Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; Language_Selector_Related_Widget has a deprecated constructor in /home1/sepayere/public_html/wp-content/plugins/language-selector-related/languageselectorrelatedwidget.php on line 10

Deprecated: Le crochet jetpack_pre_connection_prompt_helpers est obsolète depuis la version jetpack-13.2.0, sans aucune alternative disponible. in /home1/sepayere/public_html/wp-includes/functions.php on line 6078

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home1/sepayere/public_html/wp-content/plugins/language-selector-related/languageselectorrelatedwidget.php:10) in /home1/sepayere/public_html/wp-includes/feed-rss2.php on line 8
Organisation Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/tag/organisation/ Le blog des finances personnelles pour les Milléniaux Wed, 04 Apr 2018 04:49:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://i0.wp.com/www.sepayerenpremier.com/wp-content/uploads/2018/02/cropped-Icone-site-web-Feb2018.jpg?fit=32%2C32&ssl=1 Organisation Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/tag/organisation/ 32 32 111249166 Nos 3 stratégies pour épargner 57 000$ en 1 an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=3-strategies-epargner-57-000-en-1-an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/#comments Thu, 14 Sep 2017 02:24:49 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=570 On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner! [...]

The post Nos 3 stratégies pour épargner 57 000$ en 1 an appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner!

Quand on s’est acheté une nouvelle maison l’année dernière, on s’était dit que l’on devrait faire un peu plus attention à nos finances pour un certain temps. Il y a tellement de frais et de dépenses inattendus qui peuvent survenir et on ne voulait pas se faire surprendre. Sortir 5K$ d’un coup pour des droits de mutation, ça fesse!

Alors on a révisé notre budget, nos dépenses, nos revenus, ce qui était nécessaire, ce qui l’était moins, ce que l’on voulait, ce que l’on pouvait, ce que l’on devait… Après 1 an, on a fait le constat : nous avons overshooté. Big. Time. Plus riche de 57 000$! Plus de 50% d’épargne! 12 mois positifs!

Je pourrais vomir des chiffres pendant des heures, mais je trouvais qu’un graphique résumé serait plus parlant, et intéressant!

J’entends déjà certains penser que pour s’enrichir de 57 000$ en 1 an il faut bien avoir un emploi qui paie au moins 100K$ par année. Que c’est seulement pour les privilégiés. Les déjà riches. Le 1% même.

Non.

Ma famille est celle que tu peux généralement t’imaginer. La nôtre, l’autre, le voisin, celle de ton beau-frère. Quand on se regarde dans un graphique de Statistiques Canada, on est beige.

Deux parents, 3 enfants, 2 voitures, une maison en banlieue, 83K$ de revenu familial, des soupers et du ménage à faire, des couches à changer, des soupers entre amis, des sorties de famille, du gazon à couper, du binge watch à faire, etc.

Mais alors comment un archétype de classe moyenne a pu épargner plus de 50% de son revenu familial brut, sans manger du Kraft diner tous les soirs ou vivre dans une roulotte? Épargner, ça ne vient pas tout seul, mais ce n’est pas aussi compliqué que l’on pense. Surtout, épargner ce n’est pas reporter des projets. C’est en fait exactement là où ils commencent!

Commençons par le début.

Dépenser moins pour épargner (duh!)

Je ne vais pas te conter de menteries, réussir à épargner ça veut dire, en premier de tout, moins dépenser. Mais pas se priver. Seulement reconnaître que tu n’as pas besoin de tout ce que le marketing et l’industrie de la création de besoins te proposent tous les jours.

Pas besoin d’une nouvelle piscine plus chaude, d’une nouvelle auto plus bluetooth ou d’un nouveau lave-vaisselle plus de n’importe quoi. Du linge d’enfant emprunté qui va être trop petit dans 6mois-1an, c’est bien correct. L’ensemble de vaisselle hérité de ma grand-mère et mon frigo du cégep font toujours parfaitement l’affaire. Je n’ai pas besoin de remplacer ma vieille tondeuse qui date de 1989, elle se répare encore très bien.

On n’a pas idée de la quantité de petites (et grosses!) choses que l’on remplace/achète ici et là en se disant qu’on est dû pour du neuf. Si on prend le temps de s’arrêter 2 minutes pour réfléchir avant de faire un achat, on réalise assez rapidement que la grande majorité d’entre eux ne sont pas essentiels. Et s’en rendre compte, c’est le nerf de la guerre. Même les 20$ ici et 100$ là ont un impact majeur sur notre capacité à épargner.

Si on avait écouté les commentaires qu’on nous fait, on aurait changé notre bonne vieille Corolla 2003 il y a belle lurette pour la version douche 2018. On en a effectivement les moyens. Mais on n’en a pas besoin. On garde le cap avec des voitures qui coûtent moins de 100$/mois chacune, entretien/assurances inclus, vs les 400$/mois d’un seul modèle neuf juste pour les paiements au concessionnaire.

Quand notre sécheuse nous a lâché, on n’a pas changé la laveuse et les tiroirs en même temps. On avait besoin d’une nouvelle sécheuse, pas d’un nouvel ensemble qui s’agence avec un décor d’American Beauty pour notre salle de bain de sous-sol. Couleur discontinuée et mismatch? Bel essai Whirlpool, mais je suis un daltonien qui a juste besoin d’avoir du linge propre.

Alors c’est si difficile moins dépenser pour épargner? En repensant quelques dépenses classiques de ménage le temps d’un seul paragraphe, je viens de nous trouver 10K$ facile pour une seule année. Et je peux même ajouter une autre couche de 5K$ en gérant efficacement l’alimentation et l’épicerie de la famille. Du restaurant aux lunchs, les Canadiens dépensent en moyenne 10K$ par année par famille. Nous: la moitié. +15K$.

Arrêtez d’acheter des choses tout le temps, pour tout, pour rien, parce que c’est normal, parce que tu n’as pas le temps, parce que tu as bien le droit de te gâter, parce que tu le vaux bien

Ton travail, ton temps et ton argent valent bien plus que du rêve packagé dans trop d’emballage de plastique.

Épargner avec de l’argent gratuit

Ok, alors la roue de l’enrichissement a commencé à tourner en dépensant moins. Mais à moins d’aller vivre dans un 1 ½ de demi-sous-sol à Greenfield Park et manger uniquement des toasts, nous n’irons pas bien bien plus loin. Et nous voulons aller plus loin. Et moi je suis un peu paresseux aussi. J’ai besoin de quelque chose d’autre qui va pousser la roue pour moi.

L’État est prêt à le faire à notre place, ce serait fou de dire non. C’est si simple en plus! On a accumulé 15K$ d’économies, c’est le temps de se reposer et laisser le gouvernement bonifier le tout.

15K$ qui s’en vont dans les REER, et non chez LG et Toyota, ça nous produit un remboursement d’impôt. +6K$

15K$ de moins comme revenu imposable, ça nous donne 300$ par mois de plus comme Allocation canadienne pour enfant et de Soutien aux enfants. +3 600$

Du 9 600$, on en prend 7 500$ pour cotiser dans un REEE, ce qui nous donne 3 375$ de subventions et 700$ de bons d’études. +4 075$

Un beau total de plus de 13 500$!

L’air de rien, mais on vient presque de doubler nos économies annuelles. Sans trop se forcer, on en est déjà à un grand total de 28 500$ d’économies pour l’année. Pendant ce temps là, une laveuse/sécheuse payée trop cher ferait toujours juste bien laver du linge. Et une nouvelle auto, point A à point B. Pas plus pas moins.

Si j’ajoute la balance des autres subventions fédérales et provinciales que l’on reçoit en plus de nos salaires, mais qu’on ne dépense pas : +12K$. Ça devient un peu indécent j’en conviens, mais je n’invente rien ici, c’est la réalité fiscale dans laquelle on vit. Cette réalité dit que plus ton revenu familial est faible, plus l’État te subventionne.

Épargner permet de cotiser à un REER, qui permet alors de baisser ton revenu familial, donc de payer moins d’impôt, en plus de bénéficier d’un paquet de subventions bonifiées, qui permettent à leur tour d’épargner plus…

Tu la vois la roue qui tourne? La Grande Roue je veux dire.

Si tu veux faire tourner la tienne, tes impôts sont incontournables. Tu veux voir comment on a fait les nôtres cette année? Tous les détails sont là —> 12 000$ en remboursement d’impôt.

Faire travailler ton argent, c’est aussi épargner

Certains me diraient que je pourrais m’arrêter là et que ça serait suffisant. Mais je me répète, je suis paresseux. J’ai travaillé pour mon argent, j’ai récolté celui gratuit, maintenant ça me prend celui qui va travailler pour moi. Pas question qu’il dorme dans mon matelas ou une obligation d’épargne du gouvernement.

Bonjour la bourse!

Un compte de courtage en ligne à très faible coût, qui comprend tous nos CELI, REER et REEE, fait parfaitement le travail. En investissant dans seulement 6 fonds négociés en bourse qui miment les marchés, je nous assure une diversification d’actifs, répartis à travers le monde, des frais de gestion minimes et une simplicité de gestion de portefeuille totale.

Tous les mois j’investis l’argent épargné, plus les dividendes accumulés. Marchés à la hausse ou à la baisse, Trump ou Kim Jong-Un, Irma ou Brexit, euphorie ou nouveau sommet, peu importe. (J’ai cherché un évènement mondial heureux cette année que je pourrais écrire, et je n’ai rien trouvé…) Ce qui importe c’est d’investir constamment, fréquemment, simplement, froidement. 10 minutes par mois, c’est tout ce que ça prend.

Ensuite, pendant que je me lève avec les yeux collés pour aller travailler et gagner de l’argent, je sais que l’on a de l’argent qui lui ne se repose pas et travaille sans arrêt, 24/24 pour nous. Ça aussi c’est de l’épargne.

À la fin de l’année, on est toujours content quand on regarde son portefeuille. Cette année il nous a fait un sourire à +8K$.

1 000$, 5 000$, 10 000$, ou 57 000$. Épargner et réussir à ta mesure.

Bien sûr que ce n’est pas possible pour tout le monde de réussir à épargner des sommes si importantes en une seule année. Pour être honnête, je vais être le premier étonné si l’année prochaine on réussit à s’enrichir du même ordre. Mais ce qui compte réellement ce n’est pas le montant absolu; c’est d’être en mouvement. De prendre la bonne direction, de savoir que tu joues toutes tes cartes et d’améliorer ton jeu constamment.

On ne change pas ses réflexes du jour au lendemain. Mais une chose qui est simple et claire, c’est que ceux que tu vois avec des bébelles neuves tout le temps, ils veulent avoir l’air riches. Mais dans les faits, ils sont fort probablement plus pauvres que toi. En plus d’être stressés.

Quand je les regarde avec du recul, la laveuse/sécheuse agencée de mon voisin, et la voiture neuve de l’autre, bien je ne les trouve pas belles ou pratiques.

Je les trouve tristes.

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

The post Nos 3 stratégies pour épargner 57 000$ en 1 an appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/feed/ 20 570
Dehors la retraite! Bonjour l’indépendance financière! https://www.sepayerenpremier.com/independance-financiere-mieux-que-la-retraite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=independance-financiere-mieux-que-la-retraite https://www.sepayerenpremier.com/independance-financiere-mieux-que-la-retraite/#comments Wed, 10 Aug 2016 14:24:22 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=442 Le sujet qui revient sans cesse : la retraite. Un somnolent éprouvé qui est bien plus une source intarissable de culpabilisation collective qu’un projet porteur. Avant de te plonger dans ce réflexe social, considère donc d’autres options. Moi, je n’accroche pas à l’utopie de la retraite, je préfère l’indépendance financière. La [...]

The post Dehors la retraite! Bonjour l’indépendance financière! appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
Le sujet qui revient sans cesse : la retraite. Un somnolent éprouvé qui est bien plus une source intarissable de culpabilisation collective qu’un projet porteur. Avant de te plonger dans ce réflexe social, considère donc d’autres options. Moi, je n’accroche pas à l’utopie de la retraite, je préfère l’indépendance financière.

La retraite est un sujet universel qui inonde nos médias économiques. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on en entende parler, soit parce que les Boomers en approchent, soit pour raconter aux gens comment ils n’épargnent pas assez, n’y pensent pas, etc.

Pendant ce temps, personne ne s’intéresse à l’idée même de la retraite. C’est là, c’est un fait. Ça vient avec la Vie. Comme la pluie et les cônes orange à Montréal.

Mais moi, celui qui parle tout le temps d’épargne, je vais te dire un secret.

Je n’épargne pas pour la retraite.

La retraite je n’y crois pas. Mieux, je n’en veux pas. Pourquoi?

Parce que dans les faits, vendre la retraite en 2016, c’est vendre un vieux rêve. Celui dont le toit coule de partout, pour presque tout le monde, et qu’on essaie de réinventer/reformuler en répétant que tout finira par bien aller.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Les mathématiques ne mentent jamais

Les actuaires auront beau user de toute leur imagination, il y a une mathématique très simple de base qui est implacable. On doit étudier plus longtemps qu’avant, on arrive sur le marché du travail à un âge plus avancé, on vit en santé plus longtemps et on meurt plus vieux. Et le chiffre magique 65 lui ne change pas… Tout ça ensemble ça donne quoi?

  1. On commence à générer un revenu de travail plus tard dans notre vie.
  2. On travaille moins d’années dans notre vie active, même si nous sommes en santé.
  3. On a moins d’années de travail devant nous pour pouvoir épargner.
  4. On doit épargner plus, car la retraite sera plus longue.
  5. Nous sommes dans une époque de taux d’intérêt anémiques. Pas des années. Une époque.

Le constat est limpide : C’est rendu vraiment n’importe quoi! Voulez-vous bien me dire qui a inventé le chiffre magique 65? J’aurais 2-3 mots à lui dire.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Pourtant, cette invention des années ’50 est fortement ancrée dans l’imaginaire collectif. C’est pour la plupart des gens une chose normale, voire même qui est due. C’est surtout facile à dire pour ceux dont la retraite est payée par les autres. Tu sais de qui je parle n’est-ce pas?

Dans les faits, pour la majeure partie de la population, la retraite à 65 ans est un projet de riches, ou de privilégiés. Pendant ce temps, les médias et le gouvernement culpabilisent les gens de ne pas faire assez de ceci et de cela pour atteindre cet objectif immuable.

Toute cette situation rend les gens confus ou frustrés.

Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Bon. On va se le dire pour vrai là. Une fois pour toutes.

On nous a menti. Big. Time.

La retraite telle que présentée par la société actuellement ne peut pas se faire. Les conditions sociodémographiques et économiques ne le permettent simplement pas pour beaucoup de gens.

Mais dans la vie, les gens ne veulent jamais avouer qu’ils ont été floués. Appelles cela de l’orgueil ou de la fierté, peu importe, un moment donné faut voir les vraies choses en face.

Faut dire qu’on l’a répété haut et fort et longtemps ce mensonge. Le gagnant toute catégorie du mensonge d’une génération : la LondonLife Liberté ’55. Tu te rappelles? Anne Dorval qui travaille dans un methlab pour finir assise sur une chaise en rotin aux Jardins Tiki. À 55 ans.

Merci mais… non merci!

(mais je pardonne à Anne. On pardonne tout à Anne Dorval non?)

Le bonheur de la retraite : le constat d’un quotidien passé sans assez de bonheur

Et si la retraite dans les faits n’était simplement pas un projet emballant pour les gens? Quand on y pense bien, les gens qui rêvent à leur retraite ont surtout hâte au jour où ils ne travailleront plus. Quand on voit son travail comme une corvée, ou quelque chose qui nous empêche de vraiment se réaliser, c’est clair qu’on rêve à ce moment.

Mais alors là, le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien. Tu sais ceux qu’on ne peut pas faire et qu’on repousse aux calendes grecques. Jusqu’au jour où on réalise que ces dernières n’honorent pas toujours leurs obligations. Comme en 2012…

La retraite est un des projets les plus ennuyants de la vie financière d’un individu.

Travaille fort toute ta vie, prive-toi, épargne, compte les jours avant et après et assure-toi d’en avoir assez. Tout ça pour être sûr de pouvoir bien t’asseoir et ne pas travailler ensuite.

Et ne pas travailler ça coûte cher. Vraiment cher.

Pendant ce temps, on passe à côté de tellement de choses. On conjugue le travail, la famille, les obligations. On dépense. On stresse pour faire nos paiements. On choisit parfois un travail qui ne correspond pas à nos aspirations, parce qu’il faut bien pouvoir les faire nos paiements. La roue tourne. On est en inertie subtile parce que tout est fixé devant nous. Et nos projets, nos envies, on les coince dans tout ça. Si on peut.

Dehors la retraite. Bonjour l’indépendance financière

Je n’épargne pas pour la retraite. J’épargne pour être indépendant financièrement.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Le moment où on fait vraiment ce que l’on veut. Si on veut. Comme on veut.

Le moment où on choisit de travailler. Parce que ça nous tente. Parce qu’on aime ce que l’on fait. Et que lorsqu’on n’aime plus, on arrête. On change. Tout simplement. Sans tracas. Sans stress. Le moment où les bad lucks de la vie ne se transforment pas d’elles-mêmes en désastres.

J’épargne pour que lorsque la vie m’envoie une claque dans face, ou une chaise, je peux me relever sans effort.

Le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien.

J’épargne pour pouvoir sauter sur les projets qui se présentent, sans me soucier si j’en ai les moyens à court ou moyen terme. Parce que je les ai.

Ça ne prend pas beaucoup pour atteindre l’indépendance financière

L’indépendance financière c’est d’être bien quand on finit par avoir un portefeuille de 50-75K$. On ne se dit plus qu’il en manque encore juste 450K$ pour arriver à la retraite. On se dit que si notre vie ne nous convient pas, ou plus, on décroche, on plonge et on va chercher ce que l’on veut. Un projet, une start-up, une idée, un congé de parentalité, un parent malade, un autre emploi, une autre carrière. Name it. Parce qu’on peut. On a 1, 2, 5 ans de revenus pour retomber.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Et à 65 ans, on ne devra pas encore travailler. On travaillera. Dans ce que l’on aime. Comme avant. Et on regardera dans le rétroviseur sans aucun regret.

Le jour où je ne pourrai plus réaliser de projets, ce ne sera pas parce que mon REER s’est étiolé. C’est parce que je serai occupé à manger ma soupe avec une paille.

L’indépendance financière, on fait ça comment?

Ça ne se réalise pas du jour au lendemain, c’est certain. Ça demande une chose : s’occuper de ses affaires. Particulièrement de ses finances personnelles. Je n’ai pas fait ce blog par hasard, tout ce que j’y mets comme idées, conseils ou informations sont des outils pour y parvenir.

Comprends-moi bien, l’indépendance financière demande aussi des efforts, de l’épargne. On a toujours besoin de bien gérer ses finances, de consommer de façon réfléchie, d’épargner, d’avoir son CELI, son REEE, son REER, etc. Mais ils ne servent plus pour dans 30-40ans. Ils n’alimentent pas la réalisation hypothétique d’un rêve. Ils servent maintenant. Ils sont la garantie de la liberté.

Avant les notions en investissement, les dédales de l’impôt, les trucs pour ne pas se faire avoir, etc. c’est avant tout le contrôle de son argent qui prime. Et ça ne se résume pas en 4-5 lignes. C’est une attitude, qui se réalise avec des moyens que bien trop peu de gens connaissent. La connaissance qui mène à une vraie liberté.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

Réussir l’indépendance financière ça se fait un petit peu dans la vie de tous les jours, avec la même difficulté que celle d’apprendre à se faire à manger tout seul. Ce n’est pas compliqué, ça ne nous tente pas toujours, mais au final quand c’est bon, on est content de l’avoir fait. Et on a moins de chance de devenir gros.

Il n’y a pas La voie. Il y a Ta voie.

La retraite à 65 ans c’est une utopie qui gruge l’énergie des gens dans leur quotidien, bien plus que la récompense qu’on croit qu’elle est. Sauf peut-être pour ceux qui se la font payer par les autres.

L’indépendance financière est peut-être une utopie aussi. Mais une chose est sûre : ce n’est pas un projet pour dans 35 ans, c’est un projet de tous les jours. C’est emballant. Chacun de mes gestes m’en rapproche concrètement. Quelque chose de concret, qui grandit avec moi et qui m’accompagne et m’appuie dans tout.

Et ce qu’il y a de plus beau, c’est que je ne demanderai pas à mes enfants de me la payer en leur laissant une facture. Ils pourront en profiter aussi, parce que je sais que je pourrai être là. Quand je veux, si je veux.

En toute liberté.

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

The post Dehors la retraite! Bonjour l’indépendance financière! appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
https://www.sepayerenpremier.com/independance-financiere-mieux-que-la-retraite/feed/ 9 442
Économisez 5000$ par an sur votre épicerie https://www.sepayerenpremier.com/epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie https://www.sepayerenpremier.com/epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie/#comments Sat, 09 Jul 2016 22:03:55 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=375 Le prix du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter et tout le monde cherche à en avoir plus pour son argent. Il y a plusieurs options qui vous permettraient de diminuer votre facture. Voyez comment notre famille réussi à dépenser 5000$ de moins que la moyenne québécoise en épicerie par année. [...]

The post Économisez 5000$ par an sur votre épicerie appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
Le prix du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter et tout le monde cherche à en avoir plus pour son argent. Il y a plusieurs options qui vous permettraient de diminuer votre facture. Voyez comment notre famille réussi à dépenser 5000$ de moins que la moyenne québécoise en épicerie par année.

Je dois souligner le fait que minimiser sa facture d’épicerie ne veut pas dire de couper sur la qualité de son alimentation. C’est plutôt l’inverse qui se produit généralement! J’ai 2 jeunes enfants avec ma conjointe, nous ne faisons pas de compromis sur la qualité de notre nourriture et visons la diversité de produits frais. En haute saison, nous nous approvisionnons majoritairement à notre ferme locale, partenaire d’Équiterre, qui est littéralement à 5 min de chez nous, derrière mon épicerie IGA et mon Wal-Mart. Une mixité résidentielle, commerciale et agricole comme on les aime. Qui a dit que Laval n’était pas intéressant?

Je ne vais donc pas vous dire que le Dollarama fait parti de notre run de lait du samedi après-midi pour économiser. Je ne sauve pas de l’argent en achetant des choses cheap. Je mise sur la qualité, le bénéfice long terme et les ratios $/volume ou $/gramme, sans me laisser distraire par le cout d’acquisition parfois élevé à court terme.

Je suis celui qui fait l’épicerie à la maison, tous les samedis avec mon garçon, et j’ai appris à reconnaitre la valeur des choses. Pendant que la famille québécoise moyenne dépense plus de 10 000$ par an sur son épicerie, nous en dépensons 5 525$. Bien manger tout en épargnant 5 000$ par année ça vaut quelque chose. Fois 2.

Je suis par contre obligé de dire avant de continuer que, contrairement à ce que la plupart des gens perçoivent, les dépenses en épicerie ne prennent pas plus de place dans notre budget qu’avant. En fait, elles ont systématiquement diminuées depuis 30 ans, passant de 30% du revenu disponible des familles, à près de 15% aujourd’hui. Oui, les prix ont augmenté, mais pas aussi rapidement que le revenu des ménages. Ainsi, nourrir la famille d’aujourd’hui coute moins cher, beaucoup moins cher, en revenu disponible que pour nos parents ou nos grands-parents à leur époque. C’est frustrant de voir les prix monter j’en conviens, mais on ne peut pas se plaindre que bien manger et faire son épicerie soit plus difficile que par le passé. C’est tout le contraire!

Ceci dit, 15% d’un budget ce n’est pas négligeable. Et ça n’inclut pas les restaurants! Mais ici il n’y a pas de recette miracle. Ne cherchez pas à miser sur la technique qui vous permettra d’économiser, c’est une addition de comportements qui fera la différence. Mettez l’emphase sur ceux qui vous conviennent le mieux, c’est leur persistance dans le temps qui compte.

Ne pas payer plus de 3% de taxes

Une manière simple et rapide de poser un diagnostic global sur son panier d’épicerie : regarder le montant de taxes payées. Plus de 3% de taxes devrait lever un drapeau jaune. Pourquoi? Parce que l’ensemble des aliments bruts, non-transformés ou dédiés aux bébés ne sont pas taxés. L’excédent provient presqu’exclusivement des aliments transformés ou ultra-transformés dont les prix de revient sont les plus élevés ($/100ml, $/100g). Le montant des taxes devient alors un macro-indicateur à la fois de la qualité de la nourriture de votre panier, mais aussi de son efficience à rassasier la famille par dollar dépensé. La majorité de nos paniers d’épicerie devraient afficher entre 0,5% et 1,5% de taxes.

Faire une liste et la respecter (ben oui!)

Je n’invente rien ici et pourtant beaucoup de gens se présentent à l’épicerie sans plan de match. Pendant ce temps, votre marchand épicier en a un plan de match lui, et il n’est pas là pour vous servir. Voguer dans les allées en réfléchissant à vos soupers de la semaine, c’est un faux sentiment de simplicité et de liberté. Tout en subtilité est installée dans les épiceries une dynamique robuste et prouvée de choix-dirigés. Le positionnement de produit, le marketing-olfactif, la comparaison-dirigée, l’ergonomie dispersée des produits, la linéarité de parcours, et j’en passe. L’agroalimentaire est l’une des industries déployant le plus d’efforts et de ressources pour attirer/diriger votre regard, et surtout vos émotions. Ne pas avoir de liste vous rend totalement vulnérable aux mains du commerçant, tant du point de vue monétaire qu’alimentaire.

Mais tout ça, ça ne fonctionne qu’avec les autres n’est-ce pas? Pas avec vous bien sûr. Juste les autres

Malgré mes plans de match systématiques que j’ai quand je fais mon épicerie, je me surprends encore à zieuter et vouloir prendre des extras dont je n’avais pas l’intention d’acheter. La liste me permet de me refocuser, prendre quelques instants pour réfléchir et ne pas me laisser tromper par l’inception des maîtres du marketing.

Parce que c’est bien ce que c’est. De l’inception. Un samedi après-midi. Avec les enfants. Habillé en mou. C’est le fun hein!

Faut leur donner ça, ils sont brillants. Soyons meilleurs qu’eux.

Cuisiner, pas faire à manger. Cuisiner.

S’il y a une partie de notre culture qui a été mise à mal depuis l’Équipe du Tonnerre, c’est bien la culture culinaire des chaumières. Les tout-préparé, ajoute-juste-un-oeuf, met-le-dans-le-four-pi-bang!-mange prennent énormément plus de place dans nos cuisines et laissent par le fait même un trou béant dans nos portefeuilles. Acheter de la nourriture déjà [partiellement] transformée/préparée est tellement plus dispendieux et inefficace. Que ce soit financièrement ou d’un point de vue alimentaire. Quand je parle de cuisiner, je ne parle pas de gastronomie ou de prouesses aux fourneaux. On n’a pas le temps de faire ça quotidiennement. Avec deux jeunes enfants et un troisième en route, je peux vous garantir que ça fait longtemps qu’on a laissé tomber le tataki aux graines de sésames grillées du mardi soir. Mais entre ça et des sandwichs aux oeufs pain blanc, il y a un monde qu’on est tous capable de saisir et de dépasser.

Acheter des aliments bruts. Préparer ses repas, lunchs ou dépanneurs, nous sommes tous capables de le faire. Restants, congelés, cannés, il n’y a rien de sorcier. Amener ses aliments là où on veut qu’ils aillent : c’est ça atteindre l’optimal alimentaire, gastronomique et financier de son alimentation. Et c’est toujours meilleur et à milles lieux que le tout-inclus de l’épicerie du coin. Ce n’est pas de faire plus avec moins. C’est faire plus avec la base. Un mélange à muffins ça ne s’achète pas. Ça se fait, avec de la fariné achetée. Du bouillon de poulet, ça pourrait être juste de l’eau bouillie avec des restants d’os de poulet du souper.

Ce n’est pas compliqué quand on y pense comme il faut. Je ne vous dirai pas comment faire, d’autres sont tellement meilleurs que moi et vous les connaissez: Ricardo, Signé M, Coup de Pouce, Le Cercle des Fermières, Bob le chef ou le grimoire hérité de grand-maman (le meilleur d’entre-tous évidemment).

C’est quoi ça des Smott’s en sachets? Tsé une pomme… C’est si simple. Et meilleur. Et économe.

Stocker le non-périssable

Si un aliment est non-périssable ou se conserve très longtemps, il n’y a aucun intérêt à acheter les petits volumes ridicules que l’on trouve en épicerie. Quand bien même qu’on le conserverait 6mois, 1an ou 2an, le 20Kg de farine ou le 5 litres de vinaigre balsamique vous allez l’utiliser. Et il coutera jusqu’à 30% moins que si on l’avait pris en épicerie, même en spécial. Acheter en gros coute moins cher et permet de faire moins d’épicerie ou des plus petits paniers en cours d’année.

Tout le monde connait Costco bien sûr, mais les grossistes de restaurants sont également une excellente façon de s’approvisionner à faible cout. Mon préféré est sans aucun doute Mayrand où on peut trouver tous les aliments de base en gros volume. Des 20Kg de pois chiches secs, des chaudières de beurre d’arachide, des 16 gallons d’huile. Une caverne d’Ali Baba! Et si vous trouvez que c’est trop pour vous, divisez avec les amis ou la famille, tout le monde y gagne. L’économie d’échelle, l’espace en plus.

C’est aussi vrai pour toutes sortes de légumes de saison qui se conservent longtemps, certains jusqu’à 9 mois sans effort! Quand la saison des courges est au rendez-vous, je vide littéralement l’étagère de l’épicerie! Imaginez des courges de saison, à bas prix, que l’on peut apprécier de septembre à mai. Tirez le maximum de vos légumes préférés tout au long de l’année.

Les coupons, les spéciaux égalés (Imbattables) et les applications

Non, je ne fais pas de couponing. Je ne rempli pas mon panier d’épicerie de 42 bouteilles de Fleecy en faisant de l’argent. Ce n’est pas ça utiliser des coupons. La télévision ce n’est pas la vraie vie, dois-je le rappeler. Par contre, j’accumule les dollars gratuits là où ils se trouvent facilement. Et nul besoin de partir à leur recherche, il y a des gens qui le font déjà pour les autres et partagent leurs trouvailles comme Lili on magasine. Vous n’avez qu’à les imprimer, 90% du travail est fait pour vous par la communauté et la balance c’est la caissière de l’épicerie qui le fait.

Pas envie de découper? Les applications rabais comme CheckOut51, Zweet ou Caddle sont d’excellentes options alors que l’obtention des coupons-rabais se fait intégralement sur le téléphone ou la tablette. Juste besoin de prendre votre facture en photo avec l’application et elles s’occupent du reste pour vous. Simple et rapide. Et rien n’empêche de profiter à la fois des rabais de ces applications et des coupons à la caisse ensembles. C’est l’optimal en fait!

Et il y a bien sûr tous les spéciaux en circulaires. Mais nul besoin de faire trois ou quatre épiceries pour aller profiter de tous les spéciaux intéressants. Les MAXI et Walmart acceptent tous les rabais/promotions/spéciaux de leurs concurrents sur présentation de la circulaire. Un seul arrêt, tous les rabais! Pas besoin non plus de fouiller les pages du Publisac, encercler les spéciaux et les retrouver un-à-un une fois à la caisse. Les applications Reebee ou Flipp intègrent toutes les circulaires d’un code postal où vous pouvez faire des recherches spécifiques et organiser vos choix, en plus de simplement feuilleter.

Jumeler ces trois approches ensemble est ce qui peut produire le plus d’économie concentrée. Un 15-20 minutes par épicerie qui fait toute la différence : 15 à 25% de réduction de la facture en moyenne par semaine!

Jardin

C’est la chose qu’il me reste à implanter avec ma conjointe. Ayant tout récemment déménagé, c’était pratiquement impossible de le mettre en place cette année. Une fois installé, je pourrai diminuer encore plus ma facture annuelle. Cette approche demande par contre plus de temps que les précédentes, mais la récompense est d’autant plus grande. Les aliments du jardin, ce sont toujours les meilleurs et les plus goûteux! Être un bon jardinier ce n’est pas sorcier, cela peut rapporter gros et vous protège de l’inflation des prix de l’alimentation.

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

The post Économisez 5000$ par an sur votre épicerie appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
https://www.sepayerenpremier.com/epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie/feed/ 8 375
La variété d’Ashby https://www.sepayerenpremier.com/la-variete-dashby/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-variete-dashby https://www.sepayerenpremier.com/la-variete-dashby/#respond Tue, 15 Mar 2016 18:00:13 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=70 On va être honnête, tu n’as pas nécessairement besoin d’un système pour terminer ta journée de demain. Ce que tu as envie tu le sais et ce que tu dois faire te tourne inévitablement autour de la tête comme des mouches noires. Dur de l’oublier. Quoique des fois… tes tâches [...]

The post La variété d’Ashby appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
On va être honnête, tu n’as pas nécessairement besoin d’un système pour terminer ta journée de demain. Ce que tu as envie tu le sais et ce que tu dois faire te tourne inévitablement autour de la tête comme des mouches noires. Dur de l’oublier. Quoique des fois… tes tâches te reviennent en mémoire fort probablement comme un amas indifférencié. L’importance, l’urgence et le retard sont faciles à voir, et même si tu restes béat à les regarder tu finis par en avaler un de toute façon.

Alors pourquoi écrire ce que tu sais déjà? Pourquoi noter ce que ton cerveau, bien engraissé au frais de scolarité pendant des années, sait se rappeler? On martèle sans cesse (sans jamais rien citer) que l’on utilise seulement 10% de notre cerveau, faudrait bien utiliser et optimiser le reste non? Personnellement, je n’ai pas encore trouvé l’autre 90%. Jamais vu. Quand Godot me l’apportera je changerai peut-être d’idée. En attendant…

Des tâches ça préoccupent l’esprit, ça brouillent le quotidien et encombrent la légèreté de l’être. La mienne, je l’aime soutenable. Point. Mais une tâche c’est aussi l’accomplissement, la réalisation, la production, la progression. Alléger l’esprit en évitant la lâcheté de la fuite : Voilà pourquoi écrire.

La paresse au service

Derrière tout ensemble d’unités, voire liste, même plus ou moins définie, se cache une entropie. Un niveau d’auto-organisation (1)(2), inhérent à tout système, indépendant de sa valeur ou de sa pertinence. Peut-être parce que je suis un peu paresseux, j’aime utiliser ce qui existe déjà sans que j’ai eu à me forcer. Au lieu d’un ersatz fabriqué, prenons donc ce que la nature offre gratuitement sans la déranger. Pour produire le/les assemblages les moins instables, tous les éléments doivent absolument entrer en collision efficace. Le fun commence ici.

Brain dump

Le point de départ pour reprendre le dessus sur les externalités imposées, contrôler ses intrants et prioriser ses extrants. Et surtout. Dormir.

On cherche à construire des schèmes avec comme point de départ la désorganisation apparente des idées. Processus de création. L’interférence des idées est à la fois un inhibiteur de l’action et un masque à l’interprétation, causant confusion, inefficience et oublie. Entropie élevée. Et surtout, elle cache ce que l’on ne sait pas et fait ressortir les a priori de ce que l’on croit savoir. Biais du sujet. On doit donc littéralement vider le cerveau des tâches à accomplir.

Alors on écrit tout. Tout. Sortir les poubelles. Laver la pile de linge. Finaliser un rapport. Installer ton lave-vaisselle. Cotiser à ton CELI. Faire des lunchs. Réviser ton plan trimestriel (on en parlera une autre fois). Mettre tes médicaments à jour (3)(4). Magasiner tes assurances habitation. Planifier les vacances d’été. Réparer la porte qui ferme mal. Lire ton rapport de CA de condo. Apprendre le Python. Finir d’écrire ton article. Ton billet de blog. Ta thèse. Tout.

Trouver des patterns

Beaucoup de choses dans notre environnement sont cycliques, dépendantes ou redondantes. Le management de ces éléments est celui qui produira le bénéfice le plus élevé, puisqu’il structure les contraintes de base du quotidien qu’on cherche à organiser. Le cadre. Avant de commencer à réfléchir à la séquence des tâches, ou leur importance, on cherche à identifier les organisations, les structures, qui émergent d’elles-mêmes. Utiliser un niveau de lecture élevé, incluant le positionnement visuel des tâches à accomplir, est un outil puissant. Rapidement plusieurs tâches apparaissent connexes à un projet embryonnaire encore non-nommé. Certaines restent isolées mais liées par des contextes. L’assemblage par importance se voit. Et tout naturellement, en 10-20 minutes un samedi, en écoutant un TED talk ou This Old House, la semaine vient de s’organiser toute seule, sans effort, sans casse-tête.

Je mérite une sieste.

L’intuition est un piège insidieux qui, bien que parfois une plus-value, est trop souvent un réflexe caché amenant à répéter des schèmes a priori. On ne doit pas être réticent à challenger ses propres idées. Si elle sont vraiment pertinentes, uniques, elles ré-émergeront de l’auto-organisation. À ce stade on se méfie aussi du fameux Think outside the box, cette illusion marketing qui t’amène dans l’univers où tout sera original. Inusité. Réinventé. La recherche du meilleur. La fuite du bien. Ce n’est pas ce qu’on veut ici. On cherche à revenir à la base pour conduire notre quotidien avec cohérence. Pas se prendre pour Elon Musk. À terme, lorsque tout ce processus se fera avec une plus grande fluidité, c’est là où les capacités qualitatives pourront prendre effet.

Complexe vs compliqué

Vient inévitablement le moment où l’un s’interroge sur la nécessité de réfléchir si longuement à une méthode qui devrait en fait transpirer la simplicité. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Pitié. Pas encore ce marronnier linguistique malmené. Contrairement au compliqué, la complexité et la simplicité ne sont pas mutuellement exclusives. La première traduit les fondements d’un schème de pensée qui, pour être utilisé simplement, doit être pleinement intégré sous tous ses aspects, lesquels doivent être analysés en profondeur pour être assimilés. La simplicité émerge de la compréhension d’un outil complexe. Sa puissance finale prend alors effet dans son intégration globale, pas seulement sur une semaine, ou lors de sa première utilisation. Dans sa récurrence. Son assiduité. Sa fluidité.

Je t’entends déjà certains venir me raconter à quel point ça peut sembler être un overkill de gestion. De la pure geekness managériale. À court terme on pourrait comprendre l’un de passer à autre chose. N’hésite pas à revenir m’écrire quand viendra le temps d’intégrer les planifications mensuelles/trimestrielles/annuelles, les vacances et leur inévitable synchronisation garderie fermée/travail/famille, les rapports d’étapes financières, la maison que tu vas acheter ou rénover, les multiples projets nommés « plus tard» qui flirtent avec la nostalgie,  le rush des cotisations REER, la rentrée scolaire, les projets professionnels qui empiètent sur le temps à la maison, la gouttière qui déborde, le frigidaire qui pue, le Rotavirus que la visite a oublié chez toi…

En attendant, à date en 2016 :

Tu n’as pas lunché au resto parce que tu n’avais pas préparé ton lunch?

Dépassé la date de paiement d’aucune facture?

Réservé ta place au garage pour les pneus d’été?

Envoyé tous tes mémos?

Respecté ton horaire de gym ou de jogging?

Évalué ton budget de février?

Fini la 4e saison de House of Cards?

Fait tes impôts?

Appelé ta mère plus qu’une fois? (ça fête ne compte pas)

C’est ce que je pensais.

The post La variété d’Ashby appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
https://www.sepayerenpremier.com/la-variete-dashby/feed/ 0 70
30 ans et toutes tes dents? https://www.sepayerenpremier.com/30-ans-et-toutes-tes-dents/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=30-ans-et-toutes-tes-dents https://www.sepayerenpremier.com/30-ans-et-toutes-tes-dents/#comments Thu, 03 Mar 2016 12:14:55 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=16 J’ai longtemps cherché quelque chose à écrire. Une histoire, une idée, une invention. Et depuis quelques temps, je me suis surpris à écrire en réponse à des questions que je recevais de mon entourage. Une question ici, une autre là. On apprécie toujours que les gens viennent nous voir pour [...]

The post 30 ans et toutes tes dents? appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
J’ai longtemps cherché quelque chose à écrire. Une histoire, une idée, une invention. Et depuis quelques temps, je me suis surpris à écrire en réponse à des questions que je recevais de mon entourage. Une question ici, une autre là. On apprécie toujours que les gens viennent nous voir pour un conseil. Mais je restais toujours sur l’impression que je n’avais pas complètement transmis le message que ces questions étaient en droit de recevoir. Qui au fond a envie d’écrire ou lire un texte de 1 500 mots sur sa page Facebook? À part Mathieu Bock-Côté je veux dire. Alors, on va à l’essentiel, on garde le momemtum captif, on élude les subtilités, on fait fit de contradictions réelles ou apparentes. Et parfois, parfois, on arrondit la vérité, histoire que la pâte de cette mince pointe de tarte qu’on vient de servir colle un tant soit peu.

Bien sûr, on peut en jaser en prenant un verre.

Mais soyons sérieux, qui a vraiment le goût de passer 20 minutes un vendredi soir à se faire expliquer les tenants et aboutissants de la non-marginalité financière de ne pas couper soi-même ses légumes. Question importante s’il en est une. En même temps, je n’ai jamais réussi à rester passif plus que 2 minutes en entendant quelqu’un amalgamer maladroitement les concepts de l’efficience moderne, de l’allocation de ressources personnelles et les carottes.

Ma mandoline, moi, je l’aime. Beaucoup.

Elle me permet de conserver mon expertise. Celle avec laquelle je bâti ma vie tous les jours. Celle que je répare et consolide jalousement parce que ça ne s’achète pas, et que le jour où tu réalises que tu ne l’as pas, tu dois la louer. Louer une expertise : donner un dollard*effort pour épargner un effort. Wow.

Je ne parle pas de l’expertise technique des métiers qui permet de greffer un poumon, de réparer un moteur ou de penser que tu es dont indispensable au bureau. Je parle de ce qui fait que, dans la vie, tu n’es pas seulement bon dans ta job. Que ta capacité, non pas à subvenir à tes besoins, mais à faire croitre ton patrimoine existe. En dehors de ton chèque de paie. Parce qu’avouons-le, il part vite lui.

Car c’est bien là où nous en sommes : l’omniprésence de la sous-traitance dans notre quotidien. Comptable. Contracteur. Conseiller financier. Mécanicien. Courtiers de toutes sortes.

Mais au fond, qu’est-ce que tu veux faire, tu n’as pas le temps. Et les choses faut bien qu’elles se passent. Sinon c’est sur toi qu’elles vont passer.

Loin de moi l’idée de penser que tu peux tout faire 30ans et toutes tes dents-Insert1ça toi-même. Sauf que même lorsque vient le temps de transférer la gestion d’un projet personnel à autrui, tu devrais toujours rester en contrôle de celui-ci. Conserver la gouvernance. Pas simplement via ton pouvoir décisionnel d’apposer ta signature au bas d’une page. Le contrôle de donner la direction, de choisir l’angle d’approche, d’évaluer le rendu, de comparer la performance avec tes pairs, de choisir la prochaine étape. Donner le ton. Le sous-traitant ne devrait être rien de plus qu’une branche exécutive de ton organisation familiale. Tu es, et dois rester, le président de ton propre conseil d’administration patrimonial. Toujours. C’est une illusion de penser le rester si tu ne comprends pas ce que te raconte le VP aux affaires-qui-ne-te-tente-pas. Peut-être que tu te dis qu’au fond ce n’est pas grave, parce que le VP aux affaires-que-tu-ne-comprends-pas s’en occupe. Et bien, je te l’annonce : ce n’est plus toi qui décide. De rien. L’asymétrie d’information est ta pire ennemie.

Alors quoi?

Alors, planifier, gérer, s’informer, évaluer, prévoir, superviser, redéléguer, débriefer.

Recommencer.

En voyant tous ces mots, ces tâches, qui demandent du temps, peut-être te mets-tu à regretter le bon temps passé lors de ton dernier traitement de canal. Pourtant c’est ici que la magie commence! Ralentir le temps, à moins d’aller très vite, c’est impossible. Positionner le temps autour de toi par contre, c’est à la portée de tous. Si tu contrôles ton agenda, tu contrôles ta capacité à augmenter tes connaissances. Quand tu possèdes la connaissance, tu bonifies tes expertises. Si tu possèdes l’expertise et l’information, tu ne fais plus que contrôler ton agenda; tu crées l’Agenda.

30ans et toutes tes dents-Insert2Je le sais. T’es pressé. Tu n’as pas le temps. Ta tête est aujourd’hui remplie de plus de tâches à accomplir que tu n’en avais hier. Et certainement moins que demain. Tu repousses à plus tard ce que le major SS Kourterm a décidé. Je me brosserai les dents demain. Ce n’est pas facile de changer une dynamique, trouver par où, par quoi commencer. On ne change jamais nos habitudes sans incitatif. Nos pantoufles, on les aime. On surfe sur les défis et les impondérables, car sur le coup, c’est toujours plus facile et moins long. Jusqu’à ce que … Jusqu’à ce qu’on réalise le plaisir qu’on aurait pu s’éviter de se faire percer l’émail avec une mèche en inox 100microns à 5000rpm pour se faire aspirer les restants d’un nerf mort et repartir à la maison avec une patate buccale imaginaire à 800$. Ça sert un peu à ça optimiser l’allocation de ses ressources matérielles et temporelles.

Éviter l’évitable. Anticiper le futur. Vérifier ses parachutes. Tracer un trajet. Et surtout, y indiquer où tu peux trouver les toilettes en chemin.

Donc, pourquoi ce blog? Pourquoi ces thèmes? Peut-être parce qu’un jour je suis revenu chez moi avec une dent en moins.

Enregistrer

The post 30 ans et toutes tes dents? appeared first on Se Payer En Premier.

]]>
https://www.sepayerenpremier.com/30-ans-et-toutes-tes-dents/feed/ 1 16