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Editor picks Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/tag/editor-picks/ Le blog des finances personnelles pour les Milléniaux Mon, 09 Apr 2018 15:50:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://i0.wp.com/www.sepayerenpremier.com/wp-content/uploads/2018/02/cropped-Icone-site-web-Feb2018.jpg?fit=32%2C32&ssl=1 Editor picks Archives - Se Payer En Premier https://www.sepayerenpremier.com/tag/editor-picks/ 32 32 111249166 Nos 3 stratégies pour épargner 57 000$ en 1 an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=3-strategies-epargner-57-000-en-1-an https://www.sepayerenpremier.com/3-strategies-epargner-57-000-en-1-an/#comments Thu, 14 Sep 2017 02:24:49 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=570 On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner! [...]

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On veut tous s’enrichir. Que ce soit pour atteindre l’indépendance financière, réaliser des projets d’envergure, quitter le rat race, etc. Mais épargnes-tu vraiment au maximum de tes capacités? 57 000$. C’est ce que ma conjointe et moi avons épargné cette année! Je te parle de nos 3 stratégies pour épargner!

Quand on s’est acheté une nouvelle maison l’année dernière, on s’était dit que l’on devrait faire un peu plus attention à nos finances pour un certain temps. Il y a tellement de frais et de dépenses inattendus qui peuvent survenir et on ne voulait pas se faire surprendre. Sortir 5K$ d’un coup pour des droits de mutation, ça fesse!

Alors on a révisé notre budget, nos dépenses, nos revenus, ce qui était nécessaire, ce qui l’était moins, ce que l’on voulait, ce que l’on pouvait, ce que l’on devait… Après 1 an, on a fait le constat : nous avons overshooté. Big. Time. Plus riche de 57 000$! Plus de 50% d’épargne! 12 mois positifs!

Je pourrais vomir des chiffres pendant des heures, mais je trouvais qu’un graphique résumé serait plus parlant, et intéressant!

J’entends déjà certains penser que pour s’enrichir de 57 000$ en 1 an il faut bien avoir un emploi qui paie au moins 100K$ par année. Que c’est seulement pour les privilégiés. Les déjà riches. Le 1% même.

Non.

Ma famille est celle que tu peux généralement t’imaginer. La nôtre, l’autre, le voisin, celle de ton beau-frère. Quand on se regarde dans un graphique de Statistiques Canada, on est beige.

Deux parents, 3 enfants, 2 voitures, une maison en banlieue, 83K$ de revenu familial, des soupers et du ménage à faire, des couches à changer, des soupers entre amis, des sorties de famille, du gazon à couper, du binge watch à faire, etc.

Mais alors comment un archétype de classe moyenne a pu épargner plus de 50% de son revenu familial brut, sans manger du Kraft diner tous les soirs ou vivre dans une roulotte? Épargner, ça ne vient pas tout seul, mais ce n’est pas aussi compliqué que l’on pense. Surtout, épargner ce n’est pas reporter des projets. C’est en fait exactement là où ils commencent!

Commençons par le début.

Dépenser moins pour épargner (duh!)

Je ne vais pas te conter de menteries, réussir à épargner ça veut dire, en premier de tout, moins dépenser. Mais pas se priver. Seulement reconnaître que tu n’as pas besoin de tout ce que le marketing et l’industrie de la création de besoins te proposent tous les jours.

Pas besoin d’une nouvelle piscine plus chaude, d’une nouvelle auto plus bluetooth ou d’un nouveau lave-vaisselle plus de n’importe quoi. Du linge d’enfant emprunté qui va être trop petit dans 6mois-1an, c’est bien correct. L’ensemble de vaisselle hérité de ma grand-mère et mon frigo du cégep font toujours parfaitement l’affaire. Je n’ai pas besoin de remplacer ma vieille tondeuse qui date de 1989, elle se répare encore très bien.

On n’a pas idée de la quantité de petites (et grosses!) choses que l’on remplace/achète ici et là en se disant qu’on est dû pour du neuf. Si on prend le temps de s’arrêter 2 minutes pour réfléchir avant de faire un achat, on réalise assez rapidement que la grande majorité d’entre eux ne sont pas essentiels. Et s’en rendre compte, c’est le nerf de la guerre. Même les 20$ ici et 100$ là ont un impact majeur sur notre capacité à épargner.

Si on avait écouté les commentaires qu’on nous fait, on aurait changé notre bonne vieille Corolla 2003 il y a belle lurette pour la version douche 2018. On en a effectivement les moyens. Mais on n’en a pas besoin. On garde le cap avec des voitures qui coûtent moins de 100$/mois chacune, entretien/assurances inclus, vs les 400$/mois d’un seul modèle neuf juste pour les paiements au concessionnaire.

Quand notre sécheuse nous a lâché, on n’a pas changé la laveuse et les tiroirs en même temps. On avait besoin d’une nouvelle sécheuse, pas d’un nouvel ensemble qui s’agence avec un décor d’American Beauty pour notre salle de bain de sous-sol. Couleur discontinuée et mismatch? Bel essai Whirlpool, mais je suis un daltonien qui a juste besoin d’avoir du linge propre.

Alors c’est si difficile moins dépenser pour épargner? En repensant quelques dépenses classiques de ménage le temps d’un seul paragraphe, je viens de nous trouver 10K$ facile pour une seule année. Et je peux même ajouter une autre couche de 5K$ en gérant efficacement l’alimentation et l’épicerie de la famille. Du restaurant aux lunchs, les Canadiens dépensent en moyenne 10K$ par année par famille. Nous: la moitié. +15K$.

Arrêtez d’acheter des choses tout le temps, pour tout, pour rien, parce que c’est normal, parce que tu n’as pas le temps, parce que tu as bien le droit de te gâter, parce que tu le vaux bien

Ton travail, ton temps et ton argent valent bien plus que du rêve packagé dans trop d’emballage de plastique.

Épargner avec de l’argent gratuit

Ok, alors la roue de l’enrichissement a commencé à tourner en dépensant moins. Mais à moins d’aller vivre dans un 1 ½ de demi-sous-sol à Greenfield Park et manger uniquement des toasts, nous n’irons pas bien bien plus loin. Et nous voulons aller plus loin. Et moi je suis un peu paresseux aussi. J’ai besoin de quelque chose d’autre qui va pousser la roue pour moi.

L’État est prêt à le faire à notre place, ce serait fou de dire non. C’est si simple en plus! On a accumulé 15K$ d’économies, c’est le temps de se reposer et laisser le gouvernement bonifier le tout.

15K$ qui s’en vont dans les REER, et non chez LG et Toyota, ça nous produit un remboursement d’impôt. +6K$

15K$ de moins comme revenu imposable, ça nous donne 300$ par mois de plus comme Allocation canadienne pour enfant et de Soutien aux enfants. +3 600$

Du 9 600$, on en prend 7 500$ pour cotiser dans un REEE, ce qui nous donne 3 375$ de subventions et 700$ de bons d’études. +4 075$

Un beau total de plus de 13 500$!

L’air de rien, mais on vient presque de doubler nos économies annuelles. Sans trop se forcer, on en est déjà à un grand total de 28 500$ d’économies pour l’année. Pendant ce temps là, une laveuse/sécheuse payée trop cher ferait toujours juste bien laver du linge. Et une nouvelle auto, point A à point B. Pas plus pas moins.

Si j’ajoute la balance des autres subventions fédérales et provinciales que l’on reçoit en plus de nos salaires, mais qu’on ne dépense pas : +12K$. Ça devient un peu indécent j’en conviens, mais je n’invente rien ici, c’est la réalité fiscale dans laquelle on vit. Cette réalité dit que plus ton revenu familial est faible, plus l’État te subventionne.

Épargner permet de cotiser à un REER, qui permet alors de baisser ton revenu familial, donc de payer moins d’impôt, en plus de bénéficier d’un paquet de subventions bonifiées, qui permettent à leur tour d’épargner plus…

Tu la vois la roue qui tourne? La Grande Roue je veux dire.

Si tu veux faire tourner la tienne, tes impôts sont incontournables. Tu veux voir comment on a fait les nôtres cette année? Tous les détails sont là —> 12 000$ en remboursement d’impôt.

Faire travailler ton argent, c’est aussi épargner

Certains me diraient que je pourrais m’arrêter là et que ça serait suffisant. Mais je me répète, je suis paresseux. J’ai travaillé pour mon argent, j’ai récolté celui gratuit, maintenant ça me prend celui qui va travailler pour moi. Pas question qu’il dorme dans mon matelas ou une obligation d’épargne du gouvernement.

Bonjour la bourse!

Un compte de courtage en ligne à très faible coût, qui comprend tous nos CELI, REER et REEE, fait parfaitement le travail. En investissant dans seulement 6 fonds négociés en bourse qui miment les marchés, je nous assure une diversification d’actifs, répartis à travers le monde, des frais de gestion minimes et une simplicité de gestion de portefeuille totale.

Tous les mois j’investis l’argent épargné, plus les dividendes accumulés. Marchés à la hausse ou à la baisse, Trump ou Kim Jong-Un, Irma ou Brexit, euphorie ou nouveau sommet, peu importe. (J’ai cherché un évènement mondial heureux cette année que je pourrais écrire, et je n’ai rien trouvé…) Ce qui importe c’est d’investir constamment, fréquemment, simplement, froidement. 10 minutes par mois, c’est tout ce que ça prend.

Ensuite, pendant que je me lève avec les yeux collés pour aller travailler et gagner de l’argent, je sais que l’on a de l’argent qui lui ne se repose pas et travaille sans arrêt, 24/24 pour nous. Ça aussi c’est de l’épargne.

À la fin de l’année, on est toujours content quand on regarde son portefeuille. Cette année il nous a fait un sourire à +8K$.

1 000$, 5 000$, 10 000$, ou 57 000$. Épargner et réussir à ta mesure.

Bien sûr que ce n’est pas possible pour tout le monde de réussir à épargner des sommes si importantes en une seule année. Pour être honnête, je vais être le premier étonné si l’année prochaine on réussit à s’enrichir du même ordre. Mais ce qui compte réellement ce n’est pas le montant absolu; c’est d’être en mouvement. De prendre la bonne direction, de savoir que tu joues toutes tes cartes et d’améliorer ton jeu constamment.

On ne change pas ses réflexes du jour au lendemain. Mais une chose qui est simple et claire, c’est que ceux que tu vois avec des bébelles neuves tout le temps, ils veulent avoir l’air riches. Mais dans les faits, ils sont fort probablement plus pauvres que toi. En plus d’être stressés.

Quand je les regarde avec du recul, la laveuse/sécheuse agencée de mon voisin, et la voiture neuve de l’autre, bien je ne les trouve pas belles ou pratiques.

Je les trouve tristes.

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Le sujet qui revient sans cesse : la retraite. Un somnolent éprouvé qui est bien plus une source intarissable de culpabilisation collective qu’un projet porteur. Avant de te plonger dans ce réflexe social, considère donc d’autres options. Moi, je n’accroche pas à l’utopie de la retraite, je préfère l’indépendance financière.

La retraite est un sujet universel qui inonde nos médias économiques. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on en entende parler, soit parce que les Boomers en approchent, soit pour raconter aux gens comment ils n’épargnent pas assez, n’y pensent pas, etc.

Pendant ce temps, personne ne s’intéresse à l’idée même de la retraite. C’est là, c’est un fait. Ça vient avec la Vie. Comme la pluie et les cônes orange à Montréal.

Mais moi, celui qui parle tout le temps d’épargne, je vais te dire un secret.

Je n’épargne pas pour la retraite.

La retraite je n’y crois pas. Mieux, je n’en veux pas. Pourquoi?

Parce que dans les faits, vendre la retraite en 2016, c’est vendre un vieux rêve. Celui dont le toit coule de partout, pour presque tout le monde, et qu’on essaie de réinventer/reformuler en répétant que tout finira par bien aller.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Les mathématiques ne mentent jamais

Les actuaires auront beau user de toute leur imagination, il y a une mathématique très simple de base qui est implacable. On doit étudier plus longtemps qu’avant, on arrive sur le marché du travail à un âge plus avancé, on vit en santé plus longtemps et on meurt plus vieux. Et le chiffre magique 65 lui ne change pas… Tout ça ensemble ça donne quoi?

  1. On commence à générer un revenu de travail plus tard dans notre vie.
  2. On travaille moins d’années dans notre vie active, même si nous sommes en santé.
  3. On a moins d’années de travail devant nous pour pouvoir épargner.
  4. On doit épargner plus, car la retraite sera plus longue.
  5. Nous sommes dans une époque de taux d’intérêt anémiques. Pas des années. Une époque.

Le constat est limpide : C’est rendu vraiment n’importe quoi! Voulez-vous bien me dire qui a inventé le chiffre magique 65? J’aurais 2-3 mots à lui dire.

La retraite c’est l’anachronisme d’une génération qu’on tente tant bien que mal de déguiser pour en cacher la mégalomanie. L’utopie.

Pourtant, cette invention des années ’50 est fortement ancrée dans l’imaginaire collectif. C’est pour la plupart des gens une chose normale, voire même qui est due. C’est surtout facile à dire pour ceux dont la retraite est payée par les autres. Tu sais de qui je parle n’est-ce pas?

Dans les faits, pour la majeure partie de la population, la retraite à 65 ans est un projet de riches, ou de privilégiés. Pendant ce temps, les médias et le gouvernement culpabilisent les gens de ne pas faire assez de ceci et de cela pour atteindre cet objectif immuable.

Toute cette situation rend les gens confus ou frustrés.

Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Bon. On va se le dire pour vrai là. Une fois pour toutes.

On nous a menti. Big. Time.

La retraite telle que présentée par la société actuellement ne peut pas se faire. Les conditions sociodémographiques et économiques ne le permettent simplement pas pour beaucoup de gens.

Mais dans la vie, les gens ne veulent jamais avouer qu’ils ont été floués. Appelles cela de l’orgueil ou de la fierté, peu importe, un moment donné faut voir les vraies choses en face.

Faut dire qu’on l’a répété haut et fort et longtemps ce mensonge. Le gagnant toute catégorie du mensonge d’une génération : la LondonLife Liberté ’55. Tu te rappelles? Anne Dorval qui travaille dans un methlab pour finir assise sur une chaise en rotin aux Jardins Tiki. À 55 ans.

Merci mais… non merci!

(mais je pardonne à Anne. On pardonne tout à Anne Dorval non?)

Le bonheur de la retraite : le constat d’un quotidien passé sans assez de bonheur

Et si la retraite dans les faits n’était simplement pas un projet emballant pour les gens? Quand on y pense bien, les gens qui rêvent à leur retraite ont surtout hâte au jour où ils ne travailleront plus. Quand on voit son travail comme une corvée, ou quelque chose qui nous empêche de vraiment se réaliser, c’est clair qu’on rêve à ce moment.

Mais alors là, le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien. Tu sais ceux qu’on ne peut pas faire et qu’on repousse aux calendes grecques. Jusqu’au jour où on réalise que ces dernières n’honorent pas toujours leurs obligations. Comme en 2012…

La retraite est un des projets les plus ennuyants de la vie financière d’un individu.

Travaille fort toute ta vie, prive-toi, épargne, compte les jours avant et après et assure-toi d’en avoir assez. Tout ça pour être sûr de pouvoir bien t’asseoir et ne pas travailler ensuite.

Et ne pas travailler ça coûte cher. Vraiment cher.

Pendant ce temps, on passe à côté de tellement de choses. On conjugue le travail, la famille, les obligations. On dépense. On stresse pour faire nos paiements. On choisit parfois un travail qui ne correspond pas à nos aspirations, parce qu’il faut bien pouvoir les faire nos paiements. La roue tourne. On est en inertie subtile parce que tout est fixé devant nous. Et nos projets, nos envies, on les coince dans tout ça. Si on peut.

Dehors la retraite. Bonjour l’indépendance financière

Je n’épargne pas pour la retraite. J’épargne pour être indépendant financièrement.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Le moment où on fait vraiment ce que l’on veut. Si on veut. Comme on veut.

Le moment où on choisit de travailler. Parce que ça nous tente. Parce qu’on aime ce que l’on fait. Et que lorsqu’on n’aime plus, on arrête. On change. Tout simplement. Sans tracas. Sans stress. Le moment où les bad lucks de la vie ne se transforment pas d’elles-mêmes en désastres.

J’épargne pour que lorsque la vie m’envoie une claque dans face, ou une chaise, je peux me relever sans effort.

Le problème ce n’est pas la retraite qui ne vient pas assez vite. C’est l’absence de bonheur et de liberté dans ses projets au quotidien.

J’épargne pour pouvoir sauter sur les projets qui se présentent, sans me soucier si j’en ai les moyens à court ou moyen terme. Parce que je les ai.

Ça ne prend pas beaucoup pour atteindre l’indépendance financière

L’indépendance financière c’est d’être bien quand on finit par avoir un portefeuille de 50-75K$. On ne se dit plus qu’il en manque encore juste 450K$ pour arriver à la retraite. On se dit que si notre vie ne nous convient pas, ou plus, on décroche, on plonge et on va chercher ce que l’on veut. Un projet, une start-up, une idée, un congé de parentalité, un parent malade, un autre emploi, une autre carrière. Name it. Parce qu’on peut. On a 1, 2, 5 ans de revenus pour retomber.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

L’indépendance financière ce n’est pas attendre le jour où on ne travaillera plus. C’est se diriger vers le moment où on va choisir en toute liberté ce sur quoi cela nous tente de travailler.

Et à 65 ans, on ne devra pas encore travailler. On travaillera. Dans ce que l’on aime. Comme avant. Et on regardera dans le rétroviseur sans aucun regret.

Le jour où je ne pourrai plus réaliser de projets, ce ne sera pas parce que mon REER s’est étiolé. C’est parce que je serai occupé à manger ma soupe avec une paille.

L’indépendance financière, on fait ça comment?

Ça ne se réalise pas du jour au lendemain, c’est certain. Ça demande une chose : s’occuper de ses affaires. Particulièrement de ses finances personnelles. Je n’ai pas fait ce blog par hasard, tout ce que j’y mets comme idées, conseils ou informations sont des outils pour y parvenir.

Comprends-moi bien, l’indépendance financière demande aussi des efforts, de l’épargne. On a toujours besoin de bien gérer ses finances, de consommer de façon réfléchie, d’épargner, d’avoir son CELI, son REEE, son REER, etc. Mais ils ne servent plus pour dans 30-40ans. Ils n’alimentent pas la réalisation hypothétique d’un rêve. Ils servent maintenant. Ils sont la garantie de la liberté.

Avant les notions en investissement, les dédales de l’impôt, les trucs pour ne pas se faire avoir, etc. c’est avant tout le contrôle de son argent qui prime. Et ça ne se résume pas en 4-5 lignes. C’est une attitude, qui se réalise avec des moyens que bien trop peu de gens connaissent. La connaissance qui mène à une vraie liberté.

Un genre de carpe diem avec un parachute.

Un YOLO avec coussins gonflables de série.

Réussir l’indépendance financière ça se fait un petit peu dans la vie de tous les jours, avec la même difficulté que celle d’apprendre à se faire à manger tout seul. Ce n’est pas compliqué, ça ne nous tente pas toujours, mais au final quand c’est bon, on est content de l’avoir fait. Et on a moins de chance de devenir gros.

Il n’y a pas La voie. Il y a Ta voie.

La retraite à 65 ans c’est une utopie qui gruge l’énergie des gens dans leur quotidien, bien plus que la récompense qu’on croit qu’elle est. Sauf peut-être pour ceux qui se la font payer par les autres.

L’indépendance financière est peut-être une utopie aussi. Mais une chose est sûre : ce n’est pas un projet pour dans 35 ans, c’est un projet de tous les jours. C’est emballant. Chacun de mes gestes m’en rapproche concrètement. Quelque chose de concret, qui grandit avec moi et qui m’accompagne et m’appuie dans tout.

Et ce qu’il y a de plus beau, c’est que je ne demanderai pas à mes enfants de me la payer en leur laissant une facture. Ils pourront en profiter aussi, parce que je sais que je pourrai être là. Quand je veux, si je veux.

En toute liberté.

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Les obligations d’épargne du gouvernement? Non merci. Il y a mieux! https://www.sepayerenpremier.com/obligations-du-gouvernement-non-merci/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=obligations-du-gouvernement-non-merci https://www.sepayerenpremier.com/obligations-du-gouvernement-non-merci/#comments Sat, 30 Jul 2016 13:15:31 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=415 On a parfois besoin de trouver un refuge sécuritaire pour son argent. Mais avec les taux d’intérêt tellement faibles, moins l’inflation, notre argent en sécurité dans des obligations perd en fait de la valeur tous les jours. Voyons où on peut trouver des obligations plus payantes, mais quand même sécuritaires. [...]

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On a parfois besoin de trouver un refuge sécuritaire pour son argent. Mais avec les taux d’intérêt tellement faibles, moins l’inflation, notre argent en sécurité dans des obligations perd en fait de la valeur tous les jours. Voyons où on peut trouver des obligations plus payantes, mais quand même sécuritaires.

L’époque des faibles taux d’intérêts

Nous sommes dans un cycle économique où la croissance est relativement anémique en Occident. Afin de stimuler l’investissement (entre autres) les gouvernements ont alors maintenu, ou poussé, leurs taux directeurs vers des planchers historiques. La Banque du Canada affiche un taux dérisoire de 0,5%. Des pays comme la Suisse, le Danemark ou le Japon possèdent même des taux directeurs négatifs. Des gens paient pour prêter leur argent! Sérieux.

Le bon côté c’est lorsque vient le temps d’aller négocier son hypothèque. Je suis convaincu que vous avez du être bien content de voir le taux que votre banque ou votre caisse vous offrait. Comparé aux 8-10-12% que nos parents payaient, il y a de quoi se réjouir. Et il y a encore de la place à la négociation malgré tout! En tirant l’oreille à ma caisse, ma courtière hypothécaire est même allée nous chercher un taux de 2%! Une perle qui a fait la différence. Je dois l’avouer, mon père était jaloux.

Des gens paient pour prêter leur argent! Sérieux.

Ceci dit, c’est bien le fun quand on négocie son hypothèque, ou un prêt personnel, mais le plaisir s’arrête pas mal ici. Pourquoi? Parce que les rendements des placements sécuritaires, dont les fameuses obligations d’épargne du gouvernement, ne rapportent pratiquement plus rien. Leurs taux d’intérêt souvent plus faibles que l’inflation font en sorte que l’argent que l’on y place perd de la valeur au net. Chaque. Jour. C’est un désastre pour beaucoup de portefeuilles, particulièrement les fonds de pension, dont certains sont légalement tenus de détenir des obligations. Les faibles taux d’intérêt pour stimuler l’économie ont comme effet indirect de mettre une pression énorme sur ces fonds et leurs épargnants.

Pourquoi posséder des obligations?

Bien franchement, il n’y a vraiment pas beaucoup de raisons aujourd’hui pour notre génération.

C’est pour cela que je maintiens très peu de capital dans des placements sécuritaires, comme les obligations. À 33 ans, avec un horizon de placement de plus de 15 ans, les actions et les fonds négociés en bourse sont mes meilleurs amis. Je n’ai pas les moyens de mettre 20-30-40% de mon portefeuille dans des rendements à la limite de l’inflation. Je suis donc majoritairement exposé aux équités.

L’adage que l’on connaît par coeur, qui veut qu’un portefeuille équilibré soit 40% Revenus fixes :: 60% Actions, est aujourd’hui largement obsolète. Surtout pour notre génération qui a tout le temps devant elle pour investir en bourse l’esprit tranquille. C’était bien le fun dans les années ’80-’90, mais là ça ne fonctionne plus. Si vous cherchez à obtenir 8% de rendement dans votre portefeuille en moyenne et que les obligations vous offrent 1% après les frais, vos actions devront produire 12,6% de rendement, après les frais. Année après année. Bonne chance! Vous croyez que c’est possible que vos actions vous donnent ce rendement? Pourquoi alors détenir des obligations?

Je n’ai pas les moyens de mettre 20-30-40% de mon portefeuille dans des rendements à la limite de l’inflation. Je suis donc majoritairement exposé aux équités.

Mais bon, on a tout de même toujours une partie de notre portefeuille que l’on voudrait conserver à l’abri des fluctuations boursières à court terme. Que ce soit pour la mise de fonds prochaine d’une maison, l’argent de la prochaine auto à remplacer, un fond d’urgence, le capital REEE quand nos enfants approchent de la fin du secondaire, etc. Moi je les utilise surtout comme compléments à mes liquidités quand les marchés commencent à être surévalués. Communément appelé le cash position. Quand les obligations ressemblent presque à un cash position, ça donne une assez bonne idée du pathétisme des taux d’intérêt de notre époque!

Quelles options a-t-on alors si on veut tout de même un rendement positif relativement décent? Plusieurs!

Quelles autres genre d’obligations existent?

Il ne faut pas oublier une chose importante, c’est qu’il n’y a pas qu’à Placements Québec où l’on peut acheter des obligations d’épargne! Mais surtout, il n’y a pas que celles du gouvernement, il y a aussi toutes les obligations municipales ou corporatives. Et c’est dans ces dernières qu’on trouvera le meilleur des 2 mondes.

Simplement parce qu’il est facile d’en acheter dont le niveau de risque est faible, marginalement supérieur à celui du gouvernement, mais qui possèdent des taux d’intérêt bien plus intéressants!

Vous pouvez trouver des obligations de plusieurs villes québécoises, comme Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, Châteauguay, etc. Pratiquement toutes les villes émettent des obligations pour se financer en partie. Et évidemment, les entreprises émettent également des obligations pour se financer.

Il n’y a pas qu’à Placements Québec où l’on peut acheter des obligations d’épargne!

Mais ces obligations sont plus risquées que celles du gouvernement, non?

Vous vous souviendrez de Détroit et me direz qu’une ville peut faire faillite. Et qu’une entreprise aussi. D’accord. Mais si les gouvernements ne font pas faillite comme les entreprises, ils peuvent tout de même faire des défauts de paiement et ne pas respecter leurs obligations. Bonjour la Grèce.

Bref, tout possède un risque. Mais il y a moyen de diluer ce risque, sans se casser la tête. Simplement en utilisant l’invention la plus ennuyeuse et éprouvée du siècle que tout le monde connaît: la diversification.

Comprendre le risque de ses obligations

Ne nous mettons pas la tête dans le sable : toute obligation possède un risque. Il n’y a pas de risque zéro. Le risque de défaut de paiement. Celui de voir les taux monter pendant que notre taux est fixe. Le risque de liquidité. Le risque politique…

There is no such thing as a free lunch.

Pour mieux connaître l’obligation qui vous convient, on doit sortir l’émotion de vos pensées et laisser entrer l’objectivité. Le risque, ça se calcule. Et les cotes de crédit en sont d’excellents indicateurs. Celle du Québec établie par Standard & Poor’s est présentement de A+, celle du Canada AAA. USA : AA+. Si vous êtes confortables avec celles-ci, il n’y a aucune raison d’être plus craintif avec des entreprises qui possèdent approximativement la même!

Ne nous mettons pas la tête dans le sable : toute obligation possède un risque. Il n’y a pas de risque zéro.

Alors, quelles obligations choisir? Combien acheter d’obligations différentes? 1, 5, 10? Sur 1 an, 5 ans, 10ans? Quelles villes, quelles entreprises? Personnellement, je ne perds pas mon temps à chercher et assembler des obligations ici et là pour ensuite les gérer. Moi j’aime quand c’est simple. Et complet. Et facile.

J’utilise la facilité d’achat et le très faible cout de gestion des Fonds négociés en bourses (FNB ou ETF en anglais) qui assemblent des portefeuilles d’obligations, diversifient le risque, sélectionnent les villes et entreprises selon leur cote de crédit et qui peuvent être vendus/achetés en tout temps.

Ainsi, je peux choisir un seul produit qui regroupe tout ce dont j’ai besoin. Et surtout, avec des très faibles frais de gestions.

Des obligations pour tous les goûts!

Des obligations à court terme avec des cotes de crédits solides? Le FNB ZCS vous donne 3,13% de rendement annuel net (frais de gestion inclus) alors que vous vous trouvez à prêter de l’argent à des entreprises comme la Banque TD, BMO, Manulife, Desjardins, etc. En optant pour des obligations à plus long terme, vous obtiendrez un léger premium totalisant 3,85% de rendement net avec le FNB ZLC. Vous pouvez opter pour des formules plus stables dans le temps avec CBO (2,78%).

Vous préférez regarder du côté américain? Nul besoin d’aller au bureau de change, on peut trouver des obligations américaines, en dollars canadiens, transigées sur le TSX. Simplicité. Si vous voulez être protégé lorsque le dollar canadien remontera, vous voudrez opter pour les produits vous protégeant du taux de change (hedging), comme ZIC (2,87%) ou XIG (2,62%). Mais si vous êtes de ceux qui pensent que la chute n’est pas terminée, un produit sans couverture comme ZIC-U (2,91%) vous conviendra mieux.

Je peux choisir un seul produit qui regroupe tout ce dont j’ai besoin. Et surtout, avec des très faibles frais de gestions.

Il est également possible d’obtenir un meilleur rendement en se dirigeant vers des obligations avec des cotes de crédits un peu plus faibles, communément appelées High Yield Bonds ou Junk Bonds. Cependant, la plus-value de rendement comparée aux obligations aux meilleures cotes s’est beaucoup amenuisée depuis la baisse et le maintien des faibles taux directeurs. Ceci fait en sorte qu’on n’est pas payé bien bien plus pour le risque supplémentaire pris. XHB (3,8%) vous exposera à des entreprises canadiennes, telles que Enbridge, Loblaw, Rogers et Telus. Vous pourrez obtenir des obligations américaines en vous tournant vers ZHY (5,25%) ou CHB (5,36%).

Pendant ce temps, les obligations du Canada et des provinces vous donneront un maigre 1,99% avec le FNB XGB. Considérant que l’inflation au Canada était en juin de 1,5%, une seule chose à dire : Ridicule.

Cela fait donc un bon bout de temps que j’ai laissé tomber les obligations du gouvernement du Québec ou du Canada. C’était bien en 1998 quand j’avais 16 ans et que la plupart de mes choix étaient orientés par la publicité à la télévision et que je ne connaissais pas grand chose à rien. Mais ça, c’était un autre millénaire. Et bien franchement, à voir le site web de Placements Québec aujourd’hui, l’absence totale de contenu, de support en ligne, de calculateurs, de conseils, etc. ; il semble être vraiment resté dans l’autre millénaire. Avec tous les outils de courtage en ligne à notre disposition aujourd’hui, ce n’est plus du tout un choix naturel. Et surtout, pas très rentable!

Une petite note pour ceux qui restent quand même frileux des marchés boursiers et préfèrent encore les obligations. Assurez-vous au moins que l’argent que vous y investissez fructifie à un rendement supérieur à celui de l’intérêt de vos dettes, comme votre hypothèque. Si c’est le cas, alors ne vous pressez pas à la rembourser! Pour ma part, à 2% de taux hypothécaire il est bien plus rentable de rembourser seulement le minimum à ma caisse, parce que je fais plus d’argent en prêtant de l’argent à la TD, la RBC ou la CIBC!

Note : Je possède des positions sur les titres CBO et ZCS. Je n’ai pas l’intention de modifier ou prendre d’autres positions prochainement.

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Économisez 5000$ par an sur votre épicerie https://www.sepayerenpremier.com/epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie https://www.sepayerenpremier.com/epargnez-5000-par-sur-votre-epicerie/#comments Sat, 09 Jul 2016 22:03:55 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=375 Le prix du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter et tout le monde cherche à en avoir plus pour son argent. Il y a plusieurs options qui vous permettraient de diminuer votre facture. Voyez comment notre famille réussi à dépenser 5000$ de moins que la moyenne québécoise en épicerie par année. [...]

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Le prix du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter et tout le monde cherche à en avoir plus pour son argent. Il y a plusieurs options qui vous permettraient de diminuer votre facture. Voyez comment notre famille réussi à dépenser 5000$ de moins que la moyenne québécoise en épicerie par année.

Je dois souligner le fait que minimiser sa facture d’épicerie ne veut pas dire de couper sur la qualité de son alimentation. C’est plutôt l’inverse qui se produit généralement! J’ai 2 jeunes enfants avec ma conjointe, nous ne faisons pas de compromis sur la qualité de notre nourriture et visons la diversité de produits frais. En haute saison, nous nous approvisionnons majoritairement à notre ferme locale, partenaire d’Équiterre, qui est littéralement à 5 min de chez nous, derrière mon épicerie IGA et mon Wal-Mart. Une mixité résidentielle, commerciale et agricole comme on les aime. Qui a dit que Laval n’était pas intéressant?

Je ne vais donc pas vous dire que le Dollarama fait parti de notre run de lait du samedi après-midi pour économiser. Je ne sauve pas de l’argent en achetant des choses cheap. Je mise sur la qualité, le bénéfice long terme et les ratios $/volume ou $/gramme, sans me laisser distraire par le cout d’acquisition parfois élevé à court terme.

Je suis celui qui fait l’épicerie à la maison, tous les samedis avec mon garçon, et j’ai appris à reconnaitre la valeur des choses. Pendant que la famille québécoise moyenne dépense plus de 10 000$ par an sur son épicerie, nous en dépensons 5 525$. Bien manger tout en épargnant 5 000$ par année ça vaut quelque chose. Fois 2.

Je suis par contre obligé de dire avant de continuer que, contrairement à ce que la plupart des gens perçoivent, les dépenses en épicerie ne prennent pas plus de place dans notre budget qu’avant. En fait, elles ont systématiquement diminuées depuis 30 ans, passant de 30% du revenu disponible des familles, à près de 15% aujourd’hui. Oui, les prix ont augmenté, mais pas aussi rapidement que le revenu des ménages. Ainsi, nourrir la famille d’aujourd’hui coute moins cher, beaucoup moins cher, en revenu disponible que pour nos parents ou nos grands-parents à leur époque. C’est frustrant de voir les prix monter j’en conviens, mais on ne peut pas se plaindre que bien manger et faire son épicerie soit plus difficile que par le passé. C’est tout le contraire!

Ceci dit, 15% d’un budget ce n’est pas négligeable. Et ça n’inclut pas les restaurants! Mais ici il n’y a pas de recette miracle. Ne cherchez pas à miser sur la technique qui vous permettra d’économiser, c’est une addition de comportements qui fera la différence. Mettez l’emphase sur ceux qui vous conviennent le mieux, c’est leur persistance dans le temps qui compte.

Ne pas payer plus de 3% de taxes

Une manière simple et rapide de poser un diagnostic global sur son panier d’épicerie : regarder le montant de taxes payées. Plus de 3% de taxes devrait lever un drapeau jaune. Pourquoi? Parce que l’ensemble des aliments bruts, non-transformés ou dédiés aux bébés ne sont pas taxés. L’excédent provient presqu’exclusivement des aliments transformés ou ultra-transformés dont les prix de revient sont les plus élevés ($/100ml, $/100g). Le montant des taxes devient alors un macro-indicateur à la fois de la qualité de la nourriture de votre panier, mais aussi de son efficience à rassasier la famille par dollar dépensé. La majorité de nos paniers d’épicerie devraient afficher entre 0,5% et 1,5% de taxes.

Faire une liste et la respecter (ben oui!)

Je n’invente rien ici et pourtant beaucoup de gens se présentent à l’épicerie sans plan de match. Pendant ce temps, votre marchand épicier en a un plan de match lui, et il n’est pas là pour vous servir. Voguer dans les allées en réfléchissant à vos soupers de la semaine, c’est un faux sentiment de simplicité et de liberté. Tout en subtilité est installée dans les épiceries une dynamique robuste et prouvée de choix-dirigés. Le positionnement de produit, le marketing-olfactif, la comparaison-dirigée, l’ergonomie dispersée des produits, la linéarité de parcours, et j’en passe. L’agroalimentaire est l’une des industries déployant le plus d’efforts et de ressources pour attirer/diriger votre regard, et surtout vos émotions. Ne pas avoir de liste vous rend totalement vulnérable aux mains du commerçant, tant du point de vue monétaire qu’alimentaire.

Mais tout ça, ça ne fonctionne qu’avec les autres n’est-ce pas? Pas avec vous bien sûr. Juste les autres

Malgré mes plans de match systématiques que j’ai quand je fais mon épicerie, je me surprends encore à zieuter et vouloir prendre des extras dont je n’avais pas l’intention d’acheter. La liste me permet de me refocuser, prendre quelques instants pour réfléchir et ne pas me laisser tromper par l’inception des maîtres du marketing.

Parce que c’est bien ce que c’est. De l’inception. Un samedi après-midi. Avec les enfants. Habillé en mou. C’est le fun hein!

Faut leur donner ça, ils sont brillants. Soyons meilleurs qu’eux.

Cuisiner, pas faire à manger. Cuisiner.

S’il y a une partie de notre culture qui a été mise à mal depuis l’Équipe du Tonnerre, c’est bien la culture culinaire des chaumières. Les tout-préparé, ajoute-juste-un-oeuf, met-le-dans-le-four-pi-bang!-mange prennent énormément plus de place dans nos cuisines et laissent par le fait même un trou béant dans nos portefeuilles. Acheter de la nourriture déjà [partiellement] transformée/préparée est tellement plus dispendieux et inefficace. Que ce soit financièrement ou d’un point de vue alimentaire. Quand je parle de cuisiner, je ne parle pas de gastronomie ou de prouesses aux fourneaux. On n’a pas le temps de faire ça quotidiennement. Avec deux jeunes enfants et un troisième en route, je peux vous garantir que ça fait longtemps qu’on a laissé tomber le tataki aux graines de sésames grillées du mardi soir. Mais entre ça et des sandwichs aux oeufs pain blanc, il y a un monde qu’on est tous capable de saisir et de dépasser.

Acheter des aliments bruts. Préparer ses repas, lunchs ou dépanneurs, nous sommes tous capables de le faire. Restants, congelés, cannés, il n’y a rien de sorcier. Amener ses aliments là où on veut qu’ils aillent : c’est ça atteindre l’optimal alimentaire, gastronomique et financier de son alimentation. Et c’est toujours meilleur et à milles lieux que le tout-inclus de l’épicerie du coin. Ce n’est pas de faire plus avec moins. C’est faire plus avec la base. Un mélange à muffins ça ne s’achète pas. Ça se fait, avec de la fariné achetée. Du bouillon de poulet, ça pourrait être juste de l’eau bouillie avec des restants d’os de poulet du souper.

Ce n’est pas compliqué quand on y pense comme il faut. Je ne vous dirai pas comment faire, d’autres sont tellement meilleurs que moi et vous les connaissez: Ricardo, Signé M, Coup de Pouce, Le Cercle des Fermières, Bob le chef ou le grimoire hérité de grand-maman (le meilleur d’entre-tous évidemment).

C’est quoi ça des Smott’s en sachets? Tsé une pomme… C’est si simple. Et meilleur. Et économe.

Stocker le non-périssable

Si un aliment est non-périssable ou se conserve très longtemps, il n’y a aucun intérêt à acheter les petits volumes ridicules que l’on trouve en épicerie. Quand bien même qu’on le conserverait 6mois, 1an ou 2an, le 20Kg de farine ou le 5 litres de vinaigre balsamique vous allez l’utiliser. Et il coutera jusqu’à 30% moins que si on l’avait pris en épicerie, même en spécial. Acheter en gros coute moins cher et permet de faire moins d’épicerie ou des plus petits paniers en cours d’année.

Tout le monde connait Costco bien sûr, mais les grossistes de restaurants sont également une excellente façon de s’approvisionner à faible cout. Mon préféré est sans aucun doute Mayrand où on peut trouver tous les aliments de base en gros volume. Des 20Kg de pois chiches secs, des chaudières de beurre d’arachide, des 16 gallons d’huile. Une caverne d’Ali Baba! Et si vous trouvez que c’est trop pour vous, divisez avec les amis ou la famille, tout le monde y gagne. L’économie d’échelle, l’espace en plus.

C’est aussi vrai pour toutes sortes de légumes de saison qui se conservent longtemps, certains jusqu’à 9 mois sans effort! Quand la saison des courges est au rendez-vous, je vide littéralement l’étagère de l’épicerie! Imaginez des courges de saison, à bas prix, que l’on peut apprécier de septembre à mai. Tirez le maximum de vos légumes préférés tout au long de l’année.

Les coupons, les spéciaux égalés (Imbattables) et les applications

Non, je ne fais pas de couponing. Je ne rempli pas mon panier d’épicerie de 42 bouteilles de Fleecy en faisant de l’argent. Ce n’est pas ça utiliser des coupons. La télévision ce n’est pas la vraie vie, dois-je le rappeler. Par contre, j’accumule les dollars gratuits là où ils se trouvent facilement. Et nul besoin de partir à leur recherche, il y a des gens qui le font déjà pour les autres et partagent leurs trouvailles comme Lili on magasine. Vous n’avez qu’à les imprimer, 90% du travail est fait pour vous par la communauté et la balance c’est la caissière de l’épicerie qui le fait.

Pas envie de découper? Les applications rabais comme CheckOut51, Zweet ou Caddle sont d’excellentes options alors que l’obtention des coupons-rabais se fait intégralement sur le téléphone ou la tablette. Juste besoin de prendre votre facture en photo avec l’application et elles s’occupent du reste pour vous. Simple et rapide. Et rien n’empêche de profiter à la fois des rabais de ces applications et des coupons à la caisse ensembles. C’est l’optimal en fait!

Et il y a bien sûr tous les spéciaux en circulaires. Mais nul besoin de faire trois ou quatre épiceries pour aller profiter de tous les spéciaux intéressants. Les MAXI et Walmart acceptent tous les rabais/promotions/spéciaux de leurs concurrents sur présentation de la circulaire. Un seul arrêt, tous les rabais! Pas besoin non plus de fouiller les pages du Publisac, encercler les spéciaux et les retrouver un-à-un une fois à la caisse. Les applications Reebee ou Flipp intègrent toutes les circulaires d’un code postal où vous pouvez faire des recherches spécifiques et organiser vos choix, en plus de simplement feuilleter.

Jumeler ces trois approches ensemble est ce qui peut produire le plus d’économie concentrée. Un 15-20 minutes par épicerie qui fait toute la différence : 15 à 25% de réduction de la facture en moyenne par semaine!

Jardin

C’est la chose qu’il me reste à implanter avec ma conjointe. Ayant tout récemment déménagé, c’était pratiquement impossible de le mettre en place cette année. Une fois installé, je pourrai diminuer encore plus ma facture annuelle. Cette approche demande par contre plus de temps que les précédentes, mais la récompense est d’autant plus grande. Les aliments du jardin, ce sont toujours les meilleurs et les plus goûteux! Être un bon jardinier ce n’est pas sorcier, cela peut rapporter gros et vous protège de l’inflation des prix de l’alimentation.

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Des trucs pour réduire ses frais de garderie ou de CPE https://www.sepayerenpremier.com/des-trucs-pour-reduire-ses-frais-de-cpe/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=des-trucs-pour-reduire-ses-frais-de-cpe https://www.sepayerenpremier.com/des-trucs-pour-reduire-ses-frais-de-cpe/#comments Wed, 08 Jun 2016 19:18:49 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=263 Les frais de garde ou de CPE peuvent occuper une bonne partie du budget d’une famille. Avec l’ajout de la contribution additionnelle, certaines familles se retrouvent avec une facture salée au moment de faire leurs impôts. Voyez comment vous pouvez les réduire et bonifier votre nouvelle Allocation Canadienne pour Enfant. [...]

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Les frais de garde ou de CPE peuvent occuper une bonne partie du budget d’une famille. Avec l’ajout de la contribution additionnelle, certaines familles se retrouvent avec une facture salée au moment de faire leurs impôts. Voyez comment vous pouvez les réduire et bonifier votre nouvelle Allocation Canadienne pour Enfant.

Goutez-vous encore l’amertume du supplément de garderie ou de CPE que vous avez du payer en avril dernier? Imaginez, certains ont du débourser jusqu’à 2 300$ supplémentaire pour un enfant en CPE ou en garderie subventionnée! Se retrouver avec un taux marginal d’imposition de près de 60%, en incluant la contribution additionnelle : Ça laisse des maux de coeur longtemps. Des gens ont même du contracter des dettes pour les payer. Peut-être avec Desjardins, suite à une de leur plus mauvaise pub de leur histoire… Bien content ceux qui n’ont pas eu à débourser autant. N’empêche qu’additionné à tout le reste, on s’en serait bien passé non?

Bien sûr, on rappellera qu’il faudrait commencer à y penser maintenant, utiliser le calculateur du gouvernement et mettre de l’argent de côté ici et là en prévision d’avril 2017. On pourrait aussi demander des retenus supplémentaires sur son salaire pour ne pas avoir à y penser. Mais, ne s’arrêtons pas là, il y a mieux encore! Après avoir compris pourquoi vous avez du payer ce montant pour le CPE, ne faites pas simplement prévoir celui de l’an prochain, comme si c’était une fatalité. Poser des gestes aujourd’hui afin de réduire le montant que vous devrez payer.


Essayez mon calculateur de frais de garderie pour savoir comment vous pourriez économiser sur vos frais de garde.


Pas le temps de vous replongez (juste un p’tit peu là) dans vos papiers d’impôts ou Impôt Expert?

Et si cela permettait de réduire votre facture réelle des couts de garderie subventionnée ou de CPE?

En plus d’augmenter vos versements d’Allocation Canadienne pour Enfants de l’an prochain.

Tout en épargnant pour le long terme.

Et vous donnait un retour d’impôt en prime.

Toujours pas le temps?

Prenons quelques instants pour voir comment fonctionne réellement le calcul de cette fameuse contribution additionnelle. Après on pourra lui presser le citron et voir comment 3 familles différentes peuvent naviguer dans cet algorithme pour en dégager des gains.

Comment fonctionne la contribution additionnelle pour les CPE?

Le nouveau tarif de garde quotidien pour 2016 est de 7,55$. Vous le payez déjà directement au CPE ou à la garderie en milieu familial. Ça, il n’y a pas moyen de s’en sortir, vous devrez le payer. Au complet. Ce qui veut dire multiplié par 260 jours : 1963$ pour chaque enfant.

Arrive l’Annexe I du rapport d’impôt qui dit que si votre ménage a gagné plus de 50 545$(indexé 2016) l’année précédente vous devrez payer 0,70$ de plus par jour. Première dépense supplémentaire : 182$. Ensuite, vous Insert2devrez payer 3,9% sur chaque dollar de revenu familial qui excède 75 820$. C’est surtout ici que cela commence à faire mal, car la facture supplémentaire peut monter jusqu’à 12,15$ de plus par jour, pour un joli total de 20,70$/jour. Ou 5 382$ par an. Il y a de quoi s’étouffer avec son café.

Vous avez plus d’un enfant en CPE? N’ayez crainte, le gouvernement a adopté les techniques marketing de chez Nickel’s pour faire accepter la hausse de tarif des CPE. Le 2e est moitié prix, le 3e est gratuit.

Alors quoi faire pour réduire la facture?

Une seule option : réduire son revenu familial net. Attention de ne pas le confondre avec la notion de revenu après impôt. Le revenu familial net est la ligne 275 de votre rapport d’impôt. C’est d’ailleurs sur cet unique chiffre (combiné à celui de votre conjoint-e) qu’une multitude de choses sont calculées. Bien sûr l’impôt, mais on pense également à l’assurance médicament et à la cotisation santé. Alors, comment réduire son revenu familial sans allez voir son patron et demander une baisse de salaire?

Cotiser à son REER! Chaque dollar cotisé fait diminuer votre revenu imposable ET votre revenu net. (Notez qu’il existe une panoplie d’autres possibilités afin de réduire votre revenu net)

Qu’est-ce ce que cela rapporte au final

Cela va dépendre du revenu de votre ménage. S’il est près de 50 545$ pensez à cotiser juste assez pour passer en dessous de ce chiffre magique. 1$ de trop au-dessus et vous devrez débourser 182$! Considérant que l’on devrait épargner au moins 10% de ses revenus en REER par année, l’effort est très atteignable pour un couple ayant des revenus d’environ 60 000$.

Quand vos revenus sont au-dessus de 75 820$, là il y a vraiment beaucoup de potentiel pour économiser en cotisant! D’accord, vous faites clairement trop d’argent pour vous sauver du 182$. Par contre, chaque dollar cotisé au REER vous fera épargner 3,9% d’impôt provenant de la contribution additionnelle au CPE. Quand on sait que les gens ayant des revenus élevés peuvent être déjà imposés jusqu’à près de 50% en plus, ce n’est pas à négliger.

Encore d’autres gains

En plus d’économiser sur vos frais de garde, vous vous engager sur la voie de l’épargne. Vous êtes déjà gagnant ici. Mais vous recevrez en plus le retour d’impôt associé à votre cotisation REER. Win-Win. Si vous n’arrivez pas à cotiser autant que vous le voudriez, votre retour d’impôt pourrait au moins compenser pour la contribution additionnelle de CPE qui vous reste à payer. À défaut de recevoir de l’argent en avril, se sauvez de faire un chèque, c’est déjà ça de pris.

Et l’Allocation Canadienne pour Enfant dans tous ça?

Le gouvernement fédéral a éliminé la PUGE, la PFCE et la SPNE en juillet dernier pour les remplacer par l’Allocation Canadienne pour Enfant (ACE), plus généreuse pour près de 90% des ménages. Et celle-ci est également basée sur le revenu familial net. En cotisant à votre REER vous pourrez ainsi également bénéficier d’une prestation d’ACE bonifiée. Win-Win-reWin!

Une dernière twist pour les motivés

Si dans l’année précédente(e.g. 2015) de Insert3celle pour laquelle vous faites vos impôts (e.g. 2016), vos revenus sont inférieurs à 50 545$, vous ne paierez rien du tout. Même si cette année là (2016) vous faite 75-100-150 000$! Vous pouvez ainsi cotiser à votre REER seulement une année pour passer sous la barre et vous éviter de payer les cotisations supplémentaires de CPE pour 2 ans. Idéal pour les familles propriétaires de PME qui peuvent moduler les dividendes qu’elles se versent! Elles auraient fortement intérêt à discuter avec leur comptable, alors que le Centre Québécois de Formation en Fiscalité prévoient des scénarios d’économie pouvant aller jusqu’à 16 000$!

3 familles, 3 scénarios

Microsoft Word - Table1.docx

Microsoft Word - Table2.docx

Microsoft Word - Table3.docx

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Investir en immobilier avec seulement 1000$ https://www.sepayerenpremier.com/investir-en-immobilier-avec-seulement-1000/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=investir-en-immobilier-avec-seulement-1000 https://www.sepayerenpremier.com/investir-en-immobilier-avec-seulement-1000/#comments Thu, 12 May 2016 18:00:41 +0000 http://www.sepayerenpremier.com/?p=35 J’ai longtemps pensé à m’acheter un immeuble à revenu. Le jour où je me suis mis à payer un loyer à un propriétaire je me suis dit “C’est moi qui paie son hypothèque et ça ne m’appartiendra jamais”. Faut dire que quand tu as 18 ans, 500$/mois pour un 5 [...]

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J’ai longtemps pensé à m’acheter un immeuble à revenu. Le jour où je me suis mis à payer un loyer à un propriétaire je me suis dit “C’est moi qui paie son hypothèque et ça ne m’appartiendra jamais”. Faut dire que quand tu as 18 ans, 500$/mois pour un 5 1/2 tu trouves ça énorme. 500$ ça achète tout n’est-ce pas ? N’empêche, je regardais autour de moi dans la rue, je voyais des dizaines de plex partout où je marchais, en me disant que, pas plus fou qu’un autre, moi aussi je veux profiter de cette occasion de m’enrichir avec l’argent des autres. 3 000$ de revenu par mois pour un 6-plex, la grosse vie.

Je m’ennuie de ma naïveté du Cégep.

Évidemment, j’ai vieilli (à défaut de grandir) et j’ai commencé à réaliser tous les petits détails qui entourent un tel projet, pourtant si simple à première vue. Premièrement, devoir économiser 75-100K$ pour la mise de fond d’un plex dans lequel je n’habiterai pas, c’était déjà une grosse marche. Intuitivement, je reportais déjà le projet de plus de 10 ans avant même d’avoir commencé à y réfléchir sérieusement. Ça commençait bien. Mais ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas cela qui m’arrêterait. Pour moi, attendre 10 ans, ce n’est pas reporter un projet. C’est le mijoter jusqu’à ce que la viande décolle de l’os toute seule pour être sûr qu’elle fonde sur la langue. Et à bien y penser, si je suis pour faire un investissement de près d’un demi-million de dollar, je suis mieux d’y réfléchir comme il faut un certain temps.

Je me suis donc mis à compiler tout ce dont je devais prévoir. J’ai établi des stratégies pour trouver des bons locataires et les remplacer au besoin. J’ai décidé que j’effectuerais moi-même l’entretien et les réparations (une compétence transversale essentielle dans la vie qu’on n’apprend clairement pas à l’école). J’ai construit d’innombrables fichiers Excel pour le suivi de la récolte des loyers, du paiement des taxes, des couts afférents et des pépins inconnus mais qui viendront. J’ai pensé au risque de prévoir les mauvaises créances et comment le gérer. Je me suis surpris à trouver intéressant de bien comprendre l’impôt qui s’y rattache. Fait du repérage de plex, des étude-cas.

Et puis sont venues mes recherches à la Régie du Logement. C’est là que j’ai décroché.

Ça ne devenait plus un investissement avec toutes ces contraintes législatives d’une autre époque. Je devenais ni plus ni moins qu’un simple gestionnaire de logement par procuration, au service de l’état. En assumant le risque et l’effort pour les autres. Qu’on me comprenne bien, mes locataires j’en aurais pris soin. Avec sérieux, diligence, flexibilité et innovation. Mais là, on m’offrait une croissance faible et contrôlée par décret, des contraintes dogmatiques, des processus administratifs incertains et longs et de la paperasse. Big. Time. Pas exactement l’idée que j’avais en tête pour la suite des choses, surtout après avoir investi 10 ans d’économies.

N’en déplaise, j’aime la brique et le ciment. S’il y a quelque chose qui reste, même quand tout part, c’est bien cela. Récession, déflation, chômage, rien n’y fait. Les gens ont toujours besoin de dormir quelque part. Inélastique. L’investissement défensif par excellence pour le jeune investisseur que je suis. Je n’allais certainement pas en rester là. Et…

J’ai trouvé. Les Real Estate Income Trust (REIT).

Le jour où j’ai découvert ce que ça mangeait en hiver, je me suis précipité chez Costco. C’était mieux encore que ce que je ne croyais.

Pas besoin de mise de fond. Pas besoin de s’endetter. Rien à gérer. Ni locataire, ni Régie, ni tuyau qui coule. Les REITs sont des entreprises qui oeuvrent exclusivement dans l’acquisition et la gestion de parc immobilier pour le compte de ses propriétaires ou de ses actionnaires. Et elles se transigent à la bourse. Joie. Ainsi, peu importe le montant disponible que j’avais pour investir, je pouvais le faire. Bien assis dans mon salon avec mon ordinateur.

J’ai commencé avec 1000$. Dès le premier mois j’ai commencé à bénéficier de revenu variant entre 4 et 9% de rendement annuel. En plus de l’appréciation en capital. Pas eu besoin d’attendre 10 ans, pour ensuite attendre encore 15-20-25 ans d’avoir payé l’hypothèque pour commencer à voir la couleur de mon argent.

Les REITs m’ont également permis de diversifier ma brique et mon ciment. Imagine, j’aurais mis 75-100K$, plus une dette, dans un seul plex, un seul actif immobilier, un seul quartier, une seule économie, une seule législation, avec un risque concentré de défaut de paiement avec seulement quelques locataires.

Maintenant, je peux dire que je suis assis bien confortable à la maison, sans dette d’un demi-million de dollars, à générer 6,5% de revenu annuel, avec un actif de parc immobilier diversifié et dispersé entre Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary, le Texas, l’Arizona, l’Irlande et l’Allemagne. Je n’ai eu à commencer qu’avec 1000$. Dix ans plus tôt que prévu. Avec moins de difficulté. Et surtout, plus de temps pour tout le reste.

Ah oui, aussi.

Je ne paie pas d’impôt. Aucun.

Car, contrairement à un plex, les REITs ça se met dans un CELI.

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