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Indépendance financière Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/tag/independance-financiere/ Le blog des finances personnelles pour les Milléniaux Mon, 09 Apr 2018 15:50:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://i0.wp.com/www.sepayerenpremier.com/wp-content/uploads/2018/02/cropped-Icone-site-web-Feb2018.jpg?fit=32%2C32&ssl=1 Indépendance financière Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/tag/independance-financiere/ 32 32 111249166 Nos 3 stratégies pour épargner 57 000$ en 1 an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=3-strategies-epargner-57-000-en-1-an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/#comments Thu, 14 Sep 2017 02:24:49 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=570 On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner! [...]

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On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner!

Quand on s’est acheté une nouvelle maison l’année dernière, on s’était dit que l’on devrait faire un peu plus attention à nos finances pour un certain temps. Il y a tellement de frais et de dépenses inattendus qui peuvent survenir et on ne voulait pas se faire surprendre. Sortir 5K$ d’un coup pour des droits de mutation, ça fesse!

Alors on a révisé notre budget, nos dépenses, nos revenus, ce qui était nécessaire, ce qui l’était moins, ce que l’on voulait, ce que l’on pouvait, ce que l’on devait… Après 1 an, on a fait le constat : nous avons overshooté. Big. Time. Plus riche de 57 000$! Plus de 50% d’épargne! 12 mois positifs!

Je pourrais vomir des chiffres pendant des heures, mais je trouvais qu’un graphique résumé serait plus parlant, et intéressant!

J’entends déjà certains penser que pour s’enrichir de 57 000$ en 1 an il faut bien avoir un emploi qui paie au moins 100K$ par année. Que c’est seulement pour les privilégiés. Les déjà riches. Le 1% même.

Non.

Ma famille est celle que tu peux généralement t’imaginer. La nôtre, l’autre, le voisin, celle de ton beau-frère. Quand on se regarde dans un graphique de Statistiques Canada, on est beige.

Deux parents, 3 enfants, 2 voitures, une maison en banlieue, 83K$ de revenu familial, des soupers et du ménage à faire, des couches à changer, des soupers entre amis, des sorties de famille, du gazon à couper, du binge watch à faire, etc.

Mais alors comment un archétype de classe moyenne a pu épargner plus de 50% de son revenu familial brut, sans manger du Kraft diner tous les soirs ou vivre dans une roulotte? Épargner, ça ne vient pas tout seul, mais ce n’est pas aussi compliqué que l’on pense. Surtout, épargner ce n’est pas reporter des projets. C’est en fait exactement là où ils commencent!

Commençons par le début.

Dépenser moins pour épargner (duh!)

Je ne vais pas te conter de menteries, réussir à épargner ça veut dire, en premier de tout, moins dépenser. Mais pas se priver. Seulement reconnaître que tu n’as pas besoin de tout ce que le marketing et l’industrie de la création de besoins te proposent tous les jours.

Pas besoin d’une nouvelle piscine plus chaude, d’une nouvelle auto plus bluetooth ou d’un nouveau lave-vaisselle plus de n’importe quoi. Du linge d’enfant emprunté qui va être trop petit dans 6mois-1an, c’est bien correct. L’ensemble de vaisselle hérité de ma grand-mère et mon frigo du cégep font toujours parfaitement l’affaire. Je n’ai pas besoin de remplacer ma vieille tondeuse qui date de 1989, elle se répare encore très bien.

On n’a pas idée de la quantité de petites (et grosses!) choses que l’on remplace/achète ici et là en se disant qu’on est dû pour du neuf. Si on prend le temps de s’arrêter 2 minutes pour réfléchir avant de faire un achat, on réalise assez rapidement que la grande majorité d’entre eux ne sont pas essentiels. Et s’en rendre compte, c’est le nerf de la guerre. Même les 20$ ici et 100$ là ont un impact majeur sur notre capacité à épargner.

Si on avait écouté les commentaires qu’on nous fait, on aurait changé notre bonne vieille Corolla 2003 il y a belle lurette pour la version douche 2018. On en a effectivement les moyens. Mais on n’en a pas besoin. On garde le cap avec des voitures qui coûtent moins de 100$/mois chacune, entretien/assurances inclus, vs les 400$/mois d’un seul modèle neuf juste pour les paiements au concessionnaire.

Quand notre sécheuse nous a lâché, on n’a pas changé la laveuse et les tiroirs en même temps. On avait besoin d’une nouvelle sécheuse, pas d’un nouvel ensemble qui s’agence avec un décor d’American Beauty pour notre salle de bain de sous-sol. Couleur discontinuée et mismatch? Bel essai Whirlpool, mais je suis un daltonien qui a juste besoin d’avoir du linge propre.

Alors c’est si difficile moins dépenser pour épargner? En repensant quelques dépenses classiques de ménage le temps d’un seul paragraphe, je viens de nous trouver 10K$ facile pour une seule année. Et je peux même ajouter une autre couche de 5K$ en gérant efficacement l’alimentation et l’épicerie de la famille. Du restaurant aux lunchs, les Canadiens dépensent en moyenne 10K$ par année par famille. Nous: la moitié. +15K$.

Arrêtez d’acheter des choses tout le temps, pour tout, pour rien, parce que c’est normal, parce que tu n’as pas le temps, parce que tu as bien le droit de te gâter, parce que tu le vaux bien

Ton travail, ton temps et ton argent valent bien plus que du rêve packagé dans trop d’emballage de plastique.

Épargner avec de l’argent gratuit

Ok, alors la roue de l’enrichissement a commencé à tourner en dépensant moins. Mais à moins d’aller vivre dans un 1 ½ de demi-sous-sol à Greenfield Park et manger uniquement des toasts, nous n’irons pas bien bien plus loin. Et nous voulons aller plus loin. Et moi je suis un peu paresseux aussi. J’ai besoin de quelque chose d’autre qui va pousser la roue pour moi.

L’État est prêt à le faire à notre place, ce serait fou de dire non. C’est si simple en plus! On a accumulé 15K$ d’économies, c’est le temps de se reposer et laisser le gouvernement bonifier le tout.

15K$ qui s’en vont dans les REER, et non chez LG et Toyota, ça nous produit un remboursement d’impôt. +6K$

15K$ de moins comme revenu imposable, ça nous donne 300$ par mois de plus comme Allocation canadienne pour enfant et de Soutien aux enfants. +3 600$

Du 9 600$, on en prend 7 500$ pour cotiser dans un REEE, ce qui nous donne 3 375$ de subventions et 700$ de bons d’études. +4 075$

Un beau total de plus de 13 500$!

L’air de rien, mais on vient presque de doubler nos économies annuelles. Sans trop se forcer, on en est déjà à un grand total de 28 500$ d’économies pour l’année. Pendant ce temps là, une laveuse/sécheuse payée trop cher ferait toujours juste bien laver du linge. Et une nouvelle auto, point A à point B. Pas plus pas moins.

Si j’ajoute la balance des autres subventions fédérales et provinciales que l’on reçoit en plus de nos salaires, mais qu’on ne dépense pas : +12K$. Ça devient un peu indécent j’en conviens, mais je n’invente rien ici, c’est la réalité fiscale dans laquelle on vit. Cette réalité dit que plus ton revenu familial est faible, plus l’État te subventionne.

Épargner permet de cotiser à un REER, qui permet alors de baisser ton revenu familial, donc de payer moins d’impôt, en plus de bénéficier d’un paquet de subventions bonifiées, qui permettent à leur tour d’épargner plus…

Tu la vois la roue qui tourne? La Grande Roue je veux dire.

Si tu veux faire tourner la tienne, tes impôts sont incontournables. Tu veux voir comment on a fait les nôtres cette année? Tous les détails sont là —> 12 000$ en remboursement d’impôt.

Faire travailler ton argent, c’est aussi épargner

Certains me diraient que je pourrais m’arrêter là et que ça serait suffisant. Mais je me répète, je suis paresseux. J’ai travaillé pour mon argent, j’ai récolté celui gratuit, maintenant ça me prend celui qui va travailler pour moi. Pas question qu’il dorme dans mon matelas ou une obligation d’épargne du gouvernement.

Bonjour la bourse!

Un compte de courtage en ligne à très faible coût, qui comprend tous nos CELI, REER et REEE, fait parfaitement le travail. En investissant dans seulement 6 fonds négociés en bourse qui miment les marchés, je nous assure une diversification d’actifs, répartis à travers le monde, des frais de gestion minimes et une simplicité de gestion de portefeuille totale.

Tous les mois j’investis l’argent épargné, plus les dividendes accumulés. Marchés à la hausse ou à la baisse, Trump ou Kim Jong-Un, Irma ou Brexit, euphorie ou nouveau sommet, peu importe. (J’ai cherché un évènement mondial heureux cette année que je pourrais écrire, et je n’ai rien trouvé…) Ce qui importe c’est d’investir constamment, fréquemment, simplement, froidement. 10 minutes par mois, c’est tout ce que ça prend.

Ensuite, pendant que je me lève avec les yeux collés pour aller travailler et gagner de l’argent, je sais que l’on a de l’argent qui lui ne se repose pas et travaille sans arrêt, 24/24 pour nous. Ça aussi c’est de l’épargne.

À la fin de l’année, on est toujours content quand on regarde son portefeuille. Cette année il nous a fait un sourire à +8K$.

1 000$, 5 000$, 10 000$, ou 57 000$. Épargner et réussir à ta mesure.

Bien sûr que ce n’est pas possible pour tout le monde de réussir à épargner des sommes si importantes en une seule année. Pour être honnête, je vais être le premier étonné si l’année prochaine on réussit à s’enrichir du même ordre. Mais ce qui compte réellement ce n’est pas le montant absolu; c’est d’être en mouvement. De prendre la bonne direction, de savoir que tu joues toutes tes cartes et d’améliorer ton jeu constamment.

On ne change pas ses réflexes du jour au lendemain. Mais une chose qui est simple et claire, c’est que ceux que tu vois avec des bébelles neuves tout le temps, ils veulent avoir l’air riches. Mais dans les faits, ils sont fort probablement plus pauvres que toi. En plus d’être stressés.

Quand je les regarde avec du recul, la laveuse/sécheuse agencée de mon voisin, et la voiture neuve de l’autre, bien je ne les trouve pas belles ou pratiques.

Je les trouve tristes.

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Dehors la retraite! Bonjour l’indépendance financière! https://www.sepayerenpremier.com/independance-financiere-mieux-que-la-retraite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=independance-financiere-mieux-que-la-retraite https://www.sepayerenpremier.com/independance-financiere-mieux-que-la-retraite/#comments Wed, 10 Aug 2016 14:24:22 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=442 Le sujet qui revient sans cesse : la retraite. Un somnolent éprouvé qui est bien plus une source intarissable de culpabilisation collective qu’un projet porteur. Avant de te plonger dans ce réflexe social, considère donc d’autres options. Moi, je n’accroche pas à l’utopie de la retraite, je préfère l’indépendance financière. La [...]

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Le sujet qui revient sans cesse : la retraite. Un somnolent éprouvé qui est bien plus une source intarissable de culpabilisation collective qu’un projet porteur. Avant de te plonger dans ce réflexe social, considère donc d’autres options. Moi, je n’accroche pas à l’utopie de la retraite, je préfère l’indépendance financière.

La retraite est un sujet universel qui inonde nos médias économiques. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on en entende parler, soit parce que les Boomers en approchent, soit pour raconter aux gens comment ils n’épargnent pas assez, n’y pensent pas, etc.

Pendant ce temps, personne ne s’intéresse à l’idée même de la retraite. C’est là, c’est un fait. Ça vient avec la Vie. Comme la pluie et les cônes orange à Montréal.

Mais moi, celui qui parle tout le temps d’épargne, je vais te dire un secret.

Je n’épargne pas pour la retraite.

La retraite je n’y crois pas. Mieux, je n’en veux pas. Pourquoi?

Parce que dans les faits, vendre la retraite en 2016, c’est vendre un vieux rêve. Celui dont le toit coule de partout, pour presque tout le monde, et qu’on essaie de réinventer/reformuler en répétant que tout finira par bien aller.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Les mathématiques ne mentent jamais

Les actuaires auront beau user de toute leur imagination, il y a une mathématique très simple de base qui est implacable. On doit étudier plus longtemps qu’avant, on arrive sur le marché du travail à un âge plus avancé, on vit en santé plus longtemps et on meurt plus vieux. Et le chiffre magique 65 lui ne change pas… Tout ça ensemble ça donne quoi?

  1. On commence à générer un revenu de travail plus tard dans notre vie.
  2. On travaille moins d’années dans notre vie active, même si nous sommes en santé.
  3. On a moins d’années de travail devant nous pour pouvoir épargner.
  4. On doit épargner plus, car la retraite sera plus longue.
  5. Nous sommes dans une époque de taux d’intérêt anémiques. Pas des années. Une époque.

Le constat est limpide : C’est rendu vraiment n’importe quoi! Voulez-vous bien me dire qui a inventé le chiffre magique 65? J’aurais 2-3 mots à lui dire.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Pourtant, cette invention des années ’50 est fortement ancrée dans l’imaginaire collectif. C’est pour la plupart des gens une chose normale, voire même qui est due. C’est surtout facile à dire pour ceux dont la retraite est payée par les autres. Tu sais de qui je parle n’est-ce pas?

Dans les faits, pour la majeure partie de la population, la retraite à 65 ans est un projet de riches, ou de privilégiés. Pendant ce temps, les médias et le gouvernement culpabilisent les gens de ne pas faire assez de ceci et de cela pour atteindre cet objectif immuable.

Toute cette situation rend les gens confus ou frustrés.

Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Bon. On va se le dire pour vrai là. Une fois pour toutes.

On nous a menti. Big. Time.

La retraite telle que présentée par la société actuellement ne peut pas se faire. Les conditions sociodémographiques et économiques ne le permettent simplement pas pour beaucoup de gens.

Mais dans la vie, les gens ne veulent jamais avouer qu’ils ont été floués. Appelles cela de l’orgueil ou de la fierté, peu importe, un moment donné faut voir les vraies choses en face.

Faut dire qu’on l’a répété haut et fort et longtemps ce mensonge. Le gagnant toute catégorie du mensonge d’une génération : la LondonLife Liberté ’55. Tu te rappelles? Anne Dorval qui travaille dans un methlab pour finir assise sur une chaise en rotin aux Jardins Tiki. À 55 ans.

Merci mais… non merci!

(mais je pardonne à Anne. On pardonne tout à Anne Dorval non?)

Le bonheur de la retraite : le constat d’un quotidien passé sans assez de bonheur

Et si la retraite dans les faits n’était simplement pas un projet emballant pour les gens? Quand on y pense bien, les gens qui rêvent à leur retraite ont surtout hâte au jour où ils ne travailleront plus. Quand on voit son travail comme une corvée, ou quelque chose qui nous empêche de vraiment se réaliser, c’est clair qu’on rêve à ce moment.

Mais alors là, le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien. Tu sais ceux qu’on ne peut pas faire et qu’on repousse aux calendes grecques. Jusqu’au jour où on réalise que ces dernières n’honorent pas toujours leurs obligations. Comme en 2012…

La retraite est un des projets les plus ennuyants de la vie financière d’un individu.

Travaille fort toute ta vie, prive-toi, épargne, compte les jours avant et après et assure-toi d’en avoir assez. Tout ça pour être sûr de pouvoir bien t’asseoir et ne pas travailler ensuite.

Et ne pas travailler ça coûte cher. Vraiment cher.

Pendant ce temps, on passe à côté de tellement de choses. On conjugue le travail, la famille, les obligations. On dépense. On stresse pour faire nos paiements. On choisit parfois un travail qui ne correspond pas à nos aspirations, parce qu’il faut bien pouvoir les faire nos paiements. La roue tourne. On est en inertie subtile parce que tout est fixé devant nous. Et nos projets, nos envies, on les coince dans tout ça. Si on peut.

Dehors la retraite. Bonjour l’indépendance financière

Je n’épargne pas pour la retraite. J’épargne pour être indépendant financièrement.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Le moment où on fait vraiment ce que l’on veut. Si on veut. Comme on veut.

Le moment où on choisit de travailler. Parce que ça nous tente. Parce qu’on aime ce que l’on fait. Et que lorsqu’on n’aime plus, on arrête. On change. Tout simplement. Sans tracas. Sans stress. Le moment où les bad lucks de la vie ne se transforment pas d’elles-mêmes en désastres.

J’épargne pour que lorsque la vie m’envoie une claque dans face, ou une chaise, je peux me relever sans effort.

Le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien.

J’épargne pour pouvoir sauter sur les projets qui se présentent, sans me soucier si j’en ai les moyens à court ou moyen terme. Parce que je les ai.

Ça ne prend pas beaucoup pour atteindre l’indépendance financière

L’indépendance financière c’est d’être bien quand on finit par avoir un portefeuille de 50-75K$. On ne se dit plus qu’il en manque encore juste 450K$ pour arriver à la retraite. On se dit que si notre vie ne nous convient pas, ou plus, on décroche, on plonge et on va chercher ce que l’on veut. Un projet, une start-up, une idée, un congé de parentalité, un parent malade, un autre emploi, une autre carrière. Name it. Parce qu’on peut. On a 1, 2, 5 ans de revenus pour retomber.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Et à 65 ans, on ne devra pas encore travailler. On travaillera. Dans ce que l’on aime. Comme avant. Et on regardera dans le rétroviseur sans aucun regret.

Le jour où je ne pourrai plus réaliser de projets, ce ne sera pas parce que mon REER s’est étiolé. C’est parce que je serai occupé à manger ma soupe avec une paille.

L’indépendance financière, on fait ça comment?

Ça ne se réalise pas du jour au lendemain, c’est certain. Ça demande une chose : s’occuper de ses affaires. Particulièrement de ses finances personnelles. Je n’ai pas fait ce blog par hasard, tout ce que j’y mets comme idées, conseils ou informations sont des outils pour y parvenir.

Comprends-moi bien, l’indépendance financière demande aussi des efforts, de l’épargne. On a toujours besoin de bien gérer ses finances, de consommer de façon réfléchie, d’épargner, d’avoir son CELI, son REEE, son REER, etc. Mais ils ne servent plus pour dans 30-40ans. Ils n’alimentent pas la réalisation hypothétique d’un rêve. Ils servent maintenant. Ils sont la garantie de la liberté.

Avant les notions en investissement, les dédales de l’impôt, les trucs pour ne pas se faire avoir, etc. c’est avant tout le contrôle de son argent qui prime. Et ça ne se résume pas en 4-5 lignes. C’est une attitude, qui se réalise avec des moyens que bien trop peu de gens connaissent. La connaissance qui mène à une vraie liberté.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

Réussir l’indépendance financière ça se fait un petit peu dans la vie de tous les jours, avec la même difficulté que celle d’apprendre à se faire à manger tout seul. Ce n’est pas compliqué, ça ne nous tente pas toujours, mais au final quand c’est bon, on est content de l’avoir fait. Et on a moins de chance de devenir gros.

Il n’y a pas La voie. Il y a Ta voie.

La retraite à 65 ans c’est une utopie qui gruge l’énergie des gens dans leur quotidien, bien plus que la récompense qu’on croit qu’elle est. Sauf peut-être pour ceux qui se la font payer par les autres.

L’indépendance financière est peut-être une utopie aussi. Mais une chose est sûre : ce n’est pas un projet pour dans 35 ans, c’est un projet de tous les jours. C’est emballant. Chacun de mes gestes m’en rapproche concrètement. Quelque chose de concret, qui grandit avec moi et qui m’accompagne et m’appuie dans tout.

Et ce qu’il y a de plus beau, c’est que je ne demanderai pas à mes enfants de me la payer en leur laissant une facture. Ils pourront en profiter aussi, parce que je sais que je pourrai être là. Quand je veux, si je veux.

En toute liberté.

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5 façons de bien utiliser son retour d’impôt https://www.sepayerenpremier.com/5-facons-de-bien-utiliser-son-retour-dimpot/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=5-facons-de-bien-utiliser-son-retour-dimpot https://www.sepayerenpremier.com/5-facons-de-bien-utiliser-son-retour-dimpot/#comments Thu, 02 Jun 2016 13:58:57 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=221 On aime tous recevoir un retour d’impôt. La tentation est grande de voir cette rentrée d’argent comme un cadeau, une plus-value inattendue avec laquelle on pourrait se gâter. Voyons comment on peut plutôt saisir cette excellente occasion pour s’enrichir un peu plus ou faire un pas supplémentaire vers l’indépendance financière. [...]

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On aime tous recevoir un retour d’impôt. La tentation est grande de voir cette rentrée d’argent comme un cadeau, une plus-value inattendue avec laquelle on pourrait se gâter. Voyons comment on peut plutôt saisir cette excellente occasion pour s’enrichir un peu plus ou faire un pas supplémentaire vers l’indépendance financière.

Payer ses dettes

21 247$. Un chiffre que je n’arrive toujours pas à Quoi faire avec son retour d’impôt-Insert1comprendre, trimestre après trimestre. Inconcevable. Surréel. C’est la dette moyenne à la consommation trainée chaque jour par le Canadien moyen (1). L’hypothèque en sus… Et les intérêts s’accumulent de jour en jour. A-t-on besoin d’expliquer que rembourser ce fardeau avec son retour d’impôt devrait être la priorité #1.

Décider de reporter à plus tard cette obligation, ça revient à s’appauvrir soi-même, proactivement.

Payer ses dettes avec son retour d’impôt. Maintenant.

Garnir son fond de prévoyance

Plus d’une personne sur 2 vit de paie en paie (2) et une seule semaine de retard de celle-ci la mettrait sous pression financière. Une sur 4 ne saurait trouver 2000$ en moins d’un mois si un imprévu arrivait, e.g. maladie, toit qui coule, amende, nouvelle transmission d’auto. Une incertitude constante qui empoisonne, légèrement mais constamment, le quotidien.

Invivable.

Afin de faire face aux imprévus, la règle du pouce veut que l’on conserve en liquidité près de 3 mois de salaire net. Un objectif peut-être ambitieux pour certains. Un mois de salaire serait déjà une amélioration notable. Les bénéfices de ce coussin financier sont majeurs et multiples. Il permet d’assurer une fluidité des paiements sans se soucier de la synchronisation de ses revenus, le fameux cashflow; il évite de se sentir étouffé en période de pointe (e.g. Noël, rentrée scolaire, taxes annuelles); et permet de parer aux oublis des paiements automatique et des chèques qu’on a oublié avoir signés.

La vraie richesse ce n’est pas un nouveau spa, une nouvelle voiture ou la gâterie impulsive du moment parce que tu le vaux bien. C’est l’absence de stress financier. C’est de savoir que peu importe ce qui arrive demain, on a un parachute. Avoir un plan B, le temps de trouver une solution C, D ou E.

Utiliser son retour d’impôt pour avoir l’esprit tranquille. C’est un peu ça aussi l’indépendance financière.

Cotiser au REEE de ses enfants

J’ai consacré un billet tout entier au REEE qui est un véhicule de placement en or pour notre génération. Le meilleur véhicule pour s’enrichir à long terme, quand on est parent. Pour chaque dollar cotisé, les gouvernements fédéral et provincial en ajouteront 30% supplémentaire. Un investissement qui croitra à l’abri de l’impôt et qui sera imposé selon les revenus des enfants, non pas des parents, le jour où ils débuteront des études post-secondaires. Aussi bien dire qu’aucun impôt ne devra être payé. Quoi faire avec son retour d’impôt-Insert2Puis tout le capital qui revient dans les poches des parents. Les fonds n’ont pas à être dédiés spécifiquement aux paiements des études, mais à n’importe quel projet. Un outil indispensable pour les parents d’aujourd’hui et qui permet d’enrichir toute la famille.

Bâtir son avenir et celui de ses enfants dès que l’on peut : c’est ici que commence l’équité inter-générationnelle.

Rembourser son hypothèque ou cotiser à son REER (ex aequo)

Posséder une dette hypothécaire n’est pas un fardeau aussi négatif qu’une dette à la consommation. C’est une bonne dette. S’il peut en exister une. Mais beaucoup poussent la note de ce motto en achetant une maison trop chère, avec un simple 5% de mise de fond et avec des paiements mensuels à la limite de leurs capacités. Si vos paiements hypothécaires vous empêchent de dormir, rien ne sert de se rassurer en faisant de l’astrologie avec les paroles de Stephen Poloz. Un paiement directement sur le capital de votre propriété avec votre retour d’impôt vous permettra de diminuer les mensualités suivantes, tout en économisant de l’intérêt à long terme.

Une bouffée d’air qu’il ne faut pas laisser passer.

Par contre, si votre remboursement hypothécaire est sous-contrôle, c’est alors une excellente occasion d’économiser pour le long terme. Cotiser à son REER avec son retour d’impôt, permet en même temps de générer un futur retour d’impôt l’année prochaine. Et on continue, d’année en année en faisant tourner la roue!

Il peut être aussi intéressant de ne pas choisir et de plutôt faire les deux. Cotiser à son REER en cours d’année et utiliser son retour d’impôt pour rembourser du capital sur son hypothèque. Win-Win.

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Investir en immobilier avec seulement 1000$ https://www.sepayerenpremier.com/investir-en-immobilier-avec-seulement-1000/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=investir-en-immobilier-avec-seulement-1000 https://www.sepayerenpremier.com/investir-en-immobilier-avec-seulement-1000/#comments Thu, 12 May 2016 18:00:41 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=35 J’ai longtemps pensé à m’acheter un immeuble à revenu. Le jour où je me suis mis à payer un loyer à un propriétaire je me suis dit “C’est moi qui paie son hypothèque et ça ne m’appartiendra jamais”. Faut dire que quand tu as 18 ans, 500$/mois pour un 5 [...]

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J’ai longtemps pensé à m’acheter un immeuble à revenu. Le jour où je me suis mis à payer un loyer à un propriétaire je me suis dit “C’est moi qui paie son hypothèque et ça ne m’appartiendra jamais”. Faut dire que quand tu as 18 ans, 500$/mois pour un 5 1/2 tu trouves ça énorme. 500$ ça achète tout n’est-ce pas ? N’empêche, je regardais autour de moi dans la rue, je voyais des dizaines de plex partout où je marchais, en me disant que, pas plus fou qu’un autre, moi aussi je veux profiter de cette occasion de m’enrichir avec l’argent des autres. 3 000$ de revenu par mois pour un 6-plex, la grosse vie.

Je m’ennuie de ma naïveté du Cégep.

Évidemment, j’ai vieilli (à défaut de grandir) et j’ai commencé à réaliser tous les petits détails qui entourent un tel projet, pourtant si simple à première vue. Premièrement, devoir économiser 75-100K$ pour la mise de fond d’un plex dans lequel je n’habiterai pas, c’était déjà une grosse marche. Intuitivement, je reportais déjà le projet de plus de 10 ans avant même d’avoir commencé à y réfléchir sérieusement. Ça commençait bien. Mais ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas cela qui m’arrêterait. Pour moi, attendre 10 ans, ce n’est pas reporter un projet. C’est le mijoter jusqu’à ce que la viande décolle de l’os toute seule pour être sûr qu’elle fonde sur la langue. Et à bien y penser, si je suis pour faire un investissement de près d’un demi-million de dollar, je suis mieux d’y réfléchir comme il faut un certain temps.

Je me suis donc mis à compiler tout ce dont je devais prévoir. J’ai établi des stratégies pour trouver des bons locataires et les remplacer au besoin. J’ai décidé que j’effectuerais moi-même l’entretien et les réparations (une compétence transversale essentielle dans la vie qu’on n’apprend clairement pas à l’école). J’ai construit d’innombrables fichiers Excel pour le suivi de la récolte des loyers, du paiement des taxes, des couts afférents et des pépins inconnus mais qui viendront. J’ai pensé au risque de prévoir les mauvaises créances et comment le gérer. Je me suis surpris à trouver intéressant de bien comprendre l’impôt qui s’y rattache. Fait du repérage de plex, des étude-cas.

Et puis sont venues mes recherches à la Régie du Logement. C’est là que j’ai décroché.

Ça ne devenait plus un investissement avec toutes ces contraintes législatives d’une autre époque. Je devenais ni plus ni moins qu’un simple gestionnaire de logement par procuration, au service de l’état. En assumant le risque et l’effort pour les autres. Qu’on me comprenne bien, mes locataires j’en aurais pris soin. Avec sérieux, diligence, flexibilité et innovation. Mais là, on m’offrait une croissance faible et contrôlée par décret, des contraintes dogmatiques, des processus administratifs incertains et longs et de la paperasse. Big. Time. Pas exactement l’idée que j’avais en tête pour la suite des choses, surtout après avoir investi 10 ans d’économies.

N’en déplaise, j’aime la brique et le ciment. S’il y a quelque chose qui reste, même quand tout part, c’est bien cela. Récession, déflation, chômage, rien n’y fait. Les gens ont toujours besoin de dormir quelque part. Inélastique. L’investissement défensif par excellence pour le jeune investisseur que je suis. Je n’allais certainement pas en rester là. Et…

J’ai trouvé. Les Real Estate Income Trust (REIT).

Le jour où j’ai découvert ce que ça mangeait en hiver, je me suis précipité chez Costco. C’était mieux encore que ce que je ne croyais.

Pas besoin de mise de fond. Pas besoin de s’endetter. Rien à gérer. Ni locataire, ni Régie, ni tuyau qui coule. Les REITs sont des entreprises qui oeuvrent exclusivement dans l’acquisition et la gestion de parc immobilier pour le compte de ses propriétaires ou de ses actionnaires. Et elles se transigent à la bourse. Joie. Ainsi, peu importe le montant disponible que j’avais pour investir, je pouvais le faire. Bien assis dans mon salon avec mon ordinateur.

J’ai commencé avec 1000$. Dès le premier mois j’ai commencé à bénéficier de revenu variant entre 4 et 9% de rendement annuel. En plus de l’appréciation en capital. Pas eu besoin d’attendre 10 ans, pour ensuite attendre encore 15-20-25 ans d’avoir payé l’hypothèque pour commencer à voir la couleur de mon argent.

Les REITs m’ont également permis de diversifier ma brique et mon ciment. Imagine, j’aurais mis 75-100K$, plus une dette, dans un seul plex, un seul actif immobilier, un seul quartier, une seule économie, une seule législation, avec un risque concentré de défaut de paiement avec seulement quelques locataires.

Maintenant, je peux dire que je suis assis bien confortable à la maison, sans dette d’un demi-million de dollars, à générer 6,5% de revenu annuel, avec un actif de parc immobilier diversifié et dispersé entre Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary, le Texas, l’Arizona, l’Irlande et l’Allemagne. Je n’ai eu à commencer qu’avec 1000$. Dix ans plus tôt que prévu. Avec moins de difficulté. Et surtout, plus de temps pour tout le reste.

Ah oui, aussi.

Je ne paie pas d’impôt. Aucun.

Car, contrairement à un plex, les REITs ça se met dans un CELI.

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