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Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/ Le blog des finances personnelles pour les Milléniaux Mon, 24 Sep 2018 20:32:24 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://i0.wp.com/www.sepayerenpremier.com/wp-content/uploads/2018/02/cropped-Icone-site-web-Feb2018.jpg?fit=32%2C32&ssl=1 Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/ 32 32 111249166 20K$ en moins, un psychiatre en plus, pis du Green Day https://www.sepayerenpremier.com/20k-maladie-mentale/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=20k-maladie-mentale https://www.sepayerenpremier.com/20k-maladie-mentale/#comments Fri, 21 Sep 2018 16:12:55 +0000 https://www.sepayerenpremier.com/?p=919 Depuis que j’ai commencé à écrire mon blog, j’ai reçu beaucoup de commentaires de gens qui s’étonnent que je ne profite pas simplement de l’argent pour avoir niveau de vie plus élevé plutôt que de l’économiser. À quoi ça te sert de faire tous ces efforts si tu ne fais [...]

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Depuis que j’ai commencé à écrire mon blog, j’ai reçu beaucoup de commentaires de gens qui s’étonnent que je ne profite pas simplement de l’argent pour avoir niveau de vie plus élevé plutôt que de l’économiser.

À quoi ça te sert de faire tous ces efforts si tu ne fais qu’empiler ton argent?

Moi, tout coule quand même, pourquoi je m’en ferais avec l’argent, mes dettes ou mon épargne anémique? YOLO!

Ben oui, pourquoi Dom?

Parce que rien n’est linéaire dans la vie. Et quand les choses partent sur une chire, la dernière chose que tu veux avoir à faire c’est te préoccuper de tes finances. Ça devrait être en fait un parachute qui t’aide à passer à travers, pas un fardeau que tu dois gérer en même temps.

Des fois, les épreuves tu les vois venir ou elles prennent le champs lentement, tu as le temps de te préparer. D’autres fois, tu le lèves et tu l’as dans la face gros comme un truck.

Un peu comme un matin de ce printemps dernier, où soudainement, du jour au lendemain je me suis retrouvé monoparental de 3 enfants quand ma blonde a fait un épisode de manie avant d’être diagnostiquée avec un trouble bipolaire.

La maladie mentale qui arrive chez vous avec son agenda et ses valises alors que la veille tu relaxais en écoutant Homeland sur ton divan. (oui je sais, l’ironie se trouve ben drôle)

Dans mon premier billet quand je parlais de l’importance de s’occuper de ses finances pour vivre les projets que tu veux vraiment malgré les aléas de la vie, ben c’est un peu à des choses comme ça auxquelles je pensais.

Mais pas pantoute ça.

 

Ma blonde a alors évidemment dû arrêter ses études pour être hospitalisée. En arrêtant de travailler, la plupart des gens auront au moins droit à une aide de transition pour absorber la perte de revenu, via de l’assurance-emploi ou une assurance-invalidité. Mais quand ton salaire annuel provient d’une bourse d’excellence d’étude, la transition est différente.

Elle fait plutôt un petit bruit.

*Pouf*

Bye bye 20 000$. Non, il n’y a pas typo.

 

Ok, c’est weird, pourquoi tu penses à ton argent, quand ta blonde est en plein épisode de manie à l’hôpital et que tes enfants ont besoin de toi?

Exactement. Je n’y pense pas.

 

Les 20 000$ de revenu pour la prochaine année qui viennent de disparaître me passent 10 pieds au-dessus la tête.

J’ai appris à vivre au-dessous de mes moyens, alors je n’en ai pas besoin. Quoique je ne cacherai pas que de l’épargne en moins à ce point, c’est vraiment, mais vraiment hard. En même temps elle sert justement à des moments comme ça : de l’espace pour respirer et pouvoir me concentrer sur les choses vraiment importantes.

Comme passer mes journées à l’hôpital auprès de ma blonde, discuter longuement avec 3 psychiatres et des infirmières cliniciennes et lire le DSM V pour mieux comprendre c’est quoi la maladie bipolaire. Découvrir les superbes ressources communautaires autour dans mon coin et jaser avec plein de monde pour me rendre compte que les gens aux prises avec une maladie mentale il y en a pas mal plus qu’on pense.

Vivre sous ses moyens, pour mieux vivre.

 

Je ne pense pas comment je vais payer mon hypothèque qui vient d’augmenter avec le taux directeur.

J’ai acheté une maison qu’on avait les moyens de se payer, pas celle que la banque a dit qu’on pouvait se payer. Je me suis gardé une marge de manoeuvre pour aujourd’hui et les 25 prochaines années. Bien franchement, j’ai autre chose à faire que de calculer comment être capable de continuer à faire les bons paiements malgré une augmentation de .25%, .5% ou même 1%. C’est un scénario sur le pilote automatique depuis le début. Je vais juste continuer à rembourser le même capital tous les mois et avaler la hausse de taux plus facilement qu’une gorgée de café froid. De toute façon, les nouveaux intérêts ne valent même pas le prix d’un café dégeu d’hôpital  par jour.

Je suis bien plus intéressé à l’équation grammaticale impossible pour expliquer aux enfants pourquoi maman ne reviendra pas à la maison ce soir, ni demain, ni sûrement pour un mois. Et de toute façon, comment tu dis ça à des enfants de 4, 3 et 1 an que maman est malade, mais que tout va bien aller? Elle est mieux d’être créative ton histoire car, tu réalises bien vite qu’il n’y a pas un maudit épisode sur la maladie mentale dans les coffrets de Passe-Partout et que quand c’est vraiment important ben Ryder c’est un tchokeux.

Ne te menotte pas avec une hypothèque. Ta maison devrait être seulement une zone de confort.

 

La facture de 3 500$ de taxes municipales est un non-évènement.

Des 2 certitudes de la vie, les impôts –fonciers– viennent toujours en premier. Et surtout, jamais au bon moment. Mais quand tu y penses, cette facture était prévisible. Donc prévue dans le fond d’urgence, depuis 12 mois. Comme les tounes de Noël le 1er novembre, tu peux être en maudit, mais tu ne peux pas être surpris. Une minute trente de ma soirée sur AccèsD, 0 seconde de préoccupation et 5 heures d’esprit libre. Un non-évènement.

Car les vrais évènements commencent quand la garderie ferme, comme les cours de ballets et les 4 de 7 de batailles d’oreiller. Puis après les concours de tours de Lego et les histoires à plus finir, le néo-monoparental en moi va préférer se concentrer à gérer les enfants qui s’obstinent à propos de la playlist Youtube pré-dodo pour savoir qui entre Lady Gaga, OK GO, Linkin Park et Psy jouera en premier.

Se préoccuper de ce qui compte. Pas des comptes.

 

Je ne pense pas aux paiements à faire au concessionnaire. Je n’en ai pas.

Ce n’est pas de la tôle à rouiller en 108 paiements qui va m’empêcher malgré tout de continuer à faire les projets que j’avais envie. Ni hypothéquer ceux de la famille. Des rêves et des idées on en génère 24/24 à la maison, la voiture elle dort 23 heures sur 24. Mon auto va juste continuer à être la plus laide de la rue plus longtemps.

Pendant ce temps là, la bucket list des enfants s’écrit à vitesse grand V et je sais que malgré tout on sera capable de la cocher tranquillement. La mienne aussi. Ça faisait 2 ans que je suivais et finançais l’aventure de Hardbacon. L’opportunité d’embarquer pour vrai comme actionnaire, ça se passait là. Je n’allais pas manquer le bateau. 1 500$ et 0 hésitation.

Se donner les moyens de vivre ses projets. Ne pas financer un faux rêve.

 

Alors quand on me dit que je pourrais juste profiter d’un meilleur niveau de vie, je te dirais qu’il est déjà là.

0 stress. Financier, je veux dire. Et c’est pas mal ça l’idée.

Plus souvent qu’à son tour, la vie t’emmène dans des directions inattendues. Tu auras beau trouver ça glauque de parler d’argent et de trouble bipolaire en même temps, la réalité c’est que peu importe ce qui se passe, tes finances sont toujours là en trame de fond. Et si tu n’en occupes pas avant, bien elles pourraient bien t’empêcher de te concentrer sur ce qui compte vraiment le moment venu.

Comme avoir l’esprit libre pour discuter franchement et simplement de maladie mentale à des enfants sans que ça sonne comme Bernard Derome qui parle avec un ton de démission. Parce que la réalité c’est que plein de gens autour d’eux ont aussi une maladie mentale et que la vie continue, pleinement, comme tout le monde.

Mais c’est pas mal abstrait comme concept pour des enfants tout ça. Et ça manque surtout de fun.

Alors j’ai ajouté une nouvelle chanson à la playlist Youtube, histoire qu’on continue à danser à la maison. Maintenant ils s’obstinent à savoir qui va la faire jouer en premier. #win

Un classique, ça ne se trompe pas.

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6 étapes pour arrêter de vivre d’une paie à l’autre https://www.sepayerenpremier.com/6-etapes-arreter-vivre-paie-a-lautre/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=6-etapes-arreter-vivre-paie-a-lautre https://www.sepayerenpremier.com/6-etapes-arreter-vivre-paie-a-lautre/#comments Sun, 25 Feb 2018 19:21:28 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=654 Vivre d'une paie à l'autre est un fardeau lourd à supporter dans le quotidien. C'est pourtant le cas de 1 personne sur 2 qui vie au Canada! La solution pour s'en sortir ne se trouve pas en faisant plus d'argent. Je t'explique comment j'y suis arrivé, simplement, en 6 étapes. [...]

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Vivre d’une paie à l’autre est un fardeau lourd à supporter dans le quotidien. C’est pourtant le cas de 1 personne sur 2 qui vie au Canada! La solution pour s’en sortir ne se trouve pas en faisant plus d’argent. Je t’explique comment j’y suis arrivé, simplement, en 6 étapes.

Je n’ai pas toujours épargné de l’argent et j’ai en fait même vécu longtemps avec une marge de crédit étudiante, dont la banque se faisait un plaisir d’en augmenter la limite chaque année. En attendant mon prochain versement de bourse, tout en pigeant dans ma marge, je me confortais en me disant que plus tard je finirais bien par gagner plus et que tout irait mieux à ce moment. Que je cesserais finalement de vivre d’une paie à l’autre.

Mais si ce moment n’arrivait jamais? Ou beaucoup plus tard? Ou trop tard?

Quand j’ai réalisé que mon quotidien financier n’était rien d’autre en fait que de l’attentiste procrastinateur, j’en ai eu assez. Armé de ma Tercel verte 2 portes et d’une marge de crédit pleine de 18K$, j’ai arrêté de rêver au jour où je ferais plus d‘argent. J’ai décidé que ce serait aujourd’hui que j’en aurais plus dans mes poches. Plus jamais je n’aurai à vivre d’une paie à l’autre. Peu importe combien je gagnerais.

Je me suis donc fait un plan en 6 étapes simples à suivre, mais cruciales, qui m’a permis d’arrêter de vivre d’une paie à l’autre.

10 ans plus tard, j’ai 0$ de dette, à part bien sûr une petite hypothèque. J’ai au moins 6 mois de salaire en liquidité, plus un bon coussin d’épargne qui ne cesse de grandir tous les jours.

Aujourd’hui, je ne me demande plus si le jeudi qui vient j’aurai une nouvelle paie, je me demande juste si j’aurai droit à un nouvel épisode de Big Bang Theory.

Reconnais que tu ne sais pas où va ton argent

Le problème #1 qui empêche les gens d’arrêter de vivre d’une paie à l’autre, c’est que tout le monde pense vraiment savoir où son argent va.

Yeah right, « tu penses »…

Le cerveau humain est un organe formidable… et faillible, beaucoup plus que l’on ne le pense. Pourtant on y fait confiance naturellement sans perspective extérieure. Or, l’impression que l’on a de l’argent qui sort de nos poches, notre capacité à sortir des ordres de grandeur de combien ceci ou cela nous a coûté, tout ça n’a aucun fondement réel. Cela se base sur des souvenirs, des émotions, des biais, et disons-le franchement… un peu de négation face à soi-même!

Même moi qui suit mes dépenses religieusement, je ne peux te sortir un chiffre de tête de façon précise. Combien dépenses-tu par année en restaurant? En vêtement? En épicerie? En essence? Si tu es incapable de répondre à la dizaine près, c’est parce que tu n’en as aucune idée.

Le fait de te sentir convaincu que tu le sais, c’est faire obstacle à toi-même!

Tu n’iras nulle part en te basant sur de la mauvaise information. Prend du recul, assume que tu es humain et faillible: fait toi un vrai portrait –objectif- de tes dépenses.

Fais ton portrait des dépenses de l’année dernière

Ne roule pas tes yeux avec ta face de quelqu’un à qui ça ne te tente pas de sortir toutes ses factures des 12 derniers mois et sa calculatrice.

Premièrement, tes factures je le sais bien que tu les as toutes perdues ou jetées.

Deuxièmement, on est ici pour s’enrichir, pas pour s’initier au masochisme.

Troisièmement, on est en 2018.

C’est fini le temps des feuilles quadrillées, des crayons de plomb, de ta calculatrice et tes factures. There’s an app for that! Et tu es né avec un ordinateur dans les mains.

0 effort.

0 excuse.

0 excuse

Toutes les institutions financières possèdent des outils en ligne disponibles dans ton portail personnel qui te permettent de dresser un portrait de tes dépenses en 5 minutes. Selon tes relevés électroniques, il va te montrer tout ton actif, tes dépenses en catégories, des tartes, les variations de mois en mois, les montants totaux et… une bonne dose de reality check!

Si tu es comme moi et que tu as des comptes dans plus d’une institution, tu voudras alors te prendre une application qui regroupe tous tes comptes ensemble, se connecte en ligne à tes institutions financières, télécharge et assemble toutes tes informations tout seul!

Ce n’est pas le choix d’application qui manque: Mint, Count About, Money Dance, Personal Capital, You Need A Budget (YNAB). Sous Windows, Mac, Android, iPhone, en ligne.

Moi je travaille avec l’application classique et éprouvée depuis 30ans: Quicken. Moins jolie, mais définitivement ce qu’il y a de plus puissant pour la finance personnelle.

Quicken
Un aperçu de Quicken. Tous tes comptes, toutes tes dépenses au même endroit!

Coupe l’inutile dans ton budget

Après avoir réalisé que tu as dépensé 3000$ en restaurants de toutes sortes, 1000$ en alcool ou que ton auto te coûte bien plus que 69$/semaine, c’est le temps de changer les choses.

Je pourrais te dire de te faire un budget, mais dans les faits il est pratiquement déjà écrit. Toutes les applications vont utiliser ce que tu as de l’année dernière comme base pour cette année. Il ne te reste qu’à le tweaker! Comment?

Tu regardes toutes les dépenses que tu as faites l’année dernière et desquelles il ne t’en reste rien aujourd’hui puis… tu coupes!

Coupe
Coupe, coupe, coupe!

Les soupers trop chers dont tu ne te souviens même plus. Le linge que tu n’as pas réellement besoin. Les lunchs du midi toujours achetés. Les paiements mensuels de la 2e TV au sous-sol. Les 95% de postes du câble que tu ne regardes pas. Les rénovations/améliorations perpétuelles que tu fais chez toi. Les innombrables cossins que même toi tu ne peux lister, mais qui sont maintenant chiffrés!

Ne t’imagine pas que cet exercice en est un de privation. S’il ne t’en reste plus rien un an plus tard de l’argent dépensé, c’est assurément parce que tu n’en avais pas besoin. Tu ne te prives pas, tu élimines l’inutile, le surplus.

Coupe.

Accumule une réserve

Chacune de ces dépenses réduites, c’est de la marge de manœuvre qui apparaît. Ce sont elles qui vont faire en sorte que tu vas arrêter de courir après ta queue et de vivre d’une paie à l’autre.

Quand tu as une entrée d’argent supplémentaire; un retour d’impôt, un crédit de TPS, un chum qui te redonne ton 50$ 6 mois plus tard, ne le prend pas pour te gâter, prend le pour ta quiétude d’esprit. Garde-le.

Tu vas commencer à accumuler un coussin et c’est lui qui va te permettre de ne plus penser à quel moment que ta paie va rentrer. Tu ne seras plus pris à piger dans ta marge ou à cruncher ta vie quand ton compte de taxes va arriver ou qu’un électro va te lâcher.

Ta réserve va aussi te permettre de pouvoir payer au complet tes achats importants, plutôt que de les financer, ou d’utiliser ta marge de crédit. Tu évites alors des frais d’intérêts et ta marge de manœuvre s’agrandit et s’autonourrit.

Revois ta façon de dépenser

Je t’ai mentionné que le cerveau était trompeur bien souvent, et bien il l’est encore plus quand vient le temps de dépenser. L’impulsion, l’émotivité, l’envie sont tes pires ennemis.

Achètes-tu des choses sur un coup de tête? Sais-tu combien tu vas dépenser, avant de te rendre en magasin? Es-tu en train de remplacer quelque chose qui fonctionne encore juste parce que tu trouves qu’il est ?

Quand tu es sur le point de faire un achat non prévu, arrête-toi et reporte-le. Même juste d’une semaine. Là, tu pourras voir si c’est quelque chose que tu avais vraiment besoin.

C’est tout aussi valide pour un souper au restaurant entre amis que lorsque tu vas te magasiner un nouvel électroménager. Se constituer un coussin pour arrêter de vivre d’une paie à l’autre, ça ne sert à rien si tu es pour aller le flamber sur un chire au Carrefour Laval quand tu vas trouver qu’il est assez gros.

Faire attention à la façon dont tu dépenses ton argent. Arrêter de répondre à toutes tes envies ponctuelles. Tout ça, ce n’est pas se priver, c’est concentrer ses ressources sur ce qui compte vraiment.

Si tu es toujours en train de vivre d’une paie à l’autre, clairement tu es toujours stressé. Et il n’y a pas un frigidaire en inox, une voiture neuve, une paire de souliers ou une tournée de pots Masson de La Distillerie qui va rendre le tout plus supportable.

Vis sous tes moyens

Vivre d’une paie à l’autre, ça veut dire dépenser 100% de ses revenus. 0 pi une barre pour ton futur, ta paix d’esprit et tes projets à long terme. Toutes les 2 semaines, c’est ni plus ni moins comme si tu recommençais à 0.

Ne pas dépenser 10% de tes revenus, c’est souvent tout ce qu’il faut pour arrêter de vivre d’une paie à l’autre pour de bon. Ce n’est pas énorme. Mais c’est difficile de se l’imaginer avec son salaire quand on a le nez dans son propre lifestyle.

Si seulement tu faisais 5K$ de plus comme d’autres. L’espace financier pour enfin souffler un peu serait alors pas mal plus évident. Avec leur salaire tu arriverais sûrement assez facilement à mettre 100$/semaine, sans avoir l’impression de te priver. Pourtant je te garantis qu’ils ont le même sentiment que toi; ils se sentent serrés dans leurs dépenses. Ils n’ont pas d’espace non plus, du moins sans sentir qu’ils se priveraient eux aussi.

Toi tu le sais que c’est faux. Tu sais que ce serait possible pour eux de vivre un peu sous leur moyen et que la vie suivrait son cours, sans drame. Mais avant d’aller leur dire d’arrêter de se plaindre, dis-toi que… tu fais 5K$ de plus que quelqu’un d’autre. Tu fais même sûrement 5K$ de plus que toi-même il y 2-4ans.

Écoute le guts de ton toi passé, il a de bons conseils pour toi.

McFly

Cesser de vivre d’une paie à l’autre ce n’est pas du rocket science. À moins d’être en état de pauvreté réelle, tout le monde le peut. Au lieu de compter combien il te reste sur ta paie après ceci et cela, compte plutôt ce dont tu as besoin. Ce qui reste, ce n’est pas de l’espace pour une gâterie, a.k.a dépense inutile.

C’est de l’espace pour un esprit plus libre.

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Investis dans la santé, améliore ta productivité https://www.sepayerenpremier.com/sante-et-productivite-pme-sunlifeqc/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=sante-et-productivite-pme-sunlifeqc https://www.sepayerenpremier.com/sante-et-productivite-pme-sunlifeqc/#comments Tue, 03 Oct 2017 18:00:01 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=618 Beaucoup de gens m’écrivent pour avoir des conseils sur comment mieux gérer leurs finances et s’enrichir. Même ceux qui ont leur propre entreprise! Une dentiste, un concessionnaire auto, un chasseur de têtes, une optométriste, un restaurateur; tout un éventail diversifié! Et la première chose que je leur demande : est-ce [...]

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Beaucoup de gens m’écrivent pour avoir des conseils sur comment mieux gérer leurs finances et s’enrichir. Même ceux qui ont leur propre entreprise! Une dentiste, un concessionnaire auto, un chasseur de têtes, une optométriste, un restaurateur; tout un éventail diversifié! Et la première chose que je leur demande : est-ce que tu investis dans ton monde?

Qu’est-ce que tu veux dire?

[facepalm]

Tu sais, ce qui fait que ton entreprise peut être une entreprise : tes employés. La base de ta productivité!

Tu n’iras jamais aussi loin que si tu emmènes des gens avec toi. Alors quand la Financière Sun Life Québec m’a invité à une conférence sur la santé et la productivité au travail afin d’en apprendre plus, il fallait que j’y aille. Je devais être là. Car le capital humain, c’est incontournable : c’est là où tout le monde s’enrichit collectivement!

Parce qu’ils sont comme toi tes employés. Ils ont les mêmes enjeux de la Vie que les tiens. Et comme gestionnaire en santé, je le vois tous les jours. Un avec une polyarthrite rhumatoïde à 35 ans, l’autre avec des maux de dos chroniques, ou en épuisement professionnel, le dernier qui ne sait plus par quel bout prendre ses dettes, ou celui qui fait comme si tout allait bien, mais, dans sa tête, non.

Ils se reconnaissent. J’en connais. Tu les connais.

Investis dans ton équipe!

Ce serait se tromper que de penser que ces problèmes restent à la maison. Ils ne disparaissent pas entre 9 et 5. On a tous notre ombre, même au bureau. Si à la maison ils ont leur famille, l’autre 50% de leur temps actif ils font équipe avec qui? Tu ne peux pas passer tant de temps à te démener à attirer et trouver les meilleurs pour ensuite t’arrêter là.

Quand j’entends Robert Dumas, président de la Financière Sun Life Québec, dire que 55 % de tes employés se présentent au travail avec une maladie chronique, et que 44 % subissent du stress financier au travail, lui et moi on voit la même chose : deux personnes qui ont un défi à relever – ton employé, et toi.

Tu as besoin de ton monde, et ils ont besoin de toi.

Tu dois être un leader à l’écoute et flexible. Les gens ont besoin de ta reconnaissance et de savoir que tu t’adaptes à leur réalité.

Parce que, tu le sais bien, notre génération veut plus qu’un chèque de paie. On n’est pas devenu des gestionnaires ou des entrepreneurs juste pour l’argent. On voulait des défis, se réaliser, vivre une expérience. Tes employés aussi veulent la même chose. Et ceux que tu essaies de recruter aussi.

Si tu n’investis pas, ça va te coûter cher!

Un employé aux prises avec un problème financier va consacrer jusqu’à 13 % de son temps au travail pour le régler. 1 heure sur 7 où il sera payé sans travailler! Du temps où il est stressé et où ta business est au neutre…

Les problèmes de santé mentale que tu ne résous pas parce que tu n’en ressens pas le besoin, eh bien je t’annonce qu’ils te coûtent près de 2,4% de ta masse salariale!

Et je ne te parle pas des journées d’absences qui s’accumulent ou des congés de maladie qui peuvent s’étirer. De tes meilleurs qui seront absents près de 2 semaines par année, sans compter leurs vacances!

Je ne peux pas m’empêcher de me dire que ton entreprise serait tellement plus productive avec des employés en santé, dans leur corps, leur tête et leurs poches!

Si on prenait tous ces enjeux en amont?

Des solutions pour toutes les situations

Si tu t’assurais que leur avenir financier était plus enviable? Oui, tu peux les aider à mieux gérer leurs finances personnelles, comme en tenant des ateliers de formation ou des séminaires par des conseillers. Leur donner des outils concrets pour améliorer leurs finances ou les aider dans leur budget, ça fait une énorme différence. Un régime collectif d’épargne-retraite, ce n’est pas un luxe! Pendant que les 3/4 des travailleurs ne savent pas combien ils auront besoin pour la retraite, 4 employés sur 5 pensent que c’est aussi ta responsabilité de les aider!

Rappelle-toi que c’est ton énergie qui donne le tempo et façonne l’atmosphère de ton entreprise. Fais en sorte que tes employés aient l’opportunité de bouger ou de prendre le temps de bien manger. Les activités offertes ou même organisées par eux sont de puissants stimulants et motivateurs. Le team-building en plus!

Quand viendra le moment où ils auront besoin de support pour remettre leur santé sur pied, il faut que tu aies un parachute pour eux. Tu ne peux pas être no show dans un moment important de leur vie. Les 3/4 de tes employés s’attendent à avoir un régime de soins de santé. Personne ne veut être pris au dépourvu, alors ce n’est pas étonnant de savoir qu’un employé sur deux changerait d’emploi pour en obtenir un.

J’ai même été étonné en jasant avec Robert Dumas d’apprendre que près de la moitié de notre génération serait prête à payer plus pour avoir de meilleurs avantages sociaux! Tu ne peux pas aller dans l’autre direction et en faire l’économie. Entoure-toi d’un partenaire qui va pouvoir t’offrir ces outils!

Évidemment que les solutions seront différentes selon que tes employés sont dans un bureau, un restaurant, ou sur le terrain. Sois flexible, demande-leur ce qu’ils veulent. Écoute, sois créatif. Tu la comprends ton entreprise. Et tu comprends mon opinion aussi.

Vas-y, parle-leur santé financière. Intéresse-toi à leur santé physique et mentale. Donne-leur du support, des régimes de santé, des programmes d’aide, des avantages sociaux, de la sécurité, un avenir financier.

Ils vont apprendre, être moins stressés et plus en santé. Et surtout plus heureux.

Ils vont accomplir plus, avoir une meilleure productivité, rester, et même venir dans ton équipe! Tu vas être plus heureux.

Car la santé de tes employés, dans les faits, c’est un actif de productivité pour toi.

Investis dedans tous les jours!

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Nos 3 stratégies pour épargner 57 000$ en 1 an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=3-strategies-epargner-57-000-en-1-an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/#comments Thu, 14 Sep 2017 02:24:49 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=570 On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner! [...]

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On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner!

Quand on s’est acheté une nouvelle maison l’année dernière, on s’était dit que l’on devrait faire un peu plus attention à nos finances pour un certain temps. Il y a tellement de frais et de dépenses inattendus qui peuvent survenir et on ne voulait pas se faire surprendre. Sortir 5K$ d’un coup pour des droits de mutation, ça fesse!

Alors on a révisé notre budget, nos dépenses, nos revenus, ce qui était nécessaire, ce qui l’était moins, ce que l’on voulait, ce que l’on pouvait, ce que l’on devait… Après 1 an, on a fait le constat : nous avons overshooté. Big. Time. Plus riche de 57 000$! Plus de 50% d’épargne! 12 mois positifs!

Je pourrais vomir des chiffres pendant des heures, mais je trouvais qu’un graphique résumé serait plus parlant, et intéressant!

J’entends déjà certains penser que pour s’enrichir de 57 000$ en 1 an il faut bien avoir un emploi qui paie au moins 100K$ par année. Que c’est seulement pour les privilégiés. Les déjà riches. Le 1% même.

Non.

Ma famille est celle que tu peux généralement t’imaginer. La nôtre, l’autre, le voisin, celle de ton beau-frère. Quand on se regarde dans un graphique de Statistiques Canada, on est beige.

Deux parents, 3 enfants, 2 voitures, une maison en banlieue, 83K$ de revenu familial, des soupers et du ménage à faire, des couches à changer, des soupers entre amis, des sorties de famille, du gazon à couper, du binge watch à faire, etc.

Mais alors comment un archétype de classe moyenne a pu épargner plus de 50% de son revenu familial brut, sans manger du Kraft diner tous les soirs ou vivre dans une roulotte? Épargner, ça ne vient pas tout seul, mais ce n’est pas aussi compliqué que l’on pense. Surtout, épargner ce n’est pas reporter des projets. C’est en fait exactement là où ils commencent!

Commençons par le début.

Dépenser moins pour épargner (duh!)

Je ne vais pas te conter de menteries, réussir à épargner ça veut dire, en premier de tout, moins dépenser. Mais pas se priver. Seulement reconnaître que tu n’as pas besoin de tout ce que le marketing et l’industrie de la création de besoins te proposent tous les jours.

Pas besoin d’une nouvelle piscine plus chaude, d’une nouvelle auto plus bluetooth ou d’un nouveau lave-vaisselle plus de n’importe quoi. Du linge d’enfant emprunté qui va être trop petit dans 6mois-1an, c’est bien correct. L’ensemble de vaisselle hérité de ma grand-mère et mon frigo du cégep font toujours parfaitement l’affaire. Je n’ai pas besoin de remplacer ma vieille tondeuse qui date de 1989, elle se répare encore très bien.

On n’a pas idée de la quantité de petites (et grosses!) choses que l’on remplace/achète ici et là en se disant qu’on est dû pour du neuf. Si on prend le temps de s’arrêter 2 minutes pour réfléchir avant de faire un achat, on réalise assez rapidement que la grande majorité d’entre eux ne sont pas essentiels. Et s’en rendre compte, c’est le nerf de la guerre. Même les 20$ ici et 100$ là ont un impact majeur sur notre capacité à épargner.

Si on avait écouté les commentaires qu’on nous fait, on aurait changé notre bonne vieille Corolla 2003 il y a belle lurette pour la version douche 2018. On en a effectivement les moyens. Mais on n’en a pas besoin. On garde le cap avec des voitures qui coûtent moins de 100$/mois chacune, entretien/assurances inclus, vs les 400$/mois d’un seul modèle neuf juste pour les paiements au concessionnaire.

Quand notre sécheuse nous a lâché, on n’a pas changé la laveuse et les tiroirs en même temps. On avait besoin d’une nouvelle sécheuse, pas d’un nouvel ensemble qui s’agence avec un décor d’American Beauty pour notre salle de bain de sous-sol. Couleur discontinuée et mismatch? Bel essai Whirlpool, mais je suis un daltonien qui a juste besoin d’avoir du linge propre.

Alors c’est si difficile moins dépenser pour épargner? En repensant quelques dépenses classiques de ménage le temps d’un seul paragraphe, je viens de nous trouver 10K$ facile pour une seule année. Et je peux même ajouter une autre couche de 5K$ en gérant efficacement l’alimentation et l’épicerie de la famille. Du restaurant aux lunchs, les Canadiens dépensent en moyenne 10K$ par année par famille. Nous: la moitié. +15K$.

Arrêtez d’acheter des choses tout le temps, pour tout, pour rien, parce que c’est normal, parce que tu n’as pas le temps, parce que tu as bien le droit de te gâter, parce que tu le vaux bien

Ton travail, ton temps et ton argent valent bien plus que du rêve packagé dans trop d’emballage de plastique.

Épargner avec de l’argent gratuit

Ok, alors la roue de l’enrichissement a commencé à tourner en dépensant moins. Mais à moins d’aller vivre dans un 1 ½ de demi-sous-sol à Greenfield Park et manger uniquement des toasts, nous n’irons pas bien bien plus loin. Et nous voulons aller plus loin. Et moi je suis un peu paresseux aussi. J’ai besoin de quelque chose d’autre qui va pousser la roue pour moi.

L’État est prêt à le faire à notre place, ce serait fou de dire non. C’est si simple en plus! On a accumulé 15K$ d’économies, c’est le temps de se reposer et laisser le gouvernement bonifier le tout.

15K$ qui s’en vont dans les REER, et non chez LG et Toyota, ça nous produit un remboursement d’impôt. +6K$

15K$ de moins comme revenu imposable, ça nous donne 300$ par mois de plus comme Allocation canadienne pour enfant et de Soutien aux enfants. +3 600$

Du 9 600$, on en prend 7 500$ pour cotiser dans un REEE, ce qui nous donne 3 375$ de subventions et 700$ de bons d’études. +4 075$

Un beau total de plus de 13 500$!

L’air de rien, mais on vient presque de doubler nos économies annuelles. Sans trop se forcer, on en est déjà à un grand total de 28 500$ d’économies pour l’année. Pendant ce temps là, une laveuse/sécheuse payée trop cher ferait toujours juste bien laver du linge. Et une nouvelle auto, point A à point B. Pas plus pas moins.

Si j’ajoute la balance des autres subventions fédérales et provinciales que l’on reçoit en plus de nos salaires, mais qu’on ne dépense pas : +12K$. Ça devient un peu indécent j’en conviens, mais je n’invente rien ici, c’est la réalité fiscale dans laquelle on vit. Cette réalité dit que plus ton revenu familial est faible, plus l’État te subventionne.

Épargner permet de cotiser à un REER, qui permet alors de baisser ton revenu familial, donc de payer moins d’impôt, en plus de bénéficier d’un paquet de subventions bonifiées, qui permettent à leur tour d’épargner plus…

Tu la vois la roue qui tourne? La Grande Roue je veux dire.

Si tu veux faire tourner la tienne, tes impôts sont incontournables. Tu veux voir comment on a fait les nôtres cette année? Tous les détails sont là —> 12 000$ en remboursement d’impôt.

Faire travailler ton argent, c’est aussi épargner

Certains me diraient que je pourrais m’arrêter là et que ça serait suffisant. Mais je me répète, je suis paresseux. J’ai travaillé pour mon argent, j’ai récolté celui gratuit, maintenant ça me prend celui qui va travailler pour moi. Pas question qu’il dorme dans mon matelas ou une obligation d’épargne du gouvernement.

Bonjour la bourse!

Un compte de courtage en ligne à très faible coût, qui comprend tous nos CELI, REER et REEE, fait parfaitement le travail. En investissant dans seulement 6 fonds négociés en bourse qui miment les marchés, je nous assure une diversification d’actifs, répartis à travers le monde, des frais de gestion minimes et une simplicité de gestion de portefeuille totale.

Tous les mois j’investis l’argent épargné, plus les dividendes accumulés. Marchés à la hausse ou à la baisse, Trump ou Kim Jong-Un, Irma ou Brexit, euphorie ou nouveau sommet, peu importe. (J’ai cherché un évènement mondial heureux cette année que je pourrais écrire, et je n’ai rien trouvé…) Ce qui importe c’est d’investir constamment, fréquemment, simplement, froidement. 10 minutes par mois, c’est tout ce que ça prend.

Ensuite, pendant que je me lève avec les yeux collés pour aller travailler et gagner de l’argent, je sais que l’on a de l’argent qui lui ne se repose pas et travaille sans arrêt, 24/24 pour nous. Ça aussi c’est de l’épargne.

À la fin de l’année, on est toujours content quand on regarde son portefeuille. Cette année il nous a fait un sourire à +8K$.

1 000$, 5 000$, 10 000$, ou 57 000$. Épargner et réussir à ta mesure.

Bien sûr que ce n’est pas possible pour tout le monde de réussir à épargner des sommes si importantes en une seule année. Pour être honnête, je vais être le premier étonné si l’année prochaine on réussit à s’enrichir du même ordre. Mais ce qui compte réellement ce n’est pas le montant absolu; c’est d’être en mouvement. De prendre la bonne direction, de savoir que tu joues toutes tes cartes et d’améliorer ton jeu constamment.

On ne change pas ses réflexes du jour au lendemain. Mais une chose qui est simple et claire, c’est que ceux que tu vois avec des bébelles neuves tout le temps, ils veulent avoir l’air riches. Mais dans les faits, ils sont fort probablement plus pauvres que toi. En plus d’être stressés.

Quand je les regarde avec du recul, la laveuse/sécheuse agencée de mon voisin, et la voiture neuve de l’autre, bien je ne les trouve pas belles ou pratiques.

Je les trouve tristes.

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12 000$. C’est notre retour d’impôt cette année. https://www.sepayerenpremier.com/obtenir-un-retour-dimpot-de-12000/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=obtenir-un-retour-dimpot-de-12000 https://www.sepayerenpremier.com/obtenir-un-retour-dimpot-de-12000/#comments Thu, 09 Mar 2017 01:53:23 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=528 Je dois l’avouer, j’aime faire mes impôts. J’adore en fait. Année. Après. Année. Si se faire prélever 40% de sa paie en impôts et cotisations de toutes sortes à chaque deux semaines est une fatalité, le rapport d’impôt est le seul moment où l’on peut aller en récupérer une partie. [...]

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Je dois l’avouer, j’aime faire mes impôts. J’adore en fait. Année. Après. Année.

Si se faire prélever 40% de sa paie en impôts et cotisations de toutes sortes à chaque deux semaines est une fatalité, le rapport d’impôt est le seul moment où l’on peut aller en récupérer une partie. Parfois une très grande partie. Un rapport d’impôt ce n’est pas un formulaire à remplir de façon linéaire, c’est dynamique, rempli de vases communiquant, c’est flexible, ça parle. J’oserais dire que c’est vivant. Il faut savoir le faire parler, sinon apprendre. On ne peut pas travailler toute une année et penser que c’est perdre de son temps prendre un après-midi pour récupérer le maximum de chaque dollar durement gagné.

Pendant qu’un préparateur d’impôt passe environ 30 minutes sur votre rapport d’impôt, moi j’en passe plus de 4 heures en présence du mien. Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas compliqué un rapport d’impôt. Si vous avez gradué de votre secondaire 1 et savez lire, tout est à votre portée. Pas d’équation quadratique, de sin-cos-tan ou de Pythagore. Aucun nombre imaginaire.

+, -, x, ÷

Comme à la petite école.

L’objectif ce n’est pas d’obtenir le retour d’impôt le plus gros possible pour cette année. C’est de retirer le maximum de chaque dollar en absolu dans sa vie. Si une déduction me donnait un meilleur retour l’an prochain, alors j’attends. La patience est une vertu payante.

Ne faites pas simplement vos impôts. Maximisez votre fiscalité.

Donc samedi dernier je me suis assis avec mon préparateur d’impôt préféré, mon père, et deux bouteilles de vin pour faire parler tous les formulaires possibles. Un peu plus de ceci, un peu moins de cela. Et je dois avouer que cette année on l’a fait parler plus que jamais!

Alors, un revenu familial brut de 83 000$, une conjointe aux études, 3 enfants, dont 2 à la garderie, une nouvelle maison et des frais médicaux, le tout jonglé ensemble dans 9 scénarios fiscaux différents pour en sélectionner le meilleur, ça donne quoi?

12 000$ en retour d’impôt.

35 000$ en incluant les prestations sociales maximisées qui viendront s’ajouter en cours d’année.

Yep

Mais notez bien. Aucun abri fiscal. Tout doit être déclaré. C’est important d’être honnête et de respecter la Loi sur l’impôt. Une déclaration d’impôt cachère.

Décomposons le tout pour comprendre le plan de match (j’arrondis au 100$ près).

Objectif #1 : Réduire son revenu imposable

Connaître ses différents revenus

Ma conjointe qui est aux études bénéficie d’une bourse d’études comme revenu et celle-ci est non imposable au fédéral et au provincial. Si Québec considère ce revenu pour plusieurs autres calculs de cotisations (e.g. frais de garderie), le fédéral ne reconnaît pas ce revenu. Il n’y a aucune place dans le rapport d’impôt où l’inscrire. Donc, toutes les déductions du ménage sont transférées sur mon rapport. Toutes.

Cotisations REER/RPA (Régime de Pension Agréé)

Classique. Le REER est tellement commun dans l’esprit collectif, que je ne pouvais pas commencer sans en parler. Pourtant, je ne commence jamais par déduire mes cotisations REER. Jamais. Tant qu’on n’a pas fait tout le reste de notre déclaration d’impôt, on ne connaît pas son taux marginal d’imposition (TMI). Si celui-ci est bas, ça ne vaut pas le coup d’utiliser ses déductions pour diminuer son imposition. Gardez-les pour l’an prochain, votre déduction pourrait être plus intéressante. Personnellement, lorsque mon TMI passe sous les 55% (en incluant les prestations sociales, e.g. Allocation Canadienne pour Enfants), je ne déduis plus mes REER, car lorsque je vais les retirer, l’impôt que je devrai payer et les prestations sociales que je perdrai (e.g. Sécurité de la vieillesse) viendront effacer tous gains possibles. Contrairement à la croyance populaire, cotiser à son REER n’apporte souvent aucun gain au net dans notre vie. Ne vous laissez pas leurrer par le gain à court terme qui s’annulera plus tard dans votre vie. Allez chercher des gains réels. Maximisez le long terme.

Mais bon, moi je suis obligé de cotiser à un fond de pension/RPA, et on ne peut pas reporter cette déduction à une année ultérieure… 🙁

  • Déductions : 5 200$
  • Revenu imposable : 61 000$ – 5 200$ = 55 800$
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 2 100$

Frais de garderie privée et subventionnée

Le plaisir de chaque parent. Si vous avez lu mon billet sur les façons d’économiser sur vos frais de garde, vous reconnaîtrez la musique.

Les frais de garderie et l’impôt de Québec

On a payé notre 7,55$/jour toute l’année (1 800$) comme tout le monde pour l’un de nos enfants en garderie. Ensuite, on devrait payer la contribution additionnelle de 0,70$/jour (167$ total), car notre revenu familial net est supérieur à 50 545$. Un 280$ devrait même s’additionner à cause de la portion de notre revenu qui dépasse 75 820$.

Mais on s’en sauve! Puisque la contribution additionnelle se base sur le revenu de l’année dernière, en avril 2015 j’ai prévu le coup et amené notre revenu sous le seuil critique de 50 545$. Quand je disais qu’il est important de penser à sa fiscalité sur plus d’une année!

Pour notre fille qui est en garderie privée, nous avons payé notre 30$/jours (x260jours = 7800$) et avons déjà reçu notre subvention de 60% en cours d’année. 4 700$ au total, qui n’est même pas incluse dans notre retour d’impôt de 12 000$!

  • Déductions : 5 200$ (inchangée)
  • Revenu imposable : 55 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 2 100$ (inchangé)
  • Cotisation à payer épargnée : 447$

Les frais de garderie et l’impôt fédéral

Les frais de garde au fédéral ne donnent pas lieu à une subvention, mais sont plutôt un outil permettant de diminuer son revenu imposable. Donc plus on paie de l’impôt, plus le remboursement qu’on en obtient est généreux. Mais le fédéral n’est pas fou, c’est le conjoint au plus faible revenu qui peut utiliser cette déduction, ce devrait donc être ma conjointe qui l’utilise pour réduire son revenu. Sauf qu’elle est aux études, et c’est une des conditions qui lui permet de me les transférer pour que je réduise mon revenu, même si c’est lui le plus élevé!

Donc nos 7 800$ de frais de garderie privée et les 1 800$ de garderie subventionnée permettent de diminuer mon revenu imposable au fédéral de 9 600$.

  • Déduction : 5 200$ + 9 600$ = 14 800$
  • Revenu imposable Fed: 55 800$ – 9 600$ = 46 200$
  • Revenu imposable Qc : 55 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 2 100$ + 2 000$ = 4 100$
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)

Frais de déménagement

Celui-ci c’est ma découverte de l’année. Quand on vend sa maison et qu’on en achète une autre, on a un paquet de frais inimaginables qui s’additionnent. Frais de courtage immobilier, frais de notaire, camion ou compagnie de déménagement, droits de mutation (taxe de Bienvenue). Pour nous, le changement de maison nous a coûté près de 15 000$ en tout et partout. (plus le prix de la maison!)

Mais si en déménageant vous vous êtes rapproché d’au moins 40 km pour occuper un emploi, vous pouvez utiliser tous ces frais pour diminuer votre revenu imposable au fédéral et au provincial. Ma nouvelle maison est 42 km plus près. Finalement, le parachèvement de la 19 qui traîne en longueur, ce n’est pas si grave que ça!

  • Déduction : 14 800$ + 15 000$ = 29 800$
  • Revenu imposable Fed: 46 200$ – 15 000$ = 31 200$
  • Revenu imposable Qc : 55 800$ – 15 000$ = 40 800$
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 4 100$ + 4 650$ = 8 750$
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)

Objectif #2 : Maximiser ses prestations sociales

Beaucoup de gens n’y pensent pas, mais les prestations sociales sont une immense partie des bénéfices que l’on peut recevoir quand on optimise ses impôts. Particulièrement si vous avez des enfants. L’Allocation Canadienne pour Enfants, le Soutien Aux Enfants et le Crédit de Solidarité se basent tous sur le revenu net, que je viens tout juste de diminuer le plus possible. Ainsi, pendant que notre revenu brut familial réel est de 83 000$, le fédéral nous considère comme une famille à très faible revenu avec seulement 31 200$ au total. Le provincial lui nous considère comme une famille à faible revenu avec 40 800$.

Quand vous diminuez votre revenu imposable, ne pensez pas seulement à l’impôt que vous économisez. Demandez-vous si vous recevrez des prestations bonifiées. Les familles avec de jeunes enfants ont tout intérêt à ne pas manquer le bateau, car du moment qu’ils atteignent 6 ans les prestations fondent à vue d’oeil.

  • Déduction : 29 800$ (inchangé)
  • Revenu imposable Fed: 31 200$ (inchangé)
  • Revenu imposable Qc : 40 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 8 750$ (inchangé)
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)
  • Allocation Canadienne pour Enfants : 18 900$ (au lieu de 11 190$)
  • Soutien Aux Enfants : 4 300$ (au lieu de 3 500$)
  • Crédit de solidarité : Bonus inconnu (c’est pratiquement incalculable soi-même)

Objectif #3 : Utiliser au maximum ses crédits d’impôt non remboursables

La portion facile. L’optimisation de cette section, une fois en avril, est pratiquement impossible parce qu’ici ce sont majoritairement des crédits donnés selon des dépenses déjà effectuées en cours d’année. Mais ils sont non remboursables, ce qui veut dire que si on ne paie pas d’impôt on ne bénéficie pas de ces crédits. Il faut donc connaître sa fiscalité et tester/estimer son retour d’impôt en courant d’année pour être sûr de ne pas s’en faire passer une.

Tous additionnés ensemble, ils donnent droit à un crédit de 15%.

Frais de transport

Tous nos titres de frais de transport en commun.

  • Total : 1 330$

Frais médicaux

Mon employeur m’oblige à participer à un régime d’assurance privée dont je ne veux pas. Mais bon, tout au long de l’année on en tire le maximum possible afin que les remboursements reçus en viennent à égaler ce que je paie. Dentiste, massothérapeute, échographie privée et test d’ADN foetal pour notre troisième enfant, vaccins supplémentaires, optométriste, médicaments, etc. Si je paie 1$ en assurance privée inutile, je veux revoir mon dollar. Ensuite, toute la portion non remboursée par mon assureur ainsi que mes cotisations d’assurance obligatoire peuvent être déduites.

  • Total : 2 500$

Déduction de base et montant pour conjoint de fait

Chaque personne a droit à une déduction de base d’impôt de base si elle paie de l’impôt, et la portion inutilisée se transfère d’un conjoint à l’autre. Ma conjointe ne l’utilise que très peu parce qu’elle n’a pas de revenu imposable, alors en plus de tout me transférer les crédits précédents, elle me transfère celui-ci. Ça réduit mon impôt d’autant plus! 11 474$ + 9 000$ = 20 474$

Un grand total de crédits non remboursables de 24 300$ x 15% = 3 645$

  • Déduction : 29 800$ (inchangé)
  • Revenu imposable Fed: 31 200$ (inchangé)
  • Revenu imposable Qc : 40 800$ (inchangé)
  • Retour d’impôt Fed+Qc : 8 750$ + 3 600$ = 12 350$
  • Cotisation à payer épargnée : 447$ (inchangée)
  • Allocation Canadienne pour Enfants : 18 900$ (au lieu de 11 190$) (inchangée)
  • Soutien Aux Enfants : 4 300$ (au lieu de 3 500$) (inchangée)
  • Crédit de solidarité : Bonus inconnu

Objectif #4 : Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini!

Les cotisations REER (finalement)

Faire la boucle avec le début. C’est là que les choses deviennent intéressantes en termes d’optimisation! Maintenant que tous les crédits d’impôts et les déductions sont inclus dans le calcul, on peut voir le gain réel qu’une déduction REER entraîne. J’ai dit qu’un rapport d’impôt c’était vivant n’est-ce pas? Ainsi, chaque dollar déduit produit un effet différent et nécessite le recalcul complet des formulaires. À l’époque où l’on faisait ses impôts à la mitaine cette stratégie aurait été presque impossible. Mais aujourd’hui, c’est l’histoire de quelques secondes! Le logiciel fait le travail de bras pour vous.

Les scénarios à évaluer peuvent être multiples, suivez-moi bien pour savoir comment déterminer si une déduction REER en vaut la peine.

A. Additionnez tous vos retours d’impôts fédéral et provincial, votre Allocation Canadienne pour Enfants et votre prestation de Soutien Aux Enfants que vous recevrez tous les mois pour l’année à venir ainsi que votre crédit TPS. Utilisez les calculateurs en ligne si votre logiciel d’impôt ne vous donne pas l’information.

B. Ensuite, vous inscrivez une déduction REER que vous pourriez faire, e.g. 1 000$. Si votre logiciel vous le permet, vous pouvez entrer plusieurs scénarios simultanément. Moi je fais toujours 4 scénarios pour commencer, tel que 0$-1 000$- 5 000$- 10 000$. Par après, je précise l’itération entre les 2 meilleurs scénarios, e.g. 1 000$- 2 000$ – 3 000$ – 4 000$ – 5 000$.

C. Refaites la somme de vos retours, prestations, etc. qui considèrent alors votre déduction REER.

C – A. Faites la différence de vos retours d’impôt et de vos prestations sociales, avec et sans déduction REER.

(C – A)/B. Divisez par le montant de votre déduction. Le pourcentage que vous obtenez vous indique l’amplitude du retour sur votre cotisation. Grosso modo, lorsque ce pourcentage se situe sous les 45-55% vous n’obtenez aucun gain au net dans votre vie. Le montant d’impôt et de subventions que vous recevez aujourd’hui sera éventuellement repayé en impôt ou en perte de prestations quand vous décaisserez vos REER plus tard. Vous n’épargnez pas d’impôt, vous le reportez.

Par contre, du moment où votre retour passe au-dessus de la barre des 55-60%, vous commencez à obtenir des gains nets, pour lesquels vous devrez en repayer seulement une partie quand vous décaisserez vos REER. Vous ne faites plus que reporter de l’impôt, vous en économisez.

La différence est fondamentale, car un retour d’impôt aujourd’hui produit la plupart du temps une impression de richesse, alors que dans les faits si on considère ce qui en coûtera plus tard il n’en est rien.

Donc, pour moi cette année je ne vais pas déduire de cotisations REER. Mon taux marginal d’imposition réel en incluant les prestations, est aux alentours de 57%. C’est trop bas. Il est plus probable que l’année prochaine soit plus intéressante. Patience.

Les subventions REEE

Je vous ai déjà parlé du REEE qui est un véhicule formidable pour bénéficier de subventions à l’épargne pour le long terme. Quand le revenu familial devient de plus en plus faible, la subvention fédérale de base de 20% se bonifie graduellement, et celle de 10% du provincial augmente également. Vous pouvez également bénéficier du Bon d’Étude Canadien (BEC), 500$ la première année, 100$ les années suivantes.

Nous cotisons au REEE le maximum par enfant par année, soit 2 500$ x 3 enfants. Ce qui donne une subvention totale (30%) de 2 250$. Après avoir optimisé notre rapport d’impôt et diminué notre revenu net le plus possible, nous aurons droit au maximum des subventions REEE (45%) et des BEC pour chaque enfant, soit 1 825$ de plus!

Ce genre de retour d’impôt n’arrive clairement pas à chaque année. Mais si on ne se donne pas la peine de chercher voir s’il existe, on ne l’obtiendra jamais. S’il peut être difficile d’épargner pour certains, tout le monde est en mesure d’apprendre à tirer le maximum de son rapport d’impôt. C’est une des façons les plus simples et rapides de dégager des sommes d’argent qui vous aideront à reprendre le contrôle, ou du moins un souffle, sur vos finances personnelles.

Ne laissez pas passer cette opportunité annuelle.

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Les nouvelles règles hypothécaires : changeront-elles les choses pour vous? https://www.sepayerenpremier.com/nouvelles-mesures-pret-hypotheque/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=nouvelles-mesures-pret-hypotheque https://www.sepayerenpremier.com/nouvelles-mesures-pret-hypotheque/#respond Mon, 17 Oct 2016 18:22:52 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=478 À compter d’aujourd’hui, des nouvelles règles pour resserrer les conditions de prêts hypothécaires s’appliquent. Bien des gens sont frustrés de ne plus pouvoir acheter la maison qu’ils convoitaient. Mais est-ce vraiment une mauvaise nouvelle? Pour les futurs acheteurs qui font leur budget avant d’aller à la banque, c’est une non-nouvelle. [...]

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À compter d’aujourd’hui, des nouvelles règles pour resserrer les conditions de prêts hypothécaires s’appliquent. Bien des gens sont frustrés de ne plus pouvoir acheter la maison qu’ils convoitaient. Mais est-ce vraiment une mauvaise nouvelle? Pour les futurs acheteurs qui font leur budget avant d’aller à la banque, c’est une non-nouvelle.

Le monde de l’immobilier est vaste et complexe, mais ici je veux focuser sur ce que cela change pour votre projet de maison. Je ne parlerai pas de Vancouver, ni de Toronto, ni des investisseurs étrangers. Je ne parlerai pas des banques, des prêteurs privés ou des courtiers immobiliers et hypothécaires pour qui ces mesures ne font pas très plaisir. Je ne parlerai pas non plus des Boomers qui ont peur de ne plus vendre leur maison à un prix de fou pour financer leur retraite sous-capitalisée.

Je vais parler aux premiers acheteurs de Montréal, de Québec ou de la Beauce. Ceux qui sont, soit en train de magasiner leur première maison, soit dans leur premier terme d’hypothèque.

Pour commencer, mettons un peu d’ordre dans cette nouvelle mesure qui est loin d’être abstraite.

Le big picture

Faits

292 839$ : Prix moyen vendu d’une maison au Québec en 2016.

5% : Mise de fonds minimale obligatoire pour acheter une maison.

20% : Mise de fonds permettant de se sauver de l’assurance hypothécaire (e.g. SCHL).

2,7% : Taux d’intérêt moyen actuel affiché (vous pouvez obtenir mieux en magasinant).

4,64% : Taux d’intérêt moyen des 5 dernières années calculé par la Banque du Canada.

44% : Maximum du ratio d’amortissement total de la dette pour se qualifier pour une hypothèque.

Avant

Tous les termes hypothécaires, sauf 5 ans fermés: Votre ratio d’endettement devait se qualifier avec le taux d’intérêt moyen (4.64%), si votre mise de fonds était inférieure à 20%.

Terme de 5 ans fermé : Votre ratio d’endettement n’avait besoin de se qualifier que pour le taux offert par votre banque (indépendamment de votre mise de fonds).

Après (ce qui change)

Tous les termes hypothécaires devront être qualifiés avec le taux d’intérêt moyen (4.64%), si votre mise de fonds en inférieure à 20%.

C’est tout. Rien d’autre. Ce n’est pas une révolution. C’est un ajustement.

Pourquoi se qualifier?

Le but ultime de la qualification est de s’assurer que les acheteurs ont la capacité de rembourser leur hypothèque, malgré une hausse des taux d’intérêt.

Et pour ce faire, le ratio d’endettement est très parlant. Il calcule le pourcentage de vos revenus bruts(!) qui sont incompressibles suite à l’achat d’une propriété. Vous vous êtes déjà commis à des engagements et d’autres viendront s’ajouter en achetant la maison. Vous devrez vous buffer sur le reste pour arriver.

Juste pour être clair, le reste qui est considéré comme des dépenses compressibles inclut des choses comme:

  • Votre alimentation, votre épicerie, ce que vos enfants mangent
  • La garderie
  • Votre passe d’autobus, votre essence, vos assurances, vos plaques, le garage, etc.
  • L’internet, le téléphone, le câble(lol)/Netflix
  • Votre assurance-vie
  • Les vacances, les fêtes, Noël, les activités des enfants
  • L’impôt à payer… (parce que le calcul est basé sur le revenu brut)

Des choses toujours le fun et facile à compresser…

Et également, même si ce n’est pas son objectif premier, ce petit test donne une indication de la résilience de vos finances en cas de réduction de revenu. Tel que lorsque vous tomberez en RQAP après l’arrivée du premier bébé, comme beaucoup de premiers acheteurs. Ou lorsque vous serrez en période de chômage, comme 13,4% des Milléniaux présentement.

Il y a plein de raisons qui pourraient faire baisser vos revenus dans les prochains 5 ans. Tout comme il est possible que les taux d’intérêt remontent, même légèrement.

Il vous faut une marge de manoeuvre.

Anticiper. Prévenir. Se protéger.

Pourquoi change-t-on les règles maintenant?

Simplement: on légifère pour s’assurer que les gens contractent des hypothèques qu’ils peuvent réellement se permettre. Pas celles qu’ils croient pouvoir se permettre.

Je suis la plupart du temps porté vers la responsabilisation individuelle. Quand on y pense, pourquoi est-ce que l’État viendrait définir ce qui est bien ou non pour moi? Qui déciderait ce que je peux ou ne peux pas acheter?

Cette philosophie prend comme prémisse que tous les acheteurs agissent de façon complètement rationnelle. Ils surveillent leurs finances, font leur budget, gèrent leur niveau d’endettement, dépensent en fonction de leurs capacités et non de leurs envies.

Toutes des choses que le Canadien moyen fait très, très peu. Et souvent très mal. Dois-je rappeler qu’il possède un ratio d’endettement moyen de 167,6%, le plus élevé de l’OCDE? Et ce pendant que les ventes de véhicules neufs augmentent sans cesse. Que le taux d’épargne ne dépasse pas les 5% depuis près de 20 ans et pique du nez en 2016.

Bref, on repassera ici pour la prémisse de science économique qui veut que les acteurs économiques soient rationnels.

Ainsi, force est de constater que bien trop de Canadiens ne prennent pas la peine de calculer ce qu’ils peuvent réellement se payer. Ils laissent les institutions financières le leur dire. Parce que c’est bien connu, les banques c’est comme un vieux chum : ça connait ce qui est bon pour toi, ça travaille dans ton intérêt…

Ce serait peut-être bien de rappeler une nuance importante. Une institution financière ne cherche pas à savoir si vous pouvez vous payer votre maison. Elle cherche à savoir si elle peut se faire payer. Quitte à aller chercher l’argent là où cela vous tente le moins. Où cela vous fait le plus mal. Bien peu lui fait des conséquences sur votre vie.

Ce n’est pas se rendre service à soi-même que de s’endetter à la gorge pour acheter un bien qui s’accompagne d’une augmentation de nos dépenses. C’est vrai pour une auto. C’est aussi vrai pour une maison.

Ces règles sont un retour à la réalité. Dans la vie, on achète ce que l’on peut se payer. Pas ce que l’on voudrait pouvoir se payer.

Chanceux les tout nouveaux acheteurs?

Chanceux ceux et celles qui se sont tout récemment acheté une maison, mais qui aujourd’hui ne pourraient se qualifier avec les nouvelles mesures? Bien franchement, je ne comprends pas, je ne sais pas comment ils dorment la nuit.

Chanceux? Non. Insomniaques ou inconscients? Fort probable.

Pensez-y,

Pour une hypothèque de 250K$ à 2,5% sur 25 ans, ils paient présentement 1120$/mois. À 4,64%, le paiement monte à peine, pour atteindre 1403$. Et ils ne peuvent absorber une hausse de seulement 283$. Leur ratio d’endettement est trop élevé.

Je me croise les doigts pour ne pas que leur réfrigérateur pète.

Et je les plains quand la ville va leur envoyer leur réévaluation foncière, à la hausse, basée sur le prix de leur achat.

Suivi de la taxe de Bienvenue (droits de mutation).

Ils ne sont pas chanceux d’être passés juste avant la cloche. Ils sont hyperendettés. Ils ont acheté un actif à un prix qu’ils n’auraient pas dû parce qu’ils n’ont pas les reins assez solides.

Bien sûr, ils s’en sortiront. Très, très peu de gens perdront leur maison lorsque les taux remonteront. La très grande majorité trouvera une ou des solutions.

Des solutions comme :

Piger dans la marge hypothécaire, ie transférer une dette d’un faible taux à un taux plus élevé.

Réamortir la balance de prêt auto sur la prochaine (plus petite) pour diminuer les paiements. Ce qui revient à refinancer une dette pour un actif qu’on ne possède même plus.

Diminuer leur cotisation REEE/CELI/REER. Les premiers pas pour appauvrir son futur.

Ne faire que des paiements minimums sur les cartes de crédit. OMG…

Peut-être vendre et changer de maison. Donc payer une commission de courtage de 10-15-20K$, plus le notaire de 1K$, plus les droits de mutations 2-4K$, etc.

Bref, repousser en avant un problème qui les rattrapera durement, les appauvrira, ou empoisonnera le quotidien de leur vie financière, donc personnelle.

Alors, ceux qui ne se qualifient plus, ils font quoi?

Ils devront prendre acte de ce reality check: La maison qu’ils convoitaient coute trop cher. Ou ils sont déjà trop endettés. Ou la plupart du temps, les deux.

Ils ne sont pas trop endettés à cause des nouvelles mesures. La maison ne coute pas plus cher à cause de celles-ci. Tout ça existait avant mais, comme beaucoup de Canadiens, ils ne l’ont pas réalisé.

La bonne nouvelle c’est que ceux qui devront jongler avec ces nouvelles mesures auront un excellent incitatif pour assainir leurs finances personnelles. Certains devront :

  • Revoir le type de maison qu’ils convoitaient. (Plus petit de toujours plus gros, ce n’est pas la fin du monde.)
  • Cesser de contracter des prêts auto à répétition et conserver leur véhicule déjà payé.
  • Assainir leur mode de consommation et revoir leurs comportements d’achats.
  • Rembourser leurs dettes.
  • Augmenter leurs cotisations à leur REER pour bénéficier du RAP

Bref, des choses que tout un chacun devrait faire de son propre chef, sans avoir besoin que le gouvernement légifère.

Fâchant, peut-être. Mais c’est pour le mieux à long terme.

Je vais être d’accord avec vous et dire que le marché immobilier est devenu de plus en plus inaccessible pour notre génération.

Que c’est frustrant pour ceux qui ne peuvent s’offrir une maison après tant d’années d’études ou d’épargne et qui devront encore attendre.

Mais la frustration n’est jamais bonne conseillère. Ne soyez pas fâché contre ces nouvelles mesures. Soyez fâché contre :

  • Le laisser-aller et les mauvaises décisions politiques en immobilier depuis 20 ans.
  • Les acheteurs qui veulent toujours plus gros, plus cher, comme ils le font avec leur auto.
  • L’enflure démesurée des vendeurs qui pensent toujours que leur maison vaut de l’or et poussent les prix vers le haut.
  • Le gouvernement fédéral qui a étatisé les risques hypothécaires avec la SCHL, et a donc incité les banques à prêter à qui mieux mieux, poussant aussi les prix à la hausse.

En fait, si ce genre de mesures avaient été mises en place il y a belle lurette, l’inflation du prix des maisons aurait été mieux contrôlée. La dette des ménages aussi. Nous serions aujourd’hui dans une meilleure situation.

Et on aurait évité que plein de gens ne se soient pris dans leur propre marge jusqu’au cou…

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Dehors la retraite! Bonjour l’indépendance financière! https://www.sepayerenpremier.com/independance-financiere-mieux-que-la-retraite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=independance-financiere-mieux-que-la-retraite https://www.sepayerenpremier.com/independance-financiere-mieux-que-la-retraite/#comments Wed, 10 Aug 2016 14:24:22 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=442 Le sujet qui revient sans cesse : la retraite. Un somnolent éprouvé qui est bien plus une source intarissable de culpabilisation collective qu’un projet porteur. Avant de te plonger dans ce réflexe social, considère donc d’autres options. Moi, je n’accroche pas à l’utopie de la retraite, je préfère l’indépendance financière. La [...]

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Le sujet qui revient sans cesse : la retraite. Un somnolent éprouvé qui est bien plus une source intarissable de culpabilisation collective qu’un projet porteur. Avant de te plonger dans ce réflexe social, considère donc d’autres options. Moi, je n’accroche pas à l’utopie de la retraite, je préfère l’indépendance financière.

La retraite est un sujet universel qui inonde nos médias économiques. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on en entende parler, soit parce que les Boomers en approchent, soit pour raconter aux gens comment ils n’épargnent pas assez, n’y pensent pas, etc.

Pendant ce temps, personne ne s’intéresse à l’idée même de la retraite. C’est là, c’est un fait. Ça vient avec la Vie. Comme la pluie et les cônes orange à Montréal.

Mais moi, celui qui parle tout le temps d’épargne, je vais te dire un secret.

Je n’épargne pas pour la retraite.

La retraite je n’y crois pas. Mieux, je n’en veux pas. Pourquoi?

Parce que dans les faits, vendre la retraite en 2016, c’est vendre un vieux rêve. Celui dont le toit coule de partout, pour presque tout le monde, et qu’on essaie de réinventer/reformuler en répétant que tout finira par bien aller.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Les mathématiques ne mentent jamais

Les actuaires auront beau user de toute leur imagination, il y a une mathématique très simple de base qui est implacable. On doit étudier plus longtemps qu’avant, on arrive sur le marché du travail à un âge plus avancé, on vit en santé plus longtemps et on meurt plus vieux. Et le chiffre magique 65 lui ne change pas… Tout ça ensemble ça donne quoi?

  1. On commence à générer un revenu de travail plus tard dans notre vie.
  2. On travaille moins d’années dans notre vie active, même si nous sommes en santé.
  3. On a moins d’années de travail devant nous pour pouvoir épargner.
  4. On doit épargner plus, car la retraite sera plus longue.
  5. Nous sommes dans une époque de taux d’intérêt anémiques. Pas des années. Une époque.

Le constat est limpide : C’est rendu vraiment n’importe quoi! Voulez-vous bien me dire qui a inventé le chiffre magique 65? J’aurais 2-3 mots à lui dire.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Pourtant, cette invention des années ’50 est fortement ancrée dans l’imaginaire collectif. C’est pour la plupart des gens une chose normale, voire même qui est due. C’est surtout facile à dire pour ceux dont la retraite est payée par les autres. Tu sais de qui je parle n’est-ce pas?

Dans les faits, pour la majeure partie de la population, la retraite à 65 ans est un projet de riches, ou de privilégiés. Pendant ce temps, les médias et le gouvernement culpabilisent les gens de ne pas faire assez de ceci et de cela pour atteindre cet objectif immuable.

Toute cette situation rend les gens confus ou frustrés.

Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Bon. On va se le dire pour vrai là. Une fois pour toutes.

On nous a menti. Big. Time.

La retraite telle que présentée par la société actuellement ne peut pas se faire. Les conditions sociodémographiques et économiques ne le permettent simplement pas pour beaucoup de gens.

Mais dans la vie, les gens ne veulent jamais avouer qu’ils ont été floués. Appelles cela de l’orgueil ou de la fierté, peu importe, un moment donné faut voir les vraies choses en face.

Faut dire qu’on l’a répété haut et fort et longtemps ce mensonge. Le gagnant toute catégorie du mensonge d’une génération : la LondonLife Liberté ’55. Tu te rappelles? Anne Dorval qui travaille dans un methlab pour finir assise sur une chaise en rotin aux Jardins Tiki. À 55 ans.

Merci mais… non merci!

(mais je pardonne à Anne. On pardonne tout à Anne Dorval non?)

Le bonheur de la retraite : le constat d’un quotidien passé sans assez de bonheur

Et si la retraite dans les faits n’était simplement pas un projet emballant pour les gens? Quand on y pense bien, les gens qui rêvent à leur retraite ont surtout hâte au jour où ils ne travailleront plus. Quand on voit son travail comme une corvée, ou quelque chose qui nous empêche de vraiment se réaliser, c’est clair qu’on rêve à ce moment.

Mais alors là, le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien. Tu sais ceux qu’on ne peut pas faire et qu’on repousse aux calendes grecques. Jusqu’au jour où on réalise que ces dernières n’honorent pas toujours leurs obligations. Comme en 2012…

La retraite est un des projets les plus ennuyants de la vie financière d’un individu.

Travaille fort toute ta vie, prive-toi, épargne, compte les jours avant et après et assure-toi d’en avoir assez. Tout ça pour être sûr de pouvoir bien t’asseoir et ne pas travailler ensuite.

Et ne pas travailler ça coûte cher. Vraiment cher.

Pendant ce temps, on passe à côté de tellement de choses. On conjugue le travail, la famille, les obligations. On dépense. On stresse pour faire nos paiements. On choisit parfois un travail qui ne correspond pas à nos aspirations, parce qu’il faut bien pouvoir les faire nos paiements. La roue tourne. On est en inertie subtile parce que tout est fixé devant nous. Et nos projets, nos envies, on les coince dans tout ça. Si on peut.

Dehors la retraite. Bonjour l’indépendance financière

Je n’épargne pas pour la retraite. J’épargne pour être indépendant financièrement.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Le moment où on fait vraiment ce que l’on veut. Si on veut. Comme on veut.

Le moment où on choisit de travailler. Parce que ça nous tente. Parce qu’on aime ce que l’on fait. Et que lorsqu’on n’aime plus, on arrête. On change. Tout simplement. Sans tracas. Sans stress. Le moment où les bad lucks de la vie ne se transforment pas d’elles-mêmes en désastres.

J’épargne pour que lorsque la vie m’envoie une claque dans face, ou une chaise, je peux me relever sans effort.

Le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien.

J’épargne pour pouvoir sauter sur les projets qui se présentent, sans me soucier si j’en ai les moyens à court ou moyen terme. Parce que je les ai.

Ça ne prend pas beaucoup pour atteindre l’indépendance financière

L’indépendance financière c’est d’être bien quand on finit par avoir un portefeuille de 50-75K$. On ne se dit plus qu’il en manque encore juste 450K$ pour arriver à la retraite. On se dit que si notre vie ne nous convient pas, ou plus, on décroche, on plonge et on va chercher ce que l’on veut. Un projet, une start-up, une idée, un congé de parentalité, un parent malade, un autre emploi, une autre carrière. Name it. Parce qu’on peut. On a 1, 2, 5 ans de revenus pour retomber.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Et à 65 ans, on ne devra pas encore travailler. On travaillera. Dans ce que l’on aime. Comme avant. Et on regardera dans le rétroviseur sans aucun regret.

Le jour où je ne pourrai plus réaliser de projets, ce ne sera pas parce que mon REER s’est étiolé. C’est parce que je serai occupé à manger ma soupe avec une paille.

L’indépendance financière, on fait ça comment?

Ça ne se réalise pas du jour au lendemain, c’est certain. Ça demande une chose : s’occuper de ses affaires. Particulièrement de ses finances personnelles. Je n’ai pas fait ce blog par hasard, tout ce que j’y mets comme idées, conseils ou informations sont des outils pour y parvenir.

Comprends-moi bien, l’indépendance financière demande aussi des efforts, de l’épargne. On a toujours besoin de bien gérer ses finances, de consommer de façon réfléchie, d’épargner, d’avoir son CELI, son REEE, son REER, etc. Mais ils ne servent plus pour dans 30-40ans. Ils n’alimentent pas la réalisation hypothétique d’un rêve. Ils servent maintenant. Ils sont la garantie de la liberté.

Avant les notions en investissement, les dédales de l’impôt, les trucs pour ne pas se faire avoir, etc. c’est avant tout le contrôle de son argent qui prime. Et ça ne se résume pas en 4-5 lignes. C’est une attitude, qui se réalise avec des moyens que bien trop peu de gens connaissent. La connaissance qui mène à une vraie liberté.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

Réussir l’indépendance financière ça se fait un petit peu dans la vie de tous les jours, avec la même difficulté que celle d’apprendre à se faire à manger tout seul. Ce n’est pas compliqué, ça ne nous tente pas toujours, mais au final quand c’est bon, on est content de l’avoir fait. Et on a moins de chance de devenir gros.

Il n’y a pas La voie. Il y a Ta voie.

La retraite à 65 ans c’est une utopie qui gruge l’énergie des gens dans leur quotidien, bien plus que la récompense qu’on croit qu’elle est. Sauf peut-être pour ceux qui se la font payer par les autres.

L’indépendance financière est peut-être une utopie aussi. Mais une chose est sûre : ce n’est pas un projet pour dans 35 ans, c’est un projet de tous les jours. C’est emballant. Chacun de mes gestes m’en rapproche concrètement. Quelque chose de concret, qui grandit avec moi et qui m’accompagne et m’appuie dans tout.

Et ce qu’il y a de plus beau, c’est que je ne demanderai pas à mes enfants de me la payer en leur laissant une facture. Ils pourront en profiter aussi, parce que je sais que je pourrai être là. Quand je veux, si je veux.

En toute liberté.

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Les obligations d’épargne du gouvernement? Non merci. Il y a mieux! https://www.sepayerenpremier.com/obligations-du-gouvernement-non-merci/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=obligations-du-gouvernement-non-merci https://www.sepayerenpremier.com/obligations-du-gouvernement-non-merci/#comments Sat, 30 Jul 2016 13:15:31 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=415 On a parfois besoin de trouver un refuge sécuritaire pour son argent. Mais avec les taux d’intérêt tellement faibles, moins l’inflation, notre argent en sécurité dans des obligations perd en fait de la valeur tous les jours. Voyons où on peut trouver des obligations plus payantes, mais quand même sécuritaires. [...]

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On a parfois besoin de trouver un refuge sécuritaire pour son argent. Mais avec les taux d’intérêt tellement faibles, moins l’inflation, notre argent en sécurité dans des obligations perd en fait de la valeur tous les jours. Voyons où on peut trouver des obligations plus payantes, mais quand même sécuritaires.

L’époque des faibles taux d’intérêts

Nous sommes dans un cycle économique où la croissance est relativement anémique en Occident. Afin de stimuler l’investissement (entre autres) les gouvernements ont alors maintenu, ou poussé, leurs taux directeurs vers des planchers historiques. La Banque du Canada affiche un taux dérisoire de 0,5%. Des pays comme la Suisse, le Danemark ou le Japon possèdent même des taux directeurs négatifs. Des gens paient pour prêter leur argent! Sérieux.

Le bon côté c’est lorsque vient le temps d’aller négocier son hypothèque. Je suis convaincu que vous avez du être bien content de voir le taux que votre banque ou votre caisse vous offrait. Comparé aux 8-10-12% que nos parents payaient, il y a de quoi se réjouir. Et il y a encore de la place à la négociation malgré tout! En tirant l’oreille à ma caisse, ma courtière hypothécaire est même allée nous chercher un taux de 2%! Une perle qui a fait la différence. Je dois l’avouer, mon père était jaloux.

Des gens paient pour prêter leur argent! Sérieux.

Ceci dit, c’est bien le fun quand on négocie son hypothèque, ou un prêt personnel, mais le plaisir s’arrête pas mal ici. Pourquoi? Parce que les rendements des placements sécuritaires, dont les fameuses obligations d’épargne du gouvernement, ne rapportent pratiquement plus rien. Leurs taux d’intérêt souvent plus faibles que l’inflation font en sorte que l’argent que l’on y place perd de la valeur au net. Chaque. Jour. C’est un désastre pour beaucoup de portefeuilles, particulièrement les fonds de pension, dont certains sont légalement tenus de détenir des obligations. Les faibles taux d’intérêt pour stimuler l’économie ont comme effet indirect de mettre une pression énorme sur ces fonds et leurs épargnants.

Pourquoi posséder des obligations?

Bien franchement, il n’y a vraiment pas beaucoup de raisons aujourd’hui pour notre génération.

C’est pour cela que je maintiens très peu de capital dans des placements sécuritaires, comme les obligations. À 33 ans, avec un horizon de placement de plus de 15 ans, les actions et les fonds négociés en bourse sont mes meilleurs amis. Je n’ai pas les moyens de mettre 20-30-40% de mon portefeuille dans des rendements à la limite de l’inflation. Je suis donc majoritairement exposé aux équités.

L’adage que l’on connaît par coeur, qui veut qu’un portefeuille équilibré soit 40% Revenus fixes :: 60% Actions, est aujourd’hui largement obsolète. Surtout pour notre génération qui a tout le temps devant elle pour investir en bourse l’esprit tranquille. C’était bien le fun dans les années ’80-’90, mais là ça ne fonctionne plus. Si vous cherchez à obtenir 8% de rendement dans votre portefeuille en moyenne et que les obligations vous offrent 1% après les frais, vos actions devront produire 12,6% de rendement, après les frais. Année après année. Bonne chance! Vous croyez que c’est possible que vos actions vous donnent ce rendement? Pourquoi alors détenir des obligations?

Je n’ai pas les moyens de mettre 20-30-40% de mon portefeuille dans des rendements à la limite de l’inflation. Je suis donc majoritairement exposé aux équités.

Mais bon, on a tout de même toujours une partie de notre portefeuille que l’on voudrait conserver à l’abri des fluctuations boursières à court terme. Que ce soit pour la mise de fonds prochaine d’une maison, l’argent de la prochaine auto à remplacer, un fond d’urgence, le capital REEE quand nos enfants approchent de la fin du secondaire, etc. Moi je les utilise surtout comme compléments à mes liquidités quand les marchés commencent à être surévalués. Communément appelé le cash position. Quand les obligations ressemblent presque à un cash position, ça donne une assez bonne idée du pathétisme des taux d’intérêt de notre époque!

Quelles options a-t-on alors si on veut tout de même un rendement positif relativement décent? Plusieurs!

Quelles autres genre d’obligations existent?

Il ne faut pas oublier une chose importante, c’est qu’il n’y a pas qu’à Placements Québec où l’on peut acheter des obligations d’épargne! Mais surtout, il n’y a pas que celles du gouvernement, il y a aussi toutes les obligations municipales ou corporatives. Et c’est dans ces dernières qu’on trouvera le meilleur des 2 mondes.

Simplement parce qu’il est facile d’en acheter dont le niveau de risque est faible, marginalement supérieur à celui du gouvernement, mais qui possèdent des taux d’intérêt bien plus intéressants!

Vous pouvez trouver des obligations de plusieurs villes québécoises, comme Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, Châteauguay, etc. Pratiquement toutes les villes émettent des obligations pour se financer en partie. Et évidemment, les entreprises émettent également des obligations pour se financer.

Il n’y a pas qu’à Placements Québec où l’on peut acheter des obligations d’épargne!

Mais ces obligations sont plus risquées que celles du gouvernement, non?

Vous vous souviendrez de Détroit et me direz qu’une ville peut faire faillite. Et qu’une entreprise aussi. D’accord. Mais si les gouvernements ne font pas faillite comme les entreprises, ils peuvent tout de même faire des défauts de paiement et ne pas respecter leurs obligations. Bonjour la Grèce.

Bref, tout possède un risque. Mais il y a moyen de diluer ce risque, sans se casser la tête. Simplement en utilisant l’invention la plus ennuyeuse et éprouvée du siècle que tout le monde connaît: la diversification.

Comprendre le risque de ses obligations

Ne nous mettons pas la tête dans le sable : toute obligation possède un risque. Il n’y a pas de risque zéro. Le risque de défaut de paiement. Celui de voir les taux monter pendant que notre taux est fixe. Le risque de liquidité. Le risque politique…

There is no such thing as a free lunch.

Pour mieux connaître l’obligation qui vous convient, on doit sortir l’émotion de vos pensées et laisser entrer l’objectivité. Le risque, ça se calcule. Et les cotes de crédit en sont d’excellents indicateurs. Celle du Québec établie par Standard & Poor’s est présentement de A+, celle du Canada AAA. USA : AA+. Si vous êtes confortables avec celles-ci, il n’y a aucune raison d’être plus craintif avec des entreprises qui possèdent approximativement la même!

Ne nous mettons pas la tête dans le sable : toute obligation possède un risque. Il n’y a pas de risque zéro.

Alors, quelles obligations choisir? Combien acheter d’obligations différentes? 1, 5, 10? Sur 1 an, 5 ans, 10ans? Quelles villes, quelles entreprises? Personnellement, je ne perds pas mon temps à chercher et assembler des obligations ici et là pour ensuite les gérer. Moi j’aime quand c’est simple. Et complet. Et facile.

J’utilise la facilité d’achat et le très faible cout de gestion des Fonds négociés en bourses (FNB ou ETF en anglais) qui assemblent des portefeuilles d’obligations, diversifient le risque, sélectionnent les villes et entreprises selon leur cote de crédit et qui peuvent être vendus/achetés en tout temps.

Ainsi, je peux choisir un seul produit qui regroupe tout ce dont j’ai besoin. Et surtout, avec des très faibles frais de gestions.

Des obligations pour tous les goûts!

Des obligations à court terme avec des cotes de crédits solides? Le FNB ZCS vous donne 3,13% de rendement annuel net (frais de gestion inclus) alors que vous vous trouvez à prêter de l’argent à des entreprises comme la Banque TD, BMO, Manulife, Desjardins, etc. En optant pour des obligations à plus long terme, vous obtiendrez un léger premium totalisant 3,85% de rendement net avec le FNB ZLC. Vous pouvez opter pour des formules plus stables dans le temps avec CBO (2,78%).

Vous préférez regarder du côté américain? Nul besoin d’aller au bureau de change, on peut trouver des obligations américaines, en dollars canadiens, transigées sur le TSX. Simplicité. Si vous voulez être protégé lorsque le dollar canadien remontera, vous voudrez opter pour les produits vous protégeant du taux de change (hedging), comme ZIC (2,87%) ou XIG (2,62%). Mais si vous êtes de ceux qui pensent que la chute n’est pas terminée, un produit sans couverture comme ZIC-U (2,91%) vous conviendra mieux.

Je peux choisir un seul produit qui regroupe tout ce dont j’ai besoin. Et surtout, avec des très faibles frais de gestions.

Il est également possible d’obtenir un meilleur rendement en se dirigeant vers des obligations avec des cotes de crédits un peu plus faibles, communément appelées High Yield Bonds ou Junk Bonds. Cependant, la plus-value de rendement comparée aux obligations aux meilleures cotes s’est beaucoup amenuisée depuis la baisse et le maintien des faibles taux directeurs. Ceci fait en sorte qu’on n’est pas payé bien bien plus pour le risque supplémentaire pris. XHB (3,8%) vous exposera à des entreprises canadiennes, telles que Enbridge, Loblaw, Rogers et Telus. Vous pourrez obtenir des obligations américaines en vous tournant vers ZHY (5,25%) ou CHB (5,36%).

Pendant ce temps, les obligations du Canada et des provinces vous donneront un maigre 1,99% avec le FNB XGB. Considérant que l’inflation au Canada était en juin de 1,5%, une seule chose à dire : Ridicule.

Cela fait donc un bon bout de temps que j’ai laissé tomber les obligations du gouvernement du Québec ou du Canada. C’était bien en 1998 quand j’avais 16 ans et que la plupart de mes choix étaient orientés par la publicité à la télévision et que je ne connaissais pas grand chose à rien. Mais ça, c’était un autre millénaire. Et bien franchement, à voir le site web de Placements Québec aujourd’hui, l’absence totale de contenu, de support en ligne, de calculateurs, de conseils, etc. ; il semble être vraiment resté dans l’autre millénaire. Avec tous les outils de courtage en ligne à notre disposition aujourd’hui, ce n’est plus du tout un choix naturel. Et surtout, pas très rentable!

Une petite note pour ceux qui restent quand même frileux des marchés boursiers et préfèrent encore les obligations. Assurez-vous au moins que l’argent que vous y investissez fructifie à un rendement supérieur à celui de l’intérêt de vos dettes, comme votre hypothèque. Si c’est le cas, alors ne vous pressez pas à la rembourser! Pour ma part, à 2% de taux hypothécaire il est bien plus rentable de rembourser seulement le minimum à ma caisse, parce que je fais plus d’argent en prêtant de l’argent à la TD, la RBC ou la CIBC!

Note : Je possède des positions sur les titres CBO et ZCS. Je n’ai pas l’intention de modifier ou prendre d’autres positions prochainement.

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Économisez 5000$ par an sur votre épicerie https://www.sepayerenpremier.com/epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie https://www.sepayerenpremier.com/epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie/#comments Sat, 09 Jul 2016 22:03:55 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=375 Le prix du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter et tout le monde cherche à en avoir plus pour son argent. Il y a plusieurs options qui vous permettraient de diminuer votre facture. Voyez comment notre famille réussi à dépenser 5000$ de moins que la moyenne québécoise en épicerie par année. [...]

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Le prix du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter et tout le monde cherche à en avoir plus pour son argent. Il y a plusieurs options qui vous permettraient de diminuer votre facture. Voyez comment notre famille réussi à dépenser 5000$ de moins que la moyenne québécoise en épicerie par année.

Je dois souligner le fait que minimiser sa facture d’épicerie ne veut pas dire de couper sur la qualité de son alimentation. C’est plutôt l’inverse qui se produit généralement! J’ai 2 jeunes enfants avec ma conjointe, nous ne faisons pas de compromis sur la qualité de notre nourriture et visons la diversité de produits frais. En haute saison, nous nous approvisionnons majoritairement à notre ferme locale, partenaire d’Équiterre, qui est littéralement à 5 min de chez nous, derrière mon épicerie IGA et mon Wal-Mart. Une mixité résidentielle, commerciale et agricole comme on les aime. Qui a dit que Laval n’était pas intéressant?

Je ne vais donc pas vous dire que le Dollarama fait parti de notre run de lait du samedi après-midi pour économiser. Je ne sauve pas de l’argent en achetant des choses cheap. Je mise sur la qualité, le bénéfice long terme et les ratios $/volume ou $/gramme, sans me laisser distraire par le cout d’acquisition parfois élevé à court terme.

Je suis celui qui fait l’épicerie à la maison, tous les samedis avec mon garçon, et j’ai appris à reconnaitre la valeur des choses. Pendant que la famille québécoise moyenne dépense plus de 10 000$ par an sur son épicerie, nous en dépensons 5 525$. Bien manger tout en épargnant 5 000$ par année ça vaut quelque chose. Fois 2.

Je suis par contre obligé de dire avant de continuer que, contrairement à ce que la plupart des gens perçoivent, les dépenses en épicerie ne prennent pas plus de place dans notre budget qu’avant. En fait, elles ont systématiquement diminuées depuis 30 ans, passant de 30% du revenu disponible des familles, à près de 15% aujourd’hui. Oui, les prix ont augmenté, mais pas aussi rapidement que le revenu des ménages. Ainsi, nourrir la famille d’aujourd’hui coute moins cher, beaucoup moins cher, en revenu disponible que pour nos parents ou nos grands-parents à leur époque. C’est frustrant de voir les prix monter j’en conviens, mais on ne peut pas se plaindre que bien manger et faire son épicerie soit plus difficile que par le passé. C’est tout le contraire!

Ceci dit, 15% d’un budget ce n’est pas négligeable. Et ça n’inclut pas les restaurants! Mais ici il n’y a pas de recette miracle. Ne cherchez pas à miser sur la technique qui vous permettra d’économiser, c’est une addition de comportements qui fera la différence. Mettez l’emphase sur ceux qui vous conviennent le mieux, c’est leur persistance dans le temps qui compte.

Ne pas payer plus de 3% de taxes

Une manière simple et rapide de poser un diagnostic global sur son panier d’épicerie : regarder le montant de taxes payées. Plus de 3% de taxes devrait lever un drapeau jaune. Pourquoi? Parce que l’ensemble des aliments bruts, non-transformés ou dédiés aux bébés ne sont pas taxés. L’excédent provient presqu’exclusivement des aliments transformés ou ultra-transformés dont les prix de revient sont les plus élevés ($/100ml, $/100g). Le montant des taxes devient alors un macro-indicateur à la fois de la qualité de la nourriture de votre panier, mais aussi de son efficience à rassasier la famille par dollar dépensé. La majorité de nos paniers d’épicerie devraient afficher entre 0,5% et 1,5% de taxes.

Faire une liste et la respecter (ben oui!)

Je n’invente rien ici et pourtant beaucoup de gens se présentent à l’épicerie sans plan de match. Pendant ce temps, votre marchand épicier en a un plan de match lui, et il n’est pas là pour vous servir. Voguer dans les allées en réfléchissant à vos soupers de la semaine, c’est un faux sentiment de simplicité et de liberté. Tout en subtilité est installée dans les épiceries une dynamique robuste et prouvée de choix-dirigés. Le positionnement de produit, le marketing-olfactif, la comparaison-dirigée, l’ergonomie dispersée des produits, la linéarité de parcours, et j’en passe. L’agroalimentaire est l’une des industries déployant le plus d’efforts et de ressources pour attirer/diriger votre regard, et surtout vos émotions. Ne pas avoir de liste vous rend totalement vulnérable aux mains du commerçant, tant du point de vue monétaire qu’alimentaire.

Mais tout ça, ça ne fonctionne qu’avec les autres n’est-ce pas? Pas avec vous bien sûr. Juste les autres

Malgré mes plans de match systématiques que j’ai quand je fais mon épicerie, je me surprends encore à zieuter et vouloir prendre des extras dont je n’avais pas l’intention d’acheter. La liste me permet de me refocuser, prendre quelques instants pour réfléchir et ne pas me laisser tromper par l’inception des maîtres du marketing.

Parce que c’est bien ce que c’est. De l’inception. Un samedi après-midi. Avec les enfants. Habillé en mou. C’est le fun hein!

Faut leur donner ça, ils sont brillants. Soyons meilleurs qu’eux.

Cuisiner, pas faire à manger. Cuisiner.

S’il y a une partie de notre culture qui a été mise à mal depuis l’Équipe du Tonnerre, c’est bien la culture culinaire des chaumières. Les tout-préparé, ajoute-juste-un-oeuf, met-le-dans-le-four-pi-bang!-mange prennent énormément plus de place dans nos cuisines et laissent par le fait même un trou béant dans nos portefeuilles. Acheter de la nourriture déjà [partiellement] transformée/préparée est tellement plus dispendieux et inefficace. Que ce soit financièrement ou d’un point de vue alimentaire. Quand je parle de cuisiner, je ne parle pas de gastronomie ou de prouesses aux fourneaux. On n’a pas le temps de faire ça quotidiennement. Avec deux jeunes enfants et un troisième en route, je peux vous garantir que ça fait longtemps qu’on a laissé tomber le tataki aux graines de sésames grillées du mardi soir. Mais entre ça et des sandwichs aux oeufs pain blanc, il y a un monde qu’on est tous capable de saisir et de dépasser.

Acheter des aliments bruts. Préparer ses repas, lunchs ou dépanneurs, nous sommes tous capables de le faire. Restants, congelés, cannés, il n’y a rien de sorcier. Amener ses aliments là où on veut qu’ils aillent : c’est ça atteindre l’optimal alimentaire, gastronomique et financier de son alimentation. Et c’est toujours meilleur et à milles lieux que le tout-inclus de l’épicerie du coin. Ce n’est pas de faire plus avec moins. C’est faire plus avec la base. Un mélange à muffins ça ne s’achète pas. Ça se fait, avec de la fariné achetée. Du bouillon de poulet, ça pourrait être juste de l’eau bouillie avec des restants d’os de poulet du souper.

Ce n’est pas compliqué quand on y pense comme il faut. Je ne vous dirai pas comment faire, d’autres sont tellement meilleurs que moi et vous les connaissez: Ricardo, Signé M, Coup de Pouce, Le Cercle des Fermières, Bob le chef ou le grimoire hérité de grand-maman (le meilleur d’entre-tous évidemment).

C’est quoi ça des Smott’s en sachets? Tsé une pomme… C’est si simple. Et meilleur. Et économe.

Stocker le non-périssable

Si un aliment est non-périssable ou se conserve très longtemps, il n’y a aucun intérêt à acheter les petits volumes ridicules que l’on trouve en épicerie. Quand bien même qu’on le conserverait 6mois, 1an ou 2an, le 20Kg de farine ou le 5 litres de vinaigre balsamique vous allez l’utiliser. Et il coutera jusqu’à 30% moins que si on l’avait pris en épicerie, même en spécial. Acheter en gros coute moins cher et permet de faire moins d’épicerie ou des plus petits paniers en cours d’année.

Tout le monde connait Costco bien sûr, mais les grossistes de restaurants sont également une excellente façon de s’approvisionner à faible cout. Mon préféré est sans aucun doute Mayrand où on peut trouver tous les aliments de base en gros volume. Des 20Kg de pois chiches secs, des chaudières de beurre d’arachide, des 16 gallons d’huile. Une caverne d’Ali Baba! Et si vous trouvez que c’est trop pour vous, divisez avec les amis ou la famille, tout le monde y gagne. L’économie d’échelle, l’espace en plus.

C’est aussi vrai pour toutes sortes de légumes de saison qui se conservent longtemps, certains jusqu’à 9 mois sans effort! Quand la saison des courges est au rendez-vous, je vide littéralement l’étagère de l’épicerie! Imaginez des courges de saison, à bas prix, que l’on peut apprécier de septembre à mai. Tirez le maximum de vos légumes préférés tout au long de l’année.

Les coupons, les spéciaux égalés (Imbattables) et les applications

Non, je ne fais pas de couponing. Je ne rempli pas mon panier d’épicerie de 42 bouteilles de Fleecy en faisant de l’argent. Ce n’est pas ça utiliser des coupons. La télévision ce n’est pas la vraie vie, dois-je le rappeler. Par contre, j’accumule les dollars gratuits là où ils se trouvent facilement. Et nul besoin de partir à leur recherche, il y a des gens qui le font déjà pour les autres et partagent leurs trouvailles comme Lili on magasine. Vous n’avez qu’à les imprimer, 90% du travail est fait pour vous par la communauté et la balance c’est la caissière de l’épicerie qui le fait.

Pas envie de découper? Les applications rabais comme CheckOut51, Zweet ou Caddle sont d’excellentes options alors que l’obtention des coupons-rabais se fait intégralement sur le téléphone ou la tablette. Juste besoin de prendre votre facture en photo avec l’application et elles s’occupent du reste pour vous. Simple et rapide. Et rien n’empêche de profiter à la fois des rabais de ces applications et des coupons à la caisse ensembles. C’est l’optimal en fait!

Et il y a bien sûr tous les spéciaux en circulaires. Mais nul besoin de faire trois ou quatre épiceries pour aller profiter de tous les spéciaux intéressants. Les MAXI et Walmart acceptent tous les rabais/promotions/spéciaux de leurs concurrents sur présentation de la circulaire. Un seul arrêt, tous les rabais! Pas besoin non plus de fouiller les pages du Publisac, encercler les spéciaux et les retrouver un-à-un une fois à la caisse. Les applications Reebee ou Flipp intègrent toutes les circulaires d’un code postal où vous pouvez faire des recherches spécifiques et organiser vos choix, en plus de simplement feuilleter.

Jumeler ces trois approches ensemble est ce qui peut produire le plus d’économie concentrée. Un 15-20 minutes par épicerie qui fait toute la différence : 15 à 25% de réduction de la facture en moyenne par semaine!

Jardin

C’est la chose qu’il me reste à implanter avec ma conjointe. Ayant tout récemment déménagé, c’était pratiquement impossible de le mettre en place cette année. Une fois installé, je pourrai diminuer encore plus ma facture annuelle. Cette approche demande par contre plus de temps que les précédentes, mais la récompense est d’autant plus grande. Les aliments du jardin, ce sont toujours les meilleurs et les plus goûteux! Être un bon jardinier ce n’est pas sorcier, cela peut rapporter gros et vous protège de l’inflation des prix de l’alimentation.

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L’investissement en bourse est idéal pour les Milléniaux https://www.sepayerenpremier.com/investir-en-bourse-est-ideal-pour-les-milleniaux/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=investir-en-bourse-est-ideal-pour-les-milleniaux https://www.sepayerenpremier.com/investir-en-bourse-est-ideal-pour-les-milleniaux/#comments Tue, 21 Jun 2016 17:06:49 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=298 Investir en se protégeant des risques à court terme, c’est limiter sa capacité à s’enrichir. Avec le temps et le potentiel devant eux, les Milléniaux ont toute la latitude pour investir en bourse l’esprit en paix. Voyez pourquoi les produits financiers liés aux mouvements des marchés sont idéaux pour eux. [...]

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Investir en se protégeant des risques à court terme, c’est limiter sa capacité à s’enrichir. Avec le temps et le potentiel devant eux, les Milléniaux ont toute la latitude pour investir en bourse l’esprit en paix. Voyez pourquoi les produits financiers liés aux mouvements des marchés sont idéaux pour eux.

Notre génération a déjà vécu son lot de crise financière et de confiance depuis le tournant du millénaire. La bulle technologique avec les Nortel de ce monde, puis la Grande Dépression de 2007-2008 et la chute des marchés de la bourse, le tout parsemé d’Enron et de Lehman Brothers. Et présentement on ne peut dire que le portrait est plus radieux; taux d’intérêt négatif dans plusieurs pays, la chute des cours du pétrole, la récession technique du Canada en 2015, l’incertitude chinoise, le lent déclin des Japonais, le huard au plancher, le Grexit, le Brexit, Justin Bieber…

On ne peut pas dire que ça respire l’enthousiasme quand on regarde les nouvelles économiques ou son portefeuille. Ces craintes actuelles, jumelées au passé, en amène donc plus d’un à jouer de prudence, à sortir son côté conservateur quand vient le temps de penser à ses épargnes, ses investissements.

C’est une erreur. Fondamentale. Period.

Si je peux comprendre les causes de la genèse de ce réflexe, il n’en demeure pas moins qu’il doit être déconstruit. Combattu. Anéanti. Pour la simple et bonne raison qu’il plafonne notre richesse à long terme et limite notre capacité à s’enrichir. S’il y a une chose qu’on ne veut pas, c’est bien se mettre les 2 pieds dans le ciment à 20-30ans. Ça va peser lourd et nous ralentir toute notre vie. Mais pourquoi alors entendons-nous partout parler de protéger son capital, de faire attention aux risques des marchés, de se prémunir contre la baisse des cours de la bourse, blablabla?

Bien simplement parce que les conseils en matière de placement que l’on entend dans les médias ne s’adresse pas au Milléniaux.

 

Les conseils de placement médiatisés ne sont pas développés pour notre génération.

Mais pour qui le sont-ils alors? Surprise, surprise… Les Boomers. Encore et toujours. De par notre poids démographique et économique, jumelés à l’entrée seulement récente de notre cohorte sur le marché du travail, nous ne sommes pas un groupe cible de consommateurs de produits financiers. Les médias économiques parlent très peu de ce qui touche la dynamique financière ou d’épargne spécifiques à notre génération. Nous sommes alors envahis par le bruit ambiant d’une situation qui ne nous concerne pas.

Je peux comprendre que ça en devienne mélangeant. Mais ne nous laissons pas leurrer.

C’est vrai que les Boomers ont maintenant besoin de protéger leur capital. Ils sont à 5-10 ans de la retraite, certains sont déjà dedans. Ils n’ont pas la possibilité, ou le temps, de voir leurs actifs significativement baisser en bourse et attendre qu’ils remontent. La Grande Dépression de 2007 a été un signal d’alarme pour plusieurs. Si une autre crise financière, même petite, devait se produire cela pourrait être dévastateur pour ceux qui n’ont pas été prudents. Ils ont besoin de leur argent bientôt, si ce n’est tout de suite.

Les Boomers sont des Décaisseurs. Tout le contraire de nous.
Nous sommes des Accumulateurs.

Nous sommes loin, très loin d’avoir besoin de cet argent. La retraite c’est même encore intangible pour beaucoup d’entre-nous. Dans 25, 30, 35 ans peut-être. En 2050? Qui sait? Je n’en suis même pas sûr moi-même. Et bien franchement je ne me sens pas obligé [je n’ai pas envie] de me décider d’une date. Qui d’entres-nous l’avons fait? Personne.

Alors si plus ou moins 5 ans nous laisse aussi stoïque qu’un chevreuil sur la 20 la nuit, pourquoi avoir peur et s’inquiéter de ce qui pourrait se passer sur les marchés de la bourse cette saison? Ou l’année prochaine. Ou dans 5 ans. Ça ne sert à rien de s’inquiéter. On a 1, 2, peut-être même 3 cycles économique devant nous. Quand bien même que les marchés rechuteraient de 40% en 2017, ça ne va rien changer à notre vie parce que l’on n’a pas besoin de cet argent maintenant.

Protéger son capital à un cout

Un cout des plus énorme quand on a 20-30 ans. Le cout de l’opportunité. Quand on protège son capital, on se ferme à la possibilité de rendements élevés. Notre capacité d’enrichissement est par définition plafonnée. C’est le courtier qui ramasse l’excédent. Pourtant, c’est cet excédent qui fait toute la différence du monde sur un horizon de 30 ans en investissement.

Mais je fais quoi si mes placements chutent en bourse alors? Je panique et je m’inquiète en attendant patiemment que tout remonte?

Mais non, on continue à épargner, à investir. On profite de la situation. Quand les marchés de la bourse chutent c’est l’occasion d’acheter à rabais, de profiter de cette opportunité justement. D’accumuler.

Comme tout le monde j’ai vu la bourse canadienne s’en aller partout, sauf vers le haut en 2015. Que faire alors quand tu as 33 ans et que tu vois ton avoir net chuter de 15% en 2 semaines? Tu deviens plus défensif et tu te réorientes sur des investissements plus sécuritaires afin de te protéger de la prochaine chute? JA-MAIS. Ce n’est pas sous-optimale faire ça, c’est la pire chose à faire. La. Pire.

Quand tout chute, ce que l’on doit voir ce n’est pas la peur, c’est l’opportunité. Le moment où tout est en vente à la bourse, pas cher pas cher. Un vrai Boxing Day.

Continuons à accumuler notre épargne. À investir constamment sur les marchés, à la baisse comme à la hausse. À ne pas se fermer de porte. Continuons à se donner le plus de potentiel de gain à long terme. Ne tombons pas dans le panneau de la sécurité qui coute chère. Oublions les produits financiers à capital garanti ou protégé. Nous n’en avons pas besoin. Les fluctuations court terme, le battage médiatique, les gros titre de journaux : ce sont des écrans de fumée.

La peur c’est irrationnelle.

La peur ça fait vendre.

N’achetons pas la peur.

Saisissons les opportunités.

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