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Planification Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/category/planification8/ Le blog des finances personnelles pour les Milléniaux Wed, 04 Apr 2018 04:49:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://i0.wp.com/www.sepayerenpremier.com/wp-content/uploads/2018/02/cropped-Icone-site-web-Feb2018.jpg?fit=32%2C32&ssl=1 Planification Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/category/planification8/ 32 32 111249166 6 étapes pour arrêter de vivre d’une paie à l’autre https://www.sepayerenpremier.com/6-etapes-arreter-vivre-paie-a-lautre/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=6-etapes-arreter-vivre-paie-a-lautre https://www.sepayerenpremier.com/6-etapes-arreter-vivre-paie-a-lautre/#comments Sun, 25 Feb 2018 19:21:28 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=654 Vivre d'une paie à l'autre est un fardeau lourd à supporter dans le quotidien. C'est pourtant le cas de 1 personne sur 2 qui vie au Canada! La solution pour s'en sortir ne se trouve pas en faisant plus d'argent. Je t'explique comment j'y suis arrivé, simplement, en 6 étapes. [...]

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Vivre d’une paie à l’autre est un fardeau lourd à supporter dans le quotidien. C’est pourtant le cas de 1 personne sur 2 qui vie au Canada! La solution pour s’en sortir ne se trouve pas en faisant plus d’argent. Je t’explique comment j’y suis arrivé, simplement, en 6 étapes.

Je n’ai pas toujours épargné de l’argent et j’ai en fait même vécu longtemps avec une marge de crédit étudiante, dont la banque se faisait un plaisir d’en augmenter la limite chaque année. En attendant mon prochain versement de bourse, tout en pigeant dans ma marge, je me confortais en me disant que plus tard je finirais bien par gagner plus et que tout irait mieux à ce moment. Que je cesserais finalement de vivre d’une paie à l’autre.

Mais si ce moment n’arrivait jamais? Ou beaucoup plus tard? Ou trop tard?

Quand j’ai réalisé que mon quotidien financier n’était rien d’autre en fait que de l’attentiste procrastinateur, j’en ai eu assez. Armé de ma Tercel verte 2 portes et d’une marge de crédit pleine de 18K$, j’ai arrêté de rêver au jour où je ferais plus d‘argent. J’ai décidé que ce serait aujourd’hui que j’en aurais plus dans mes poches. Plus jamais je n’aurai à vivre d’une paie à l’autre. Peu importe combien je gagnerais.

Je me suis donc fait un plan en 6 étapes simples à suivre, mais cruciales, qui m’a permis d’arrêter de vivre d’une paie à l’autre.

10 ans plus tard, j’ai 0$ de dette, à part bien sûr une petite hypothèque. J’ai au moins 6 mois de salaire en liquidité, plus un bon coussin d’épargne qui ne cesse de grandir tous les jours.

Aujourd’hui, je ne me demande plus si le jeudi qui vient j’aurai une nouvelle paie, je me demande juste si j’aurai droit à un nouvel épisode de Big Bang Theory.

Reconnais que tu ne sais pas où va ton argent

Le problème #1 qui empêche les gens d’arrêter de vivre d’une paie à l’autre, c’est que tout le monde pense vraiment savoir où son argent va.

Yeah right, « tu penses »…

Le cerveau humain est un organe formidable… et faillible, beaucoup plus que l’on ne le pense. Pourtant on y fait confiance naturellement sans perspective extérieure. Or, l’impression que l’on a de l’argent qui sort de nos poches, notre capacité à sortir des ordres de grandeur de combien ceci ou cela nous a coûté, tout ça n’a aucun fondement réel. Cela se base sur des souvenirs, des émotions, des biais, et disons-le franchement… un peu de négation face à soi-même!

Même moi qui suit mes dépenses religieusement, je ne peux te sortir un chiffre de tête de façon précise. Combien dépenses-tu par année en restaurant? En vêtement? En épicerie? En essence? Si tu es incapable de répondre à la dizaine près, c’est parce que tu n’en as aucune idée.

Le fait de te sentir convaincu que tu le sais, c’est faire obstacle à toi-même!

Tu n’iras nulle part en te basant sur de la mauvaise information. Prend du recul, assume que tu es humain et faillible: fait toi un vrai portrait –objectif- de tes dépenses.

Fais ton portrait des dépenses de l’année dernière

Ne roule pas tes yeux avec ta face de quelqu’un à qui ça ne te tente pas de sortir toutes ses factures des 12 derniers mois et sa calculatrice.

Premièrement, tes factures je le sais bien que tu les as toutes perdues ou jetées.

Deuxièmement, on est ici pour s’enrichir, pas pour s’initier au masochisme.

Troisièmement, on est en 2018.

C’est fini le temps des feuilles quadrillées, des crayons de plomb, de ta calculatrice et tes factures. There’s an app for that! Et tu es né avec un ordinateur dans les mains.

0 effort.

0 excuse.

0 excuse

Toutes les institutions financières possèdent des outils en ligne disponibles dans ton portail personnel qui te permettent de dresser un portrait de tes dépenses en 5 minutes. Selon tes relevés électroniques, il va te montrer tout ton actif, tes dépenses en catégories, des tartes, les variations de mois en mois, les montants totaux et… une bonne dose de reality check!

Si tu es comme moi et que tu as des comptes dans plus d’une institution, tu voudras alors te prendre une application qui regroupe tous tes comptes ensemble, se connecte en ligne à tes institutions financières, télécharge et assemble toutes tes informations tout seul!

Ce n’est pas le choix d’application qui manque: Mint, Count About, Money Dance, Personal Capital, You Need A Budget (YNAB). Sous Windows, Mac, Android, iPhone, en ligne.

Moi je travaille avec l’application classique et éprouvée depuis 30ans: Quicken. Moins jolie, mais définitivement ce qu’il y a de plus puissant pour la finance personnelle.

Quicken
Un aperçu de Quicken. Tous tes comptes, toutes tes dépenses au même endroit!

Coupe l’inutile dans ton budget

Après avoir réalisé que tu as dépensé 3000$ en restaurants de toutes sortes, 1000$ en alcool ou que ton auto te coûte bien plus que 69$/semaine, c’est le temps de changer les choses.

Je pourrais te dire de te faire un budget, mais dans les faits il est pratiquement déjà écrit. Toutes les applications vont utiliser ce que tu as de l’année dernière comme base pour cette année. Il ne te reste qu’à le tweaker! Comment?

Tu regardes toutes les dépenses que tu as faites l’année dernière et desquelles il ne t’en reste rien aujourd’hui puis… tu coupes!

Coupe
Coupe, coupe, coupe!

Les soupers trop chers dont tu ne te souviens même plus. Le linge que tu n’as pas réellement besoin. Les lunchs du midi toujours achetés. Les paiements mensuels de la 2e TV au sous-sol. Les 95% de postes du câble que tu ne regardes pas. Les rénovations/améliorations perpétuelles que tu fais chez toi. Les innombrables cossins que même toi tu ne peux lister, mais qui sont maintenant chiffrés!

Ne t’imagine pas que cet exercice en est un de privation. S’il ne t’en reste plus rien un an plus tard de l’argent dépensé, c’est assurément parce que tu n’en avais pas besoin. Tu ne te prives pas, tu élimines l’inutile, le surplus.

Coupe.

Accumule une réserve

Chacune de ces dépenses réduites, c’est de la marge de manœuvre qui apparaît. Ce sont elles qui vont faire en sorte que tu vas arrêter de courir après ta queue et de vivre d’une paie à l’autre.

Quand tu as une entrée d’argent supplémentaire; un retour d’impôt, un crédit de TPS, un chum qui te redonne ton 50$ 6 mois plus tard, ne le prend pas pour te gâter, prend le pour ta quiétude d’esprit. Garde-le.

Tu vas commencer à accumuler un coussin et c’est lui qui va te permettre de ne plus penser à quel moment que ta paie va rentrer. Tu ne seras plus pris à piger dans ta marge ou à cruncher ta vie quand ton compte de taxes va arriver ou qu’un électro va te lâcher.

Ta réserve va aussi te permettre de pouvoir payer au complet tes achats importants, plutôt que de les financer, ou d’utiliser ta marge de crédit. Tu évites alors des frais d’intérêts et ta marge de manœuvre s’agrandit et s’autonourrit.

Revois ta façon de dépenser

Je t’ai mentionné que le cerveau était trompeur bien souvent, et bien il l’est encore plus quand vient le temps de dépenser. L’impulsion, l’émotivité, l’envie sont tes pires ennemis.

Achètes-tu des choses sur un coup de tête? Sais-tu combien tu vas dépenser, avant de te rendre en magasin? Es-tu en train de remplacer quelque chose qui fonctionne encore juste parce que tu trouves qu’il est ?

Quand tu es sur le point de faire un achat non prévu, arrête-toi et reporte-le. Même juste d’une semaine. Là, tu pourras voir si c’est quelque chose que tu avais vraiment besoin.

C’est tout aussi valide pour un souper au restaurant entre amis que lorsque tu vas te magasiner un nouvel électroménager. Se constituer un coussin pour arrêter de vivre d’une paie à l’autre, ça ne sert à rien si tu es pour aller le flamber sur un chire au Carrefour Laval quand tu vas trouver qu’il est assez gros.

Faire attention à la façon dont tu dépenses ton argent. Arrêter de répondre à toutes tes envies ponctuelles. Tout ça, ce n’est pas se priver, c’est concentrer ses ressources sur ce qui compte vraiment.

Si tu es toujours en train de vivre d’une paie à l’autre, clairement tu es toujours stressé. Et il n’y a pas un frigidaire en inox, une voiture neuve, une paire de souliers ou une tournée de pots Masson de La Distillerie qui va rendre le tout plus supportable.

Vis sous tes moyens

Vivre d’une paie à l’autre, ça veut dire dépenser 100% de ses revenus. 0 pi une barre pour ton futur, ta paix d’esprit et tes projets à long terme. Toutes les 2 semaines, c’est ni plus ni moins comme si tu recommençais à 0.

Ne pas dépenser 10% de tes revenus, c’est souvent tout ce qu’il faut pour arrêter de vivre d’une paie à l’autre pour de bon. Ce n’est pas énorme. Mais c’est difficile de se l’imaginer avec son salaire quand on a le nez dans son propre lifestyle.

Si seulement tu faisais 5K$ de plus comme d’autres. L’espace financier pour enfin souffler un peu serait alors pas mal plus évident. Avec leur salaire tu arriverais sûrement assez facilement à mettre 100$/semaine, sans avoir l’impression de te priver. Pourtant je te garantis qu’ils ont le même sentiment que toi; ils se sentent serrés dans leurs dépenses. Ils n’ont pas d’espace non plus, du moins sans sentir qu’ils se priveraient eux aussi.

Toi tu le sais que c’est faux. Tu sais que ce serait possible pour eux de vivre un peu sous leur moyen et que la vie suivrait son cours, sans drame. Mais avant d’aller leur dire d’arrêter de se plaindre, dis-toi que… tu fais 5K$ de plus que quelqu’un d’autre. Tu fais même sûrement 5K$ de plus que toi-même il y 2-4ans.

Écoute le guts de ton toi passé, il a de bons conseils pour toi.

McFly

Cesser de vivre d’une paie à l’autre ce n’est pas du rocket science. À moins d’être en état de pauvreté réelle, tout le monde le peut. Au lieu de compter combien il te reste sur ta paie après ceci et cela, compte plutôt ce dont tu as besoin. Ce qui reste, ce n’est pas de l’espace pour une gâterie, a.k.a dépense inutile.

C’est de l’espace pour un esprit plus libre.

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Nos 3 stratégies pour épargner 57 000$ en 1 an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=3-strategies-epargner-57-000-en-1-an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/#comments Thu, 14 Sep 2017 02:24:49 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=570 On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner! [...]

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On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner!

Quand on s’est acheté une nouvelle maison l’année dernière, on s’était dit que l’on devrait faire un peu plus attention à nos finances pour un certain temps. Il y a tellement de frais et de dépenses inattendus qui peuvent survenir et on ne voulait pas se faire surprendre. Sortir 5K$ d’un coup pour des droits de mutation, ça fesse!

Alors on a révisé notre budget, nos dépenses, nos revenus, ce qui était nécessaire, ce qui l’était moins, ce que l’on voulait, ce que l’on pouvait, ce que l’on devait… Après 1 an, on a fait le constat : nous avons overshooté. Big. Time. Plus riche de 57 000$! Plus de 50% d’épargne! 12 mois positifs!

Je pourrais vomir des chiffres pendant des heures, mais je trouvais qu’un graphique résumé serait plus parlant, et intéressant!

J’entends déjà certains penser que pour s’enrichir de 57 000$ en 1 an il faut bien avoir un emploi qui paie au moins 100K$ par année. Que c’est seulement pour les privilégiés. Les déjà riches. Le 1% même.

Non.

Ma famille est celle que tu peux généralement t’imaginer. La nôtre, l’autre, le voisin, celle de ton beau-frère. Quand on se regarde dans un graphique de Statistiques Canada, on est beige.

Deux parents, 3 enfants, 2 voitures, une maison en banlieue, 83K$ de revenu familial, des soupers et du ménage à faire, des couches à changer, des soupers entre amis, des sorties de famille, du gazon à couper, du binge watch à faire, etc.

Mais alors comment un archétype de classe moyenne a pu épargner plus de 50% de son revenu familial brut, sans manger du Kraft diner tous les soirs ou vivre dans une roulotte? Épargner, ça ne vient pas tout seul, mais ce n’est pas aussi compliqué que l’on pense. Surtout, épargner ce n’est pas reporter des projets. C’est en fait exactement là où ils commencent!

Commençons par le début.

Dépenser moins pour épargner (duh!)

Je ne vais pas te conter de menteries, réussir à épargner ça veut dire, en premier de tout, moins dépenser. Mais pas se priver. Seulement reconnaître que tu n’as pas besoin de tout ce que le marketing et l’industrie de la création de besoins te proposent tous les jours.

Pas besoin d’une nouvelle piscine plus chaude, d’une nouvelle auto plus bluetooth ou d’un nouveau lave-vaisselle plus de n’importe quoi. Du linge d’enfant emprunté qui va être trop petit dans 6mois-1an, c’est bien correct. L’ensemble de vaisselle hérité de ma grand-mère et mon frigo du cégep font toujours parfaitement l’affaire. Je n’ai pas besoin de remplacer ma vieille tondeuse qui date de 1989, elle se répare encore très bien.

On n’a pas idée de la quantité de petites (et grosses!) choses que l’on remplace/achète ici et là en se disant qu’on est dû pour du neuf. Si on prend le temps de s’arrêter 2 minutes pour réfléchir avant de faire un achat, on réalise assez rapidement que la grande majorité d’entre eux ne sont pas essentiels. Et s’en rendre compte, c’est le nerf de la guerre. Même les 20$ ici et 100$ là ont un impact majeur sur notre capacité à épargner.

Si on avait écouté les commentaires qu’on nous fait, on aurait changé notre bonne vieille Corolla 2003 il y a belle lurette pour la version douche 2018. On en a effectivement les moyens. Mais on n’en a pas besoin. On garde le cap avec des voitures qui coûtent moins de 100$/mois chacune, entretien/assurances inclus, vs les 400$/mois d’un seul modèle neuf juste pour les paiements au concessionnaire.

Quand notre sécheuse nous a lâché, on n’a pas changé la laveuse et les tiroirs en même temps. On avait besoin d’une nouvelle sécheuse, pas d’un nouvel ensemble qui s’agence avec un décor d’American Beauty pour notre salle de bain de sous-sol. Couleur discontinuée et mismatch? Bel essai Whirlpool, mais je suis un daltonien qui a juste besoin d’avoir du linge propre.

Alors c’est si difficile moins dépenser pour épargner? En repensant quelques dépenses classiques de ménage le temps d’un seul paragraphe, je viens de nous trouver 10K$ facile pour une seule année. Et je peux même ajouter une autre couche de 5K$ en gérant efficacement l’alimentation et l’épicerie de la famille. Du restaurant aux lunchs, les Canadiens dépensent en moyenne 10K$ par année par famille. Nous: la moitié. +15K$.

Arrêtez d’acheter des choses tout le temps, pour tout, pour rien, parce que c’est normal, parce que tu n’as pas le temps, parce que tu as bien le droit de te gâter, parce que tu le vaux bien

Ton travail, ton temps et ton argent valent bien plus que du rêve packagé dans trop d’emballage de plastique.

Épargner avec de l’argent gratuit

Ok, alors la roue de l’enrichissement a commencé à tourner en dépensant moins. Mais à moins d’aller vivre dans un 1 ½ de demi-sous-sol à Greenfield Park et manger uniquement des toasts, nous n’irons pas bien bien plus loin. Et nous voulons aller plus loin. Et moi je suis un peu paresseux aussi. J’ai besoin de quelque chose d’autre qui va pousser la roue pour moi.

L’État est prêt à le faire à notre place, ce serait fou de dire non. C’est si simple en plus! On a accumulé 15K$ d’économies, c’est le temps de se reposer et laisser le gouvernement bonifier le tout.

15K$ qui s’en vont dans les REER, et non chez LG et Toyota, ça nous produit un remboursement d’impôt. +6K$

15K$ de moins comme revenu imposable, ça nous donne 300$ par mois de plus comme Allocation canadienne pour enfant et de Soutien aux enfants. +3 600$

Du 9 600$, on en prend 7 500$ pour cotiser dans un REEE, ce qui nous donne 3 375$ de subventions et 700$ de bons d’études. +4 075$

Un beau total de plus de 13 500$!

L’air de rien, mais on vient presque de doubler nos économies annuelles. Sans trop se forcer, on en est déjà à un grand total de 28 500$ d’économies pour l’année. Pendant ce temps là, une laveuse/sécheuse payée trop cher ferait toujours juste bien laver du linge. Et une nouvelle auto, point A à point B. Pas plus pas moins.

Si j’ajoute la balance des autres subventions fédérales et provinciales que l’on reçoit en plus de nos salaires, mais qu’on ne dépense pas : +12K$. Ça devient un peu indécent j’en conviens, mais je n’invente rien ici, c’est la réalité fiscale dans laquelle on vit. Cette réalité dit que plus ton revenu familial est faible, plus l’État te subventionne.

Épargner permet de cotiser à un REER, qui permet alors de baisser ton revenu familial, donc de payer moins d’impôt, en plus de bénéficier d’un paquet de subventions bonifiées, qui permettent à leur tour d’épargner plus…

Tu la vois la roue qui tourne? La Grande Roue je veux dire.

Si tu veux faire tourner la tienne, tes impôts sont incontournables. Tu veux voir comment on a fait les nôtres cette année? Tous les détails sont là —> 12 000$ en remboursement d’impôt.

Faire travailler ton argent, c’est aussi épargner

Certains me diraient que je pourrais m’arrêter là et que ça serait suffisant. Mais je me répète, je suis paresseux. J’ai travaillé pour mon argent, j’ai récolté celui gratuit, maintenant ça me prend celui qui va travailler pour moi. Pas question qu’il dorme dans mon matelas ou une obligation d’épargne du gouvernement.

Bonjour la bourse!

Un compte de courtage en ligne à très faible coût, qui comprend tous nos CELI, REER et REEE, fait parfaitement le travail. En investissant dans seulement 6 fonds négociés en bourse qui miment les marchés, je nous assure une diversification d’actifs, répartis à travers le monde, des frais de gestion minimes et une simplicité de gestion de portefeuille totale.

Tous les mois j’investis l’argent épargné, plus les dividendes accumulés. Marchés à la hausse ou à la baisse, Trump ou Kim Jong-Un, Irma ou Brexit, euphorie ou nouveau sommet, peu importe. (J’ai cherché un évènement mondial heureux cette année que je pourrais écrire, et je n’ai rien trouvé…) Ce qui importe c’est d’investir constamment, fréquemment, simplement, froidement. 10 minutes par mois, c’est tout ce que ça prend.

Ensuite, pendant que je me lève avec les yeux collés pour aller travailler et gagner de l’argent, je sais que l’on a de l’argent qui lui ne se repose pas et travaille sans arrêt, 24/24 pour nous. Ça aussi c’est de l’épargne.

À la fin de l’année, on est toujours content quand on regarde son portefeuille. Cette année il nous a fait un sourire à +8K$.

1 000$, 5 000$, 10 000$, ou 57 000$. Épargner et réussir à ta mesure.

Bien sûr que ce n’est pas possible pour tout le monde de réussir à épargner des sommes si importantes en une seule année. Pour être honnête, je vais être le premier étonné si l’année prochaine on réussit à s’enrichir du même ordre. Mais ce qui compte réellement ce n’est pas le montant absolu; c’est d’être en mouvement. De prendre la bonne direction, de savoir que tu joues toutes tes cartes et d’améliorer ton jeu constamment.

On ne change pas ses réflexes du jour au lendemain. Mais une chose qui est simple et claire, c’est que ceux que tu vois avec des bébelles neuves tout le temps, ils veulent avoir l’air riches. Mais dans les faits, ils sont fort probablement plus pauvres que toi. En plus d’être stressés.

Quand je les regarde avec du recul, la laveuse/sécheuse agencée de mon voisin, et la voiture neuve de l’autre, bien je ne les trouve pas belles ou pratiques.

Je les trouve tristes.

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12 000$. C’est notre retour d’impôt cette année. https://www.sepayerenpremier.com/obtenir-un-retour-dimpot-de-12000/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=obtenir-un-retour-dimpot-de-12000 https://www.sepayerenpremier.com/obtenir-un-retour-dimpot-de-12000/#comments Thu, 09 Mar 2017 01:53:23 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=528 Je dois l’avouer, j’aime faire mes impôts. J’adore en fait. Année. Après. Année. Si se faire prélever 40% de sa paie en impôts et cotisations de toutes sortes à chaque deux semaines est une fatalité, le rapport d’impôt est le seul moment où l’on peut aller en récupérer une partie. [...]

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Je dois l’avouer, j’aime faire mes impôts. J’adore en fait. Année. Après. Année.

Si se faire prélever 40% de sa paie en impôts et cotisations de toutes sortes à chaque deux semaines est une fatalité, le rapport d’impôt est le seul moment où l’on peut aller en récupérer une partie. Parfois une très grande partie. Un rapport d’impôt ce n’est pas un formulaire à remplir de façon linéaire, c’est dynamique, rempli de vases communiquant, c’est flexible, ça parle. J’oserais dire que c’est vivant. Il faut savoir le faire parler, sinon apprendre. On ne peut pas travailler toute une année et penser que c’est perdre de son temps prendre un après-midi pour récupérer le maximum de chaque dollar durement gagné.

Pendant qu’un préparateur d’impôt passe environ 30 minutes sur votre rapport d’impôt, moi j’en passe plus de 4 heures en présence du mien. Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas compliqué un rapport d’impôt. Si vous avez gradué de votre secondaire 1 et savez lire, tout est à votre portée. Pas d’équation quadratique, de sin-cos-tan ou de Pythagore. Aucun nombre imaginaire.

+, -, x, ÷

Comme à la petite école.

L’objectif ce n’est pas d’obtenir le retour d’impôt le plus gros possible pour cette année. C’est de retirer le maximum de chaque dollar en absolu dans sa vie. Si une déduction me donnait un meilleur retour l’an prochain, alors j’attends. La patience est une vertu payante.

Ne faites pas simplement vos impôts. Maximisez votre fiscalité.

Donc samedi dernier je me suis assis avec mon préparateur d’impôt préféré, mon père, et deux bouteilles de vin pour faire parler tous les formulaires possibles. Un peu plus de ceci, un peu moins de cela. Et je dois avouer que cette année on l’a fait parler plus que jamais!

Alors, un revenu familial brut de 83 000$, une conjointe aux études, 3 enfants, dont 2 à la garderie, une nouvelle maison et des frais médicaux, le tout jonglé ensemble dans 9 scénarios fiscaux différents pour en sélectionner le meilleur, ça donne quoi?

12 000$ en retour d’impôt.

35 000$ en incluant les prestations sociales maximisées qui viendront s’ajouter en cours d’année.

Yep

Mais notez bien. Aucun abri fiscal. Tout doit être déclaré. C’est important d’être honnête et de respecter la Loi sur l’impôt. Une déclaration d’impôt cachère.

Décomposons le tout pour comprendre le plan de match (j’arrondis au 100$ près).

Objectif #1 : Réduire son revenu imposable

Connaître ses différents revenus

Ma conjointe qui est aux études bénéficie d’une bourse d’études comme revenu et celle-ci est non imposable au fédéral et au provincial. Si Québec considère ce revenu pour plusieurs autres calculs de cotisations (e.g. frais de garderie), le fédéral ne reconnaît pas ce revenu. Il n’y a aucune place dans le rapport d’impôt où l’inscrire. Donc, toutes les déductions du ménage sont transférées sur mon rapport. Toutes.

Cotisations REER/RPA (Régime de Pension Agréé)

Classique. Le REER est tellement commun dans l’esprit collectif, que je ne pouvais pas commencer sans en parler. Pourtant, je ne commence jamais par déduire mes cotisations REER. Jamais. Tant qu’on n’a pas fait tout le reste de notre déclaration d’impôt, on ne connaît pas son taux marginal d’imposition (TMI). Si celui-ci est bas, ça ne vaut pas le coup d’utiliser ses déductions pour diminuer son imposition. Gardez-les pour l’an prochain, votre déduction pourrait être plus intéressante. Personnellement, lorsque mon TMI passe sous les 55% (en incluant les prestations sociales, e.g. Allocation Canadienne pour Enfants), je ne déduis plus mes REER, car lorsque je vais les retirer, l’impôt que je devrai payer et les prestations sociales que je perdrai (e.g. Sécurité de la vieillesse) viendront effacer tous gains possibles. Contrairement à la croyance populaire, cotiser à son REER n’apporte souvent aucun gain au net dans notre vie. Ne vous laissez pas leurrer par le gain à court terme qui s’annulera plus tard dans votre vie. Allez chercher des gains réels. Maximisez le long terme.

Mais bon, moi je suis obligé de cotiser à un fond de pension/RPA, et on ne peut pas reporter cette déduction à une année ultérieure… 🙁

  • Déductions : 5 200$
  • Revenu imposable : 61 000$ – 5 200$ = 55 800$
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 2 100$

Frais de garderie privée et subventionnée

Le plaisir de chaque parent. Si vous avez lu mon billet sur les façons d’économiser sur vos frais de garde, vous reconnaîtrez la musique.

Les frais de garderie et l’impôt de Québec

On a payé notre 7,55$/jour toute l’année (1 800$) comme tout le monde pour l’un de nos enfants en garderie. Ensuite, on devrait payer la contribution additionnelle de 0,70$/jour (167$ total), car notre revenu familial net est supérieur à 50 545$. Un 280$ devrait même s’additionner à cause de la portion de notre revenu qui dépasse 75 820$.

Mais on s’en sauve! Puisque la contribution additionnelle se base sur le revenu de l’année dernière, en avril 2015 j’ai prévu le coup et amené notre revenu sous le seuil critique de 50 545$. Quand je disais qu’il est important de penser à sa fiscalité sur plus d’une année!

Pour notre fille qui est en garderie privée, nous avons payé notre 30$/jours (x260jours = 7800$) et avons déjà reçu notre subvention de 60% en cours d’année. 4 700$ au total, qui n’est même pas incluse dans notre retour d’impôt de 12 000$!

  • Déductions : 5 200$ (inchangée)
  • Revenu imposable : 55 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 2 100$ (inchangé)
  • Cotisation à payer épargnée : 447$

Les frais de garderie et l’impôt fédéral

Les frais de garde au fédéral ne donnent pas lieu à une subvention, mais sont plutôt un outil permettant de diminuer son revenu imposable. Donc plus on paie de l’impôt, plus le remboursement qu’on en obtient est généreux. Mais le fédéral n’est pas fou, c’est le conjoint au plus faible revenu qui peut utiliser cette déduction, ce devrait donc être ma conjointe qui l’utilise pour réduire son revenu. Sauf qu’elle est aux études, et c’est une des conditions qui lui permet de me les transférer pour que je réduise mon revenu, même si c’est lui le plus élevé!

Donc nos 7 800$ de frais de garderie privée et les 1 800$ de garderie subventionnée permettent de diminuer mon revenu imposable au fédéral de 9 600$.

  • Déduction : 5 200$ + 9 600$ = 14 800$
  • Revenu imposable Fed: 55 800$ – 9 600$ = 46 200$
  • Revenu imposable Qc : 55 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 2 100$ + 2 000$ = 4 100$
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)

Frais de déménagement

Celui-ci c’est ma découverte de l’année. Quand on vend sa maison et qu’on en achète une autre, on a un paquet de frais inimaginables qui s’additionnent. Frais de courtage immobilier, frais de notaire, camion ou compagnie de déménagement, droits de mutation (taxe de Bienvenue). Pour nous, le changement de maison nous a coûté près de 15 000$ en tout et partout. (plus le prix de la maison!)

Mais si en déménageant vous vous êtes rapproché d’au moins 40 km pour occuper un emploi, vous pouvez utiliser tous ces frais pour diminuer votre revenu imposable au fédéral et au provincial. Ma nouvelle maison est 42 km plus près. Finalement, le parachèvement de la 19 qui traîne en longueur, ce n’est pas si grave que ça!

  • Déduction : 14 800$ + 15 000$ = 29 800$
  • Revenu imposable Fed: 46 200$ – 15 000$ = 31 200$
  • Revenu imposable Qc : 55 800$ – 15 000$ = 40 800$
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 4 100$ + 4 650$ = 8 750$
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)

Objectif #2 : Maximiser ses prestations sociales

Beaucoup de gens n’y pensent pas, mais les prestations sociales sont une immense partie des bénéfices que l’on peut recevoir quand on optimise ses impôts. Particulièrement si vous avez des enfants. L’Allocation Canadienne pour Enfants, le Soutien Aux Enfants et le Crédit de Solidarité se basent tous sur le revenu net, que je viens tout juste de diminuer le plus possible. Ainsi, pendant que notre revenu brut familial réel est de 83 000$, le fédéral nous considère comme une famille à très faible revenu avec seulement 31 200$ au total. Le provincial lui nous considère comme une famille à faible revenu avec 40 800$.

Quand vous diminuez votre revenu imposable, ne pensez pas seulement à l’impôt que vous économisez. Demandez-vous si vous recevrez des prestations bonifiées. Les familles avec de jeunes enfants ont tout intérêt à ne pas manquer le bateau, car du moment qu’ils atteignent 6 ans les prestations fondent à vue d’oeil.

  • Déduction : 29 800$ (inchangé)
  • Revenu imposable Fed: 31 200$ (inchangé)
  • Revenu imposable Qc : 40 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 8 750$ (inchangé)
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)
  • Allocation Canadienne pour Enfants : 18 900$ (au lieu de 11 190$)
  • Soutien Aux Enfants : 4 300$ (au lieu de 3 500$)
  • Crédit de solidarité : Bonus inconnu (c’est pratiquement incalculable soi-même)

Objectif #3 : Utiliser au maximum ses crédits d’impôt non remboursables

La portion facile. L’optimisation de cette section, une fois en avril, est pratiquement impossible parce qu’ici ce sont majoritairement des crédits donnés selon des dépenses déjà effectuées en cours d’année. Mais ils sont non remboursables, ce qui veut dire que si on ne paie pas d’impôt on ne bénéficie pas de ces crédits. Il faut donc connaître sa fiscalité et tester/estimer son retour d’impôt en courant d’année pour être sûr de ne pas s’en faire passer une.

Tous additionnés ensemble, ils donnent droit à un crédit de 15%.

Frais de transport

Tous nos titres de frais de transport en commun.

  • Total : 1 330$

Frais médicaux

Mon employeur m’oblige à participer à un régime d’assurance privée dont je ne veux pas. Mais bon, tout au long de l’année on en tire le maximum possible afin que les remboursements reçus en viennent à égaler ce que je paie. Dentiste, massothérapeute, échographie privée et test d’ADN foetal pour notre troisième enfant, vaccins supplémentaires, optométriste, médicaments, etc. Si je paie 1$ en assurance privée inutile, je veux revoir mon dollar. Ensuite, toute la portion non remboursée par mon assureur ainsi que mes cotisations d’assurance obligatoire peuvent être déduites.

  • Total : 2 500$

Déduction de base et montant pour conjoint de fait

Chaque personne a droit à une déduction de base d’impôt de base si elle paie de l’impôt, et la portion inutilisée se transfère d’un conjoint à l’autre. Ma conjointe ne l’utilise que très peu parce qu’elle n’a pas de revenu imposable, alors en plus de tout me transférer les crédits précédents, elle me transfère celui-ci. Ça réduit mon impôt d’autant plus! 11 474$ + 9 000$ = 20 474$

Un grand total de crédits non remboursables de 24 300$ x 15% = 3 645$

  • Déduction : 29 800$ (inchangé)
  • Revenu imposable Fed: 31 200$ (inchangé)
  • Revenu imposable Qc : 40 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 8 750$ + 3 600$ = 12 350$
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)
  • Allocation Canadienne pour Enfants : 18 900$ (au lieu de 11 190$) (inchangée)
  • Soutien Aux Enfants : 4 300$ (au lieu de 3 500$) (inchangée)
  • Crédit de solidarité : Bonus inconnu

Objectif #4 : Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini!

Les cotisations REER (finalement)

Faire la boucle avec le début. C’est là que les choses deviennent intéressantes en termes d’optimisation! Maintenant que tous les crédits d’impôts et les déductions sont inclus dans le calcul, on peut voir le gain réel qu’une déduction REER entraîne. J’ai dit qu’un rapport d’impôt c’était vivant n’est-ce pas? Ainsi, chaque dollar déduit produit un effet différent et nécessite le recalcul complet des formulaires. À l’époque où l’on faisait ses impôts à la mitaine cette stratégie aurait été presque impossible. Mais aujourd’hui, c’est l’histoire de quelques secondes! Le logiciel fait le travail de bras pour vous.

Les scénarios à évaluer peuvent être multiples, suivez-moi bien pour savoir comment déterminer si une déduction REER en vaut la peine.

A. Additionnez tous vos retours d’impôts fédéral et provincial, votre Allocation Canadienne pour Enfants et votre prestation de Soutien Aux Enfants que vous recevrez tous les mois pour l’année à venir ainsi que votre crédit TPS. Utilisez les calculateurs en ligne si votre logiciel d’impôt ne vous donne pas l’information.

B. Ensuite, vous inscrivez une déduction REER que vous pourriez faire, e.g. 1 000$. Si votre logiciel vous le permet, vous pouvez entrer plusieurs scénarios simultanément. Moi je fais toujours 4 scénarios pour commencer, tel que 0$-1 000$- 5 000$- 10 000$. Par après, je précise l’itération entre les 2 meilleurs scénarios, e.g. 1 000$- 2 000$ – 3 000$ – 4 000$ – 5 000$.

C. Refaites la somme de vos retours, prestations, etc. qui considèrent alors votre déduction REER.

C – A. Faites la différence de vos retours d’impôt et de vos prestations sociales, avec et sans déduction REER.

(C – A)/B. Divisez par le montant de votre déduction. Le pourcentage que vous obtenez vous indique l’amplitude du retour sur votre cotisation. Grosso modo, lorsque ce pourcentage se situe sous les 45-55% vous n’obtenez aucun gain au net dans votre vie. Le montant d’impôt et de subventions que vous recevez aujourd’hui sera éventuellement repayé en impôt ou en perte de prestations quand vous décaisserez vos REER plus tard. Vous n’épargnez pas d’impôt, vous le reportez.

Par contre, du moment où votre retour passe au-dessus de la barre des 55-60%, vous commencez à obtenir des gains nets, pour lesquels vous devrez en repayer seulement une partie quand vous décaisserez vos REER. Vous ne faites plus que reporter de l’impôt, vous en économisez.

La différence est fondamentale, car un retour d’impôt aujourd’hui produit la plupart du temps une impression de richesse, alors que dans les faits si on considère ce qui en coûtera plus tard il n’en est rien.

Donc, pour moi cette année je ne vais pas déduire de cotisations REER. Mon taux marginal d’imposition réel en incluant les prestations, est aux alentours de 57%. C’est trop bas. Il est plus probable que l’année prochaine soit plus intéressante. Patience.

Les subventions REEE

Je vous ai déjà parlé du REEE qui est un véhicule formidable pour bénéficier de subventions à l’épargne pour le long terme. Quand le revenu familial devient de plus en plus faible, la subvention fédérale de base de 20% se bonifie graduellement, et celle de 10% du provincial augmente également. Vous pouvez également bénéficier du Bon d’Étude Canadien (BEC), 500$ la première année, 100$ les années suivantes.

Nous cotisons au REEE le maximum par enfant par année, soit 2 500$ x 3 enfants. Ce qui donne une subvention totale (30%) de 2 250$. Après avoir optimisé notre rapport d’impôt et diminué notre revenu net le plus possible, nous aurons droit au maximum des subventions REEE (45%) et des BEC pour chaque enfant, soit 1 825$ de plus!

Ce genre de retour d’impôt n’arrive clairement pas à chaque année. Mais si on ne se donne pas la peine de chercher voir s’il existe, on ne l’obtiendra jamais. S’il peut être difficile d’épargner pour certains, tout le monde est en mesure d’apprendre à tirer le maximum de son rapport d’impôt. C’est une des façons les plus simples et rapides de dégager des sommes d’argent qui vous aideront à reprendre le contrôle, ou du moins un souffle, sur vos finances personnelles.

Ne laissez pas passer cette opportunité annuelle.

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La variété d’Ashby https://www.sepayerenpremier.com/la-variete-dashby/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-variete-dashby https://www.sepayerenpremier.com/la-variete-dashby/#respond Tue, 15 Mar 2016 18:00:13 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=70 On va être honnête, tu n’as pas nécessairement besoin d’un système pour terminer ta journée de demain. Ce que tu as envie tu le sais et ce que tu dois faire te tourne inévitablement autour de la tête comme des mouches noires. Dur de l’oublier. Quoique des fois… tes tâches [...]

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On va être honnête, tu n’as pas nécessairement besoin d’un système pour terminer ta journée de demain. Ce que tu as envie tu le sais et ce que tu dois faire te tourne inévitablement autour de la tête comme des mouches noires. Dur de l’oublier. Quoique des fois… tes tâches te reviennent en mémoire fort probablement comme un amas indifférencié. L’importance, l’urgence et le retard sont faciles à voir, et même si tu restes béat à les regarder tu finis par en avaler un de toute façon.

Alors pourquoi écrire ce que tu sais déjà? Pourquoi noter ce que ton cerveau, bien engraissé au frais de scolarité pendant des années, sait se rappeler? On martèle sans cesse (sans jamais rien citer) que l’on utilise seulement 10% de notre cerveau, faudrait bien utiliser et optimiser le reste non? Personnellement, je n’ai pas encore trouvé l’autre 90%. Jamais vu. Quand Godot me l’apportera je changerai peut-être d’idée. En attendant…

Des tâches ça préoccupent l’esprit, ça brouillent le quotidien et encombrent la légèreté de l’être. La mienne, je l’aime soutenable. Point. Mais une tâche c’est aussi l’accomplissement, la réalisation, la production, la progression. Alléger l’esprit en évitant la lâcheté de la fuite : Voilà pourquoi écrire.

La paresse au service

Derrière tout ensemble d’unités, voire liste, même plus ou moins définie, se cache une entropie. Un niveau d’auto-organisation (1)(2), inhérent à tout système, indépendant de sa valeur ou de sa pertinence. Peut-être parce que je suis un peu paresseux, j’aime utiliser ce qui existe déjà sans que j’ai eu à me forcer. Au lieu d’un ersatz fabriqué, prenons donc ce que la nature offre gratuitement sans la déranger. Pour produire le/les assemblages les moins instables, tous les éléments doivent absolument entrer en collision efficace. Le fun commence ici.

Brain dump

Le point de départ pour reprendre le dessus sur les externalités imposées, contrôler ses intrants et prioriser ses extrants. Et surtout. Dormir.

On cherche à construire des schèmes avec comme point de départ la désorganisation apparente des idées. Processus de création. L’interférence des idées est à la fois un inhibiteur de l’action et un masque à l’interprétation, causant confusion, inefficience et oublie. Entropie élevée. Et surtout, elle cache ce que l’on ne sait pas et fait ressortir les a priori de ce que l’on croit savoir. Biais du sujet. On doit donc littéralement vider le cerveau des tâches à accomplir.

Alors on écrit tout. Tout. Sortir les poubelles. Laver la pile de linge. Finaliser un rapport. Installer ton lave-vaisselle. Cotiser à ton CELI. Faire des lunchs. Réviser ton plan trimestriel (on en parlera une autre fois). Mettre tes médicaments à jour (3)(4). Magasiner tes assurances habitation. Planifier les vacances d’été. Réparer la porte qui ferme mal. Lire ton rapport de CA de condo. Apprendre le Python. Finir d’écrire ton article. Ton billet de blog. Ta thèse. Tout.

Trouver des patterns

Beaucoup de choses dans notre environnement sont cycliques, dépendantes ou redondantes. Le management de ces éléments est celui qui produira le bénéfice le plus élevé, puisqu’il structure les contraintes de base du quotidien qu’on cherche à organiser. Le cadre. Avant de commencer à réfléchir à la séquence des tâches, ou leur importance, on cherche à identifier les organisations, les structures, qui émergent d’elles-mêmes. Utiliser un niveau de lecture élevé, incluant le positionnement visuel des tâches à accomplir, est un outil puissant. Rapidement plusieurs tâches apparaissent connexes à un projet embryonnaire encore non-nommé. Certaines restent isolées mais liées par des contextes. L’assemblage par importance se voit. Et tout naturellement, en 10-20 minutes un samedi, en écoutant un TED talk ou This Old House, la semaine vient de s’organiser toute seule, sans effort, sans casse-tête.

Je mérite une sieste.

L’intuition est un piège insidieux qui, bien que parfois une plus-value, est trop souvent un réflexe caché amenant à répéter des schèmes a priori. On ne doit pas être réticent à challenger ses propres idées. Si elle sont vraiment pertinentes, uniques, elles ré-émergeront de l’auto-organisation. À ce stade on se méfie aussi du fameux Think outside the box, cette illusion marketing qui t’amène dans l’univers où tout sera original. Inusité. Réinventé. La recherche du meilleur. La fuite du bien. Ce n’est pas ce qu’on veut ici. On cherche à revenir à la base pour conduire notre quotidien avec cohérence. Pas se prendre pour Elon Musk. À terme, lorsque tout ce processus se fera avec une plus grande fluidité, c’est là où les capacités qualitatives pourront prendre effet.

Complexe vs compliqué

Vient inévitablement le moment où l’un s’interroge sur la nécessité de réfléchir si longuement à une méthode qui devrait en fait transpirer la simplicité. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Pitié. Pas encore ce marronnier linguistique malmené. Contrairement au compliqué, la complexité et la simplicité ne sont pas mutuellement exclusives. La première traduit les fondements d’un schème de pensée qui, pour être utilisé simplement, doit être pleinement intégré sous tous ses aspects, lesquels doivent être analysés en profondeur pour être assimilés. La simplicité émerge de la compréhension d’un outil complexe. Sa puissance finale prend alors effet dans son intégration globale, pas seulement sur une semaine, ou lors de sa première utilisation. Dans sa récurrence. Son assiduité. Sa fluidité.

Je t’entends déjà certains venir me raconter à quel point ça peut sembler être un overkill de gestion. De la pure geekness managériale. À court terme on pourrait comprendre l’un de passer à autre chose. N’hésite pas à revenir m’écrire quand viendra le temps d’intégrer les planifications mensuelles/trimestrielles/annuelles, les vacances et leur inévitable synchronisation garderie fermée/travail/famille, les rapports d’étapes financières, la maison que tu vas acheter ou rénover, les multiples projets nommés « plus tard» qui flirtent avec la nostalgie,  le rush des cotisations REER, la rentrée scolaire, les projets professionnels qui empiètent sur le temps à la maison, la gouttière qui déborde, le frigidaire qui pue, le Rotavirus que la visite a oublié chez toi…

En attendant, à date en 2016 :

Tu n’as pas lunché au resto parce que tu n’avais pas préparé ton lunch?

Dépassé la date de paiement d’aucune facture?

Réservé ta place au garage pour les pneus d’été?

Envoyé tous tes mémos?

Respecté ton horaire de gym ou de jogging?

Évalué ton budget de février?

Fini la 4e saison de House of Cards?

Fait tes impôts?

Appelé ta mère plus qu’une fois? (ça fête ne compte pas)

C’est ce que je pensais.

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30 ans et toutes tes dents? https://www.sepayerenpremier.com/30-ans-et-toutes-tes-dents/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=30-ans-et-toutes-tes-dents https://www.sepayerenpremier.com/30-ans-et-toutes-tes-dents/#comments Thu, 03 Mar 2016 12:14:55 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=16 J’ai longtemps cherché quelque chose à écrire. Une histoire, une idée, une invention. Et depuis quelques temps, je me suis surpris à écrire en réponse à des questions que je recevais de mon entourage. Une question ici, une autre là. On apprécie toujours que les gens viennent nous voir pour [...]

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J’ai longtemps cherché quelque chose à écrire. Une histoire, une idée, une invention. Et depuis quelques temps, je me suis surpris à écrire en réponse à des questions que je recevais de mon entourage. Une question ici, une autre là. On apprécie toujours que les gens viennent nous voir pour un conseil. Mais je restais toujours sur l’impression que je n’avais pas complètement transmis le message que ces questions étaient en droit de recevoir. Qui au fond a envie d’écrire ou lire un texte de 1 500 mots sur sa page Facebook? À part Mathieu Bock-Côté je veux dire. Alors, on va à l’essentiel, on garde le momemtum captif, on élude les subtilités, on fait fit de contradictions réelles ou apparentes. Et parfois, parfois, on arrondit la vérité, histoire que la pâte de cette mince pointe de tarte qu’on vient de servir colle un tant soit peu.

Bien sûr, on peut en jaser en prenant un verre.

Mais soyons sérieux, qui a vraiment le goût de passer 20 minutes un vendredi soir à se faire expliquer les tenants et aboutissants de la non-marginalité financière de ne pas couper soi-même ses légumes. Question importante s’il en est une. En même temps, je n’ai jamais réussi à rester passif plus que 2 minutes en entendant quelqu’un amalgamer maladroitement les concepts de l’efficience moderne, de l’allocation de ressources personnelles et les carottes.

Ma mandoline, moi, je l’aime. Beaucoup.

Elle me permet de conserver mon expertise. Celle avec laquelle je bâti ma vie tous les jours. Celle que je répare et consolide jalousement parce que ça ne s’achète pas, et que le jour où tu réalises que tu ne l’as pas, tu dois la louer. Louer une expertise : donner un dollard*effort pour épargner un effort. Wow.

Je ne parle pas de l’expertise technique des métiers qui permet de greffer un poumon, de réparer un moteur ou de penser que tu es dont indispensable au bureau. Je parle de ce qui fait que, dans la vie, tu n’es pas seulement bon dans ta job. Que ta capacité, non pas à subvenir à tes besoins, mais à faire croitre ton patrimoine existe. En dehors de ton chèque de paie. Parce qu’avouons-le, il part vite lui.

Car c’est bien là où nous en sommes : l’omniprésence de la sous-traitance dans notre quotidien. Comptable. Contracteur. Conseiller financier. Mécanicien. Courtiers de toutes sortes.

Mais au fond, qu’est-ce que tu veux faire, tu n’as pas le temps. Et les choses faut bien qu’elles se passent. Sinon c’est sur toi qu’elles vont passer.

Loin de moi l’idée de penser que tu peux tout faire 30ans et toutes tes dents-Insert1ça toi-même. Sauf que même lorsque vient le temps de transférer la gestion d’un projet personnel à autrui, tu devrais toujours rester en contrôle de celui-ci. Conserver la gouvernance. Pas simplement via ton pouvoir décisionnel d’apposer ta signature au bas d’une page. Le contrôle de donner la direction, de choisir l’angle d’approche, d’évaluer le rendu, de comparer la performance avec tes pairs, de choisir la prochaine étape. Donner le ton. Le sous-traitant ne devrait être rien de plus qu’une branche exécutive de ton organisation familiale. Tu es, et dois rester, le président de ton propre conseil d’administration patrimonial. Toujours. C’est une illusion de penser le rester si tu ne comprends pas ce que te raconte le VP aux affaires-qui-ne-te-tente-pas. Peut-être que tu te dis qu’au fond ce n’est pas grave, parce que le VP aux affaires-que-tu-ne-comprends-pas s’en occupe. Et bien, je te l’annonce : ce n’est plus toi qui décide. De rien. L’asymétrie d’information est ta pire ennemie.

Alors quoi?

Alors, planifier, gérer, s’informer, évaluer, prévoir, superviser, redéléguer, débriefer.

Recommencer.

En voyant tous ces mots, ces tâches, qui demandent du temps, peut-être te mets-tu à regretter le bon temps passé lors de ton dernier traitement de canal. Pourtant c’est ici que la magie commence! Ralentir le temps, à moins d’aller très vite, c’est impossible. Positionner le temps autour de toi par contre, c’est à la portée de tous. Si tu contrôles ton agenda, tu contrôles ta capacité à augmenter tes connaissances. Quand tu possèdes la connaissance, tu bonifies tes expertises. Si tu possèdes l’expertise et l’information, tu ne fais plus que contrôler ton agenda; tu crées l’Agenda.

30ans et toutes tes dents-Insert2Je le sais. T’es pressé. Tu n’as pas le temps. Ta tête est aujourd’hui remplie de plus de tâches à accomplir que tu n’en avais hier. Et certainement moins que demain. Tu repousses à plus tard ce que le major SS Kourterm a décidé. Je me brosserai les dents demain. Ce n’est pas facile de changer une dynamique, trouver par où, par quoi commencer. On ne change jamais nos habitudes sans incitatif. Nos pantoufles, on les aime. On surfe sur les défis et les impondérables, car sur le coup, c’est toujours plus facile et moins long. Jusqu’à ce que … Jusqu’à ce qu’on réalise le plaisir qu’on aurait pu s’éviter de se faire percer l’émail avec une mèche en inox 100microns à 5000rpm pour se faire aspirer les restants d’un nerf mort et repartir à la maison avec une patate buccale imaginaire à 800$. Ça sert un peu à ça optimiser l’allocation de ses ressources matérielles et temporelles.

Éviter l’évitable. Anticiper le futur. Vérifier ses parachutes. Tracer un trajet. Et surtout, y indiquer où tu peux trouver les toilettes en chemin.

Donc, pourquoi ce blog? Pourquoi ces thèmes? Peut-être parce qu’un jour je suis revenu chez moi avec une dent en moins.

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